Frère Jérôme ( - ), né Joseph Ulric-Aimé Paradis, est intimement lié à l'histoire de l'art contemporain du Québec, ayant côtoyé les Paul-Émile Borduas, Fernand Leduc, Jean-Paul Mousseau et Claude Vermette tant comme élèves que comme collègues.
Cet article est une ébauche concernant un peintre canadien.
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Dès l'âge de 12 ans, Ulric-Aimé entre en communauté dans la congrégation de Sainte-Croix pour y prendre l'habit le . Ulric-Aimé devient alors frère Jérôme.
La carrière d'enseignant du frère Jérôme commence en 1921, à l'école Beaudet, à Ville Saint-Laurent. À l'âge de 25 ans, en 1927, sa communauté l'envoie au Collège Notre-Dame, à Montréal. Sauf pour un exil de 1948 à 1958, il y réside toute sa vie. Pédagogue remarquable, le frère Jérôme enseigne durant plus de 70 ans, à près de 10 000 élèves.
En tant que professeur d'arts plastiques au Collège Notre-Dame où il passera la majeure partie de sa vie, il développe un goût artistique avant-gardiste pour un membre d'une communauté religieuse catholique romaine. Sa démarche dénote, entre autres, une recherche de spiritualité et démontre son intérêt pour l'art figuratif, l'automatisme et le langage pictural abstrait.
Il a d'ailleurs été de tous les grands mouvements de pensées de son époque : Refus global, Prisme d'Yeux, Plasticiens. À sa mort en 1994, il laisse derrière lui un corpus imposant de plus de 3 000 œuvres ainsi qu'un héritage artistique imposant qui a marqué toute une génération d'artistes qui ont fréquenté l'« Atelier du frère Jérôme » dans les années 1970 et 1980 (dont Diane Dufresne et Orita Leprohon).