Il est issu d'une famille de peintres sur émail et de fabricants d'émaux[1],[2]. Descendant de huguenots français chassés par l'Édit de Nantes, son père, Frédéric Guillaume Dufaux, artiste peintre et sculpteur, lui donne ses premiers cours de dessin, puis il s'inscrit à l'École des beaux-arts de Genève où il rencontre son maître, Barthélemy Menn.
Il poursuit ses études à Paris et à Florence à l'Académie des Offices où il travaille avec Luigi Rubio, peintre italien d'histoire et portraitiste[3].
Selon son fils, Henri Dufaux, c'est un grand travailleur[4]. Il réalise des portraits et se spécialise dans les sujets de genre et de paysages intimes qu'il expose régulièrement. Il vit à Paris de 1876 à 1891 et participe au Salon des artistes français[5]. Il voyage en Italie, Algérie, Egypte, d'où un certain nombre d'oeuvres exotiques[6].
Il participe avec Édouard Castres au panorama L'entrée de l'armée française aux Verrières. Il exécute quatre panneaux représentant les Quatre Saisons pour le Grand Théâtre (Genève)[7]. A la demande de Gustave Revilliod, il réalise des caissons peints (scènes mythologiques et allégoriques) pour les plafonds du Musée Ariana[8]. Dans ce musée se trouvent un Portrait de Gustave Revilliod (à l'âge de 70 ans) par Frédéric Duffaux, ainsi qu'un Buste d'Ariane Revilliod-De La Rive réalisé par son père, Frédéric Guillaume Dufaux.
En sculpture, il réalise des bustes de François Diday (Musée Rath à Genève), de Jean-Jacques Rousseau (Grand Théâtre (Genève)), de Marc Monnier (pour l'Université de Genève), de Jean-Etienne Dufour (Cimetière des Rois).
Son épouse Noémie de Rochefort-Luçay, fille d'Henri Rochefort, écrivain et homme politique français, lui donne trois enfants dont Amélie (1878-1948), première pilote de course genevoise, et les célèbres pionniers de l'aviation Henri Dufaux et Armand Dufaux. Il réalise le buste mortuaire pour la tombe de son beau-père située au cimetière Montmartre à Paris[9].
Il pratique la culture physique et s'intéresse aux nouvelles inventions (automobile, aviation)[10].
Distinctions
Lauréat du Concours Diday en 1886 (avec Une barque en détresse)
Lauréat à l'Exposition universelle de Paris de 1889[11]
(de) Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol.10, E. A. Seemann, , 610p. (lire en ligne), p.83-84
Neuweiler, Arnold. - La peinture à Genève de 1700 à 1900. - Genève: A. Jullien, 1945, p.130
Ziegler, Henri de. - Frédéric Dufaux. - Genève: A. Jullien, 1957[23]
Künstler Lexikon der Schweiz XX. Jahrhundert. - Frauenfeld: Huber, 1958-1967. - Vol. 1, p.242-243
Mackay, James. - The dictionary of Western sculptors in bronze. - Woodbridge Suffolk: Antique Collectors' Club, 1977. - p.113
Dictionnaire biographique de l'art suisse. - Zürich: Verlag Neue Zürcher Zeitung, 1998. - Vol. 1, p.282
Bénézit, Emmanuel. - Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays. - Paris: Gründ, 1999. - Vol. 4, p.808
Artistes à Genève: de 1400 à nos jours. - Genève: L'APAGe: Notari, 2010, p.180-181
Ziegler, Henri de. - Frédéric Dufaux. - Genève: A. Jullien, 1957. - P. 13-14
http://doc.rero.ch/record/17381 Catalogue de l'Exposition préalable des œuvres d'art présentées par les artistes suisses pour l'Exposition universelle de Paris: février 1889
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