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Félix Gaudin, né à Paris le et mort le au château de Corcelle, à Châtenoy-le-Royal (Saône-et-Loire, France), est un peintre-verrier et mosaïste français.

Félix Gaudin
Vitrail de l'église Saint-Eutrope à Clermont-Ferrand.
Naissance

Paris
Décès
(à 79 ans)
Châtenoy-le-Royal
Nationalité
Française
Activités
Vitrailliste, mosaïste, peintre verrier
Lieux de travail
Rue de la Grande-Chaumière (depuis ), église Sainte-Catherine de Lille
Père
Marc Antoine Gaudin
Enfant
Jean Gaudin
Distinction
Officier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par
Archives nationales du monde du travail

Biographie



Famille et années de jeunesse


Félix Gaudin naît à Paris le . Quand éclate la guerre de 1870, il s’engage dans l’armée et devient officier. En 1877, il est affecté à Clermont-Ferrand au 36e Régiment d’artillerie.

Il est le père de Jean Gaudin et le grand-père de Pierre Gaudin, tous deux également maîtres-verriers et mosaïstes.


Carrière auvergnate


En , il reçoit un héritage qui le pousse à se lancer dans les affaires : il achète l’atelier de peinture sur verre créé par Émile Thibaud, au 55, cours Sablon et devient le chef d’une entreprise de douze personnes. Ses capacités de meneur d’hommes, développées dans l’armée, se révèlent utiles pour conduire l’entreprise qui devient vite la plus grosse maison de vitraux de Clermont-Ferrand. Il dirige l’ensemble avec un sens aigu des affaires et de l’innovation, en introduisant l’image (ce qui était alors exceptionnel) dans ses annonces publicitaires. Il participe à des expositions dans toute la France mais aussi à l’étranger, en Louisiane, à Chicago, Saint-Louis… obtenant de nombreuses médailles. L’atelier produit des œuvres pour des édifices religieux et des maisons particulières à Clermont (plus de cinq cents vitraux clermontois provenant de l’atelier Félix Gaudin ont été répertoriés par Jean-François Luneau), en Auvergne, en France (dans plus de vingt départements) et bien au-delà des frontières françaises. À Clermont-Ferrand, l’essentiel des vitraux de la nef de la basilique Notre-Dame-du-Port sort de son atelier ainsi que les mosaïques du mausolée de l’abbé Géraud Cluzel en l’église Saint-Joseph. L’une des chapelles sud de la nef de la cathédrale est célèbre pour le vitrail « des évêques », sur lequel figure une inscription latine signifiant : « En regardant ce vitrail, souviens-toi dans tes prières du verrier Félix Gaudin de Clermont-Ferrand. » De belles demeures privées possèdent également des œuvres de l’atelier Gaudin, notamment cours Sablon et le château de Corcelle qui en possède une cinquantaine. Le continent américain en conserve plusieurs, aux États-Unis mais aussi en Amérique centrale et du sud. Les vitraux du théâtre Colón de Buenos Aires et ceux de la cathédrale de Santa Fe au Nouveau Mexique en sont quelques exemples prestigieux.


Carrière parisienne


Papier à entête (1892)
Papier à entête (1892)

En 1890, Félix Gaudin rachète l'atelier d'Eugène Oudinot, qui emploie six personnes à Paris (6 rue de la Grande-Chaumière). En 1892, il décide de vendre l’entreprise clermontoise pour se consacrer entièrement à son activité parisienne et s’installe définitivement dans la capitale. Ses productions acquièrent une plus grande qualité artistique grâce au talent de grands dessinateurs parisiens employés ponctuellement. En 1900, il participe à l’Exposition universelle de Paris où il obtient un grand prix ainsi que deux médailles d’or et d’argent.


Combattant de la Grande Guerre


Malgré une grande notoriété et une activité professionnelle florissante, Félix Gaudin n’oublie pas sa première vocation militaire. En 1914, au moment de l’entrée de la France dans la guerre, son fils est déclaré inapte au service national. Félix Gaudin décide de le remplacer pour partir au front : il a soixante-trois ans.

Photographe amateur (il a créé la Société des photographes amateurs d’Auvergne), il rapporte un carnet de photos qui témoigne de la vie quotidienne des poilus sur les champs de bataille.

Félix Gaudin meurt au château de Corcelle (commune de Châtenoy-le-Royal) le .


Œuvres



Notes et références


  1. « Eglise Saint-Martin », notice no PA00093749, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Temple protestant de Saintes », notice no PA17000020, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Eglise Saint-François de la Pierre-Rouge, de l'enclos Saint-François », notice no PA34000021, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « Hôtel de Ville », notice no PA00107900, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Eglise Sainte-Madeleine », notice no PA00092560, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. « Ancien siège de la Chambre de Commerce de Paris », notice no PA00133008, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. « Domaine du séminaire Saint-Sulpice », notice no PA92000001, base Mérimée, ministère français de la Culture
  8. Dominique Chodron de Courcel et Jean-Marie Martinet Briare le canal, église Saint Etienne édition Paroisse Saint Etienne à Briare, 1995
  9. http://catholique-besancon.cef.fr/foi/inventaires-des-archives-du-grand-seminaire/Liasse%2093.pdf
  10. Daniel Tardy, Toute la lumière sur l'église romane de Saint-Nectaire, éditions BZT et Cie, décembre 2013, p. 18.
  11. Notice no IA00131008, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes


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Bibliographie



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