Le , à Auteuil, il épouse Jeanne Itasse, la fille ainée du sculpteur Adolphe Itasse, elle-même sculptrice et connue sous le nom de Jeanne Itasse-Broquet.
Il expose au Salon des artistes français en 1912 et obtient une médaille et une bourse de voyage d'un montant de 4 000francs[3]. Il sera aussi récompensé par la Société des artistes français au salon de 1920 d'une médaille d'argent dans la section Sculpture et gravure en médailles et pierres fines[4].
Durant la Première Guerre mondiale, il est soldat puis brancardier sur le front et blessé en 1915 à La Harazée en Argonne[5]. Dans cette expérience des tranchées, il trouvera l'inspiration pour ses monuments aux morts qui le rendirent célèbre. Il collabore aussi avec la maison de faïence de Quimper Henriot[6].
Gaston Broquet meurt le dans le 16earrondissement de Paris et est inhumé dans la même ville au cimetière du Père-Lachaise (31edivision).
Une rue de Void-Vacon porte son nom.
Œuvres
Œuvres dans les collections publiques
Sépulture de Georges Courteline, Paris, cimetière du Père-Lachaise.
Dijon, musée des Beaux-Arts: Tête de Poilu, bronze.
Fleury-devant-Douaumont, site de Verdun: Monument à Maginot.
Paris:
cimetière du Père-Lachaise: Georges Courteline, médaillon ornant la tombe de l'écrivain.
cimetière du Père-Lachaise: Alexandre Germain, médaillon ornant la tombe de l'artiste dramatique.
musée national d'Art moderne: José Germain.
musée du quai Branly: Tête de femme.
Revigny-sur-Ornain, rue Aristide-Briand: Monument à André Maginot.
Monument aux morts de la guerre 1914-1918
Bains-les-Bains: Le Patrouilleur, 1932.
Châlons-en-Champagne: La Dernière Relève, 1926, groupe en bronze représentant une demi-escouade avec un lieutenant devant des artilleurs de tranchées.
Commercy, le monument représente un groupe de mitrailleurs sortant d'une tranchée face à l'ennemi et transportant leur mitrailleuse[7].
Étain, 1926.
Ligny en Barrois.
Raon-l'Étape: La Patrouille.
Samogneux: L’Alerte aux gaz, statue en bronze représentant la terreur d'un jeune fantassin avant de mettre son masque à gaz[8].
Vitrimont: Monument du Léomont, 1922. Détruite en 1940 par l'occupant allemand, la statue du poilu a été restituée en pierre en 1950 par Jacq Orlande-Sinapi[9].
V.André-Durupt, T. Degot, M. Doux, G.Pina, Gaston Broquet, un statuaire d'exception, [catalogue d'exposition], Bains-les-Bains, éd. Amis du Vieux Fontenoy, 2018.
Alain Denizot, Verdun et ses champs de bataille, Nouvelles Éditions latines.
Stéphane Richemond, Les orientalistes: dictionnaire des sculpteurs, XIXe – XXesiècles, Les Éditions de l'Amateur, 2008, pp.56-57(ISBN9782859174842).
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