Gaëlle Choisne, née en 1985 à Cherbourg (Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016), est une plasticienne, sculptrice et photographe française.
Gaëlle Choisne obtient son diplôme national supérieur d'expression plastique de l’école Nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon[1]. En janvier 2017, elle intègre l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam, après avoir suivi une année de résidence à la Cité internationale des arts de Paris. Elle vit et travaille à Paris[2].
Gaëlle Choisne développe des installations mêlant la sculpture et la photographie. Ses thèmes de prédilection impliquent le déplacement, l’architecture, la matière, la matière organique et les déchets[1]. Le corps humain, bien que suggéré par ses créations, est souvent absent de son travail. L’artiste amène cependant le spectateur à se contraindre devant l’obstacle ou le piège artistique[3].
Son parcours est rythmé par des collaborations avec des institutions d’art contemporain telles que le Musée des Beaux Arts de Lyon, le MAMO - Centre d'art de la Cité radieuse de Marseille ou le Musée Fabre et Musée Henri Prades de Montpellier[4],[5].
En septembre 2018, Gaëlle Choisne présente sa première exposition personnelle Temple of Love au Bétonsalon - Centre d'art et de recherche[2]. En 2019, elle est artiste résidente de l’Atelier Van Lieshout à Rotterdam. À l’automne de la même année, elle participe à la biennale de Curitiba au Brésil, ainsi qu’à la biennale de Lyon[2]. L'artiste participe à de nombreuses résidences en France et à L’étranger, telles Art3 à Valence ou à la Villa Croce à Gênes[4].
En 2020, dans le film Accumulation primitive, Gaëlle Choisne part à la rencontre de plusieurs femmes, dont l’artiste et productrice Christelle Oyiri. Ces récits sont complétés par des vidéos d’archives, des références poétiques à Haïti et des réflexions philosophiques centrées sur l’asservissement des femmes. L'artiste souhaite ainsi mettre en avant des connexions émancipatrices entre des histoires personnelles, et la grande histoire contemporaine[6].
Ses installations sculpturales sont présentées lors d’expositions individuelles ou collectives en France et à l’international, tels qu’à la Centrale Gallery Powerhouse de Montréal en 2015, au Beirut Art Center pour la 13ème Biennale de Charjah en 2017, au CAFA Art Museum à Beijing en 2017, ou à la Hunter East Harlem et au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2018[2].
L’artiste est représentée en France par la Galerie Untilthen[1].
Gaëlle Choisne est engagée auprès de diverses institutions privées et publiques, pour lesquelles elle mène des projets alternatifs[6]. Elle organise également des ateliers de création plastique avec des écoliers et des résidents de Port-au-Prince à Haïti. Elle initie des projets orientés vers l’utilisation de matériaux de récupération, et l’élaboration de méthodes d’urbanisme engagées[2].
Gaëlle Choisne est lauréate du Prix AWARE 2021 dans la catégorie « artiste émergente », organisé par l'association Archives of Women Artists, Research and Exhibitions[7].
Parmi une liste non exhaustive :