Georges Scott, ou Scott de Plagnolle (de son nom complet Georges Bertin Scott de Plagnolle), né le à Paris, et mort le [1], est un peintre et illustrateur français.
Pour les articles homonymes, voir George Scott (homonymie), Bertin et Scott.
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Signant parfois ses compositions Bertin, il est connu notamment pour ses dessins de la Première Guerre mondiale publiés dans L'Illustration, journal auquel il collaborera pendant quarante-sept années.
Georges Bertin Scott de Plagnolle naît le à Paris (dans le 6e arrondissement). Son père, Henri Louis Scott de Plagnolle (1849-1884), est peintre ; sa mère est née Sophie Héloïse Brière. Il épouse Nelly Martyl le à Paris (9e arrondissement)[2].
Il fait sa scolarité à l’École alsacienne à Paris, où il dessine beaucoup : « J’ai toujours dessiné […]. Mon père était peintre et illustrateur. Je suis né dans un atelier »[3]. Orphelin de père en 1884, il étudie aux Beaux-Arts, puis fait partie des élèves d'Édouard Detaille, il est sociétaire des artistes français hors-concours en 1897[4].
Peintre et illustrateur, il travaille pour divers périodiques, dont Cocorico et L'Illustration où il publie son premier dessin, « La catastrophe d’Anderlues », le 19 mars 1892 à l'âge de dix-neuf ans. Plus tard, il exécute des couvertures pour Je sais tout.
En 1911, le ministre de la Guerre Adolphe Messimy demanda à Scott et à Detaille des études pour rénover les uniformes de l'Armée française : si leurs projets ne furent pas adoptés, certains furent publiés dans des journaux comme L'Illustration en ou Le Sport universel illustré du . En 1912, il couvre comme correspondant de guerre pour le journal la première guerre balkanique, auprès de l'Armée bulgare. Il revient en Thrace en pour la deuxième guerre balkanique, mais auprès de l'Armée grecque, rencontrant le roi Constantin. En , à l’occasion du voyage du roi de Grèce à Paris, celui-ci rend visite à Scott dans son atelier pour y voir l'esquisse de son portrait équestre, achevé à Athènes au printemps 1914[5].
Pendant l'été 1914, Scott est à Constantinople pour faire le portrait de Djemal Pacha. Quand la mobilisation est déclarée, il rentre à Paris. Envoyé à la frontière avec l'Alsace comme correspondant de guerre, son premier dessin, « On ne passe pas ! », paraît en une de L'Illustration le . Peintre aux armées à partir de 1916, il réalise de nombreuses planches représentant le front, des illustrations de cartes postales, des affiches pour le recrutement militaire et des croquis pour le théâtre aux armées. Pendant l'entre-deux-guerres, il peint le portrait du roi d’Angleterre George V et le portrait équestre de Mussolini en 1926. Il couvre ensuite la guerre d'Espagne et le tout début de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à son dernier dessin publié dans le numéro du .
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le , puis promu officier le [6].
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