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Marie Germaine de Roton (née à Beaujeu le et morte à Bron le ) est une sculptrice, peintre, pastelliste et graveur française de la première moitié du XXe siècle.

Germaine de Roton
Germaine de Roton dans son atelier en 1921
Biographie
Naissance

Beaujeu
Décès
(à 53 ans)
Bron
Nationalité
Française
Activités
Sculptrice, peintre, graveuse, pastelliste, fabricante de poupées
Autres informations
Mouvement
Néo-classicisme
Maîtres
Influencée par
Ballets russes
Signature

Biographie


Germaine de Roton est née à Beaujeu le dans une famille issue de la noblesse de l'Empire. Second enfant du Comte Savinien Félix de Roton, alors receveur général des finances, et de Julie Marguerite Madeleine Brun de Villeret petite-fille de Louis Bertrand Pierre Brun de Villeret, elle est initiée à l'art par sa mère qui peignait et copiait des tableaux de maîtres, notamment ceux d'Antoine Watteau[1].

Durant sa jeunesse, sa famille déménage de nombreuses fois au gré des mutations professionnelles de son père : à Vienne (Isère) en 1894 ; à Epinal en 1905 ; Saint-Étienne en 1910 et à Lyon en 1915 de manière définitive[2].

Elle épouse en 1922 Charles Toussaint et se sépare deux mois après. Elle est internée sans son consentement le , à la demande de son père et sur avis de son psychiatre[2], au Centre hospitalier Le Vinatier de Bron, où elle meurt le .


Formation


Germaine de Roton n'a pas suivi un long apprentissage auprès de maîtres, elle s'est surtout formée elle-même, animée par sa propre imagination et son désir de création[3].

C'est à Saint-Étienne vers 1910 qu'elle reçoit l'essentiel de son apprentissage artistique en suivant les cours de Joseph Lamberton[1]. Ses premières œuvres connues, telles que le pastel Paysanne de Rochetaillée de 1911 conservée par sa famille ou encore celui de la chapelle à le Malzieu, ont des factures proches des tableaux de Lamberton[2]. Il est probable que ce dernier l'ait initié à l'art du portrait avant de perfectionner ce genre en suivant les enseignements de Paul Aubert[4], portraitiste lyonnais, un ou deux ans avant que celui-ci ne décède en 1912. Sous l'influence de ces deux maîtres, ses œuvres entre 1913 et 1915 sont surtout des portraits.

Deux thèmes émergent principalement dans son art : la religion dont on peut citer une Vierge de 1918 et la danse notamment inspirée par la compagnie des Ballets russes qui s'est produite à Lyon en 1913 et 1921 lors de leur tournée internationale de 1909 à 1929[1].


Carrière artistique


Germaine de Roton commence à exposer au Salon de la Société lyonnaise des Beaux-Arts en 1913 où elle présente notamment un portrait de Myriam en plâtre et un portrait de Jeanne en bronze. Il est probable qu'elle puisait ses modèles auprès de son entourage familial et de ses amies[1]. La facture très fine et ressemblante de ses rendus, dans la lignée de Carpeaux et Rodin, lui vaudra une mention honorable du salon pour Myriam[1].

Suit alors un cycle régulier de présentation aux salons pour l'artiste. En 1914, elle présente l'un de ses rares pastels identifiés, Les papillons noirs. En 1917, deux plâtres, un petit buste en bronze ainsi que des esquisses en terres cuites. Les cinq années d'après-guerre sont les plus importantes en termes de production. En 1918, elle expose pour la première fois au Salon d'automne de Lyon avec plusieurs terres cuites dont Le Doute ainsi que six pastels, deux monotypes et deux coupe-papiers en bois. Au salon d'automne de 1921, elle présente pas moins de 21 pastels, 16 monotypes et 21 sculptures[2].

L'État acquiert plusieurs œuvres de l'artiste entre 1919 et 1924 : L'idée Fixe en 1919, La jeune fille agenouillée en 1919, La Danse funèbre en 1921 et deux poupées en 1924. Les œuvres sont toutes déposées au Musée des Beaux-Arts de Lyon selon le principe du dépôt d'État[1].

L'année 1921 est la plus importante de sa carrière puisque deux expositions temporaires lui sont consacrées : une à Paris à la Galerie Simonson, du au , où sont présentés 11 terres cuites, 3 dessins, 1 plâtre ainsi qu'un petit buste patiné en étain[5] et l'autre à Lyon, en octobre, à la galerie Saint-Pierre[1].


Œuvres



Galerie



Sculptures



Autres



Récompense



Notes et références


  1. « Germaine de Roton - Biographie des artistes », dans Le symbolisme & Rhône-Alpes - De Puvis de Chavannes à Fantin-Latour 1880-1920, entre ombre et lumière, Villefranche-sur-Saône : Musée municipal Paul-Dini, (ISBN 9782905048196), p. 148.
  2. « Germaine de Roton (1889 - 1942) Artiste statuaire », dans Bulletin des Musées et Monuments lyonnais, vol. 3-4, Lyon, (ISSN 0521-7032), p. 90-99.
  3. Luc Roville, « Nos artistes ; Les Statuettes de Mlle de Roton », Le Salut, .
  4. Barbillon Claire et Musée des beaux-arts (Lyon, France), Sculptures du XVIIe au XXe siècle : musée des beaux-arts de Lyon, p.404, Paris/Lyon, Somogy éditions d'art / Musée des beaux-arts de Lyon, 592 p. (ISBN 978-2-7572-1269-1 et 2757212699, OCLC 1007810976, lire en ligne).
  5. Galerie Simonson, Exposition : Germain de Roton, Librairie Simonson, , 4 p..
  6. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le )
  7. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le )
  8. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le )
  9. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le )
  10. « Collection en ligne | Centre national des arts plastiques », sur www.cnap.fr, (consulté le )

Bibliographie



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