Giacinto Gimignani naît à Pistoia où son père et son premier maître, Alessio Gimignani (1567-1651), est un peintre ayant été formé lui-même par Jacopo Ligozzi.
Guido Rospigliosi, cardinal secrétaire d'État, de la noble famille Rospigliosi de Pistoia, le prend sous sa protection et, en 1630, il voyage à Rome, où en 1632, il travaille sous la direction de Pietro da Cortona.
Sa première œuvre est la fresque du Repos pendant la fuite en Égypte (1632) sur un tympan de la chapelle du palais Barberini.
En 1640, il épouse Cecilia, la fille du peintre Alessandro Turchi. Il est alors impressionné par les gammes chromatiques et les clairs-obscurs de son beau-père.
En 1648, il assiste Pietro da Cortona dans la décoration du palais Pamphili à Rome.
Il a développé un modèle classique influencé également par Nicolas Poussin, convenant au modèle maniériste se développant à Rome.
Excellent dessinateur et graveur, il réalise à Florence des cartons de tapisseries pour les Médicis. Il travaille aussi pour les Niccolini et peint la fresque néo-raphaélesque du Parnasse (1652) au palais de la Via dei Servi[2].
Son fils Ludovico Gimignani est également connu pour son travail à Rome.
Œuvres
La Réunion de Vénus et Adonis au Museo Rospigliosi
Les Frères montrent le manteau sanglant de Joseph à Jacob au Museo Rospigliosi
Repos pendant la fuite en Égype (1632), palais Barberini
Rebecca au puits (1645), huile sur toile, 94 × 144 cm, galerie Palatine, palais Pitti, Florence. Figurait dans les collections de la Villa di Poggio Imperiale, résidence de la grande-duchesse Vittoria della Rovere à la fin de sa vie[3].
Vision de Constantin, fresque de l'ambulatoire du baptistère de Saint-Jean de Latran, guidé par Andrea Sacchi
Décoration de l'abside à l'église Santa Maria ai Monti de Rome
Trinità e angeli, Basilica di San Crisogono de Rome
Trois tableaux au Musée de Bouxwiller et du pays de Hanau
Tableau à la collegiata di San Michele Arcangelo, Lucignano
Tableau à l'église San Silvestro al Quirinale de Rome
Tympans de San Carlo ai Catina à Rome
Santa Francesca Romana, église San Benedetto de Pistoia
Un ange et un démon combattent pour l'âme d'un enfant.
Arrivée d'Enée en Italie, Hôtel d'Agar, Cavaillon
La Mort d'Alexandre, pierre noire, plume, encre brune, rehauts de blanc sur un papier couvert d'un léger lavis brun, 0,362 x 0,210 m, Paris, Beaux-Arts de Paris.[4],[5]
Riccardo Spinelli, «Biographies», dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p.647
Mina Gregori (trad.de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti: La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , 685p. (ISBN2-84459-006-3), p.407
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