Gilles Corbineau est un architecte et sculpteur français du XVIIesiècle, né vers 1625. Il fait partie d'une famille d'architectes français: les Corbineau. On les trouve simultanément en Anjou et au comté de Laval.
Pierre Corbineau (1600-1679), architecte, époux de Marie Beaugrand, veuve de François Houdault
Gilles Corbineau (1625-1668), architecte, époux de Françoise Pouétard
Marie Corbineau
François Corbineau
Élisabeth Corbineau
Marie Corbineau, religieuse aux Ursulines de Château-Gontier
François Houdault, architecte, demi-frère, fils de François Houdault et de Marie Beaugrand, époux de Françoise Fayau
François Houdault-Dufresne, architecte (mort à La Rochelle en 1693)
Pierre Houdault
Adrien Houdault
Catherine Houdault, épouse de François Huguet, architecte
Jean-François Huguet (1679-1763), ingénieur du roi, connu principalement pour ses dessins
Marie Houdault
Anne Houdault, demi-sœur, épouse de François Beaucé
Il est le fils de Pierre Corbineau, architecte avec qui il collabore.
Biographie
Il s'est adonné surtout à la sculpture, il se qualifie lui-même de «maître sculpteur» [1], même s'il est désigné comme «architecte»[2] auparavant.
Le , le Chapitre d'Angers le charge de construire le tombeau de l'évêque, Claude de Rueil, qui vient de mourir[3]. Le , on pose à Brie, la première pierre de deux autels entrepris par honorables hommes Pierre Corbineau, maître architecte du palais de Rennes, et Gilles Corbineau, son fils. Pour Jacques Salbert, les deux autels latéraux sont de Gilles Corbineau uniquement, comme une œuvre d'un sculpteur, il ajoute qu'il est possible aussi que les retables latéraux de La Bazouge-de-Chemeré soient aussi de sa main en raison des analogies avec le retable de Brie.
Il collabore avec son père à Château-Gontier[4], à Rennes. Il se dirige vers Nantes[5], où il se fixe en 1655. Il devient architecte de cette ville en 1659, et exécute d'importants travaux au château de Carheil[6],[7]. Il était mort en 1668, époque où les actes mentionnent Françoise Pouétard, veuve de Gilles Corbineau, «vivant sculpteur architecque», tutrice de Marie, Françoise et Élisabeth Corbineau, mineures, «filles issues de son mariage avec ledit Gilles Corbineau, ledit Gilles, fils unique du second mariage de Pierre Corbineau et défunte Marie Beaugrand.»[8]
Notes et références
Acte de baptême où il signe comme témoin le 17 septembre 1646 à Angers.
Acte de baptême où il signe comme parrain en 1644 à Azé.
Le tombeau est en partie détruit aujourd'hui.
Il signe avec son père le marché des Ursulines de Château-Gontier, mais ne semble pas en assurer les travaux.
À cette époque, sa veuve habite Nantes, avec ses trois filles elle s'y trouve encore lorsqu'en 1684, elle vend à Pierre Le Roy, docteur en médecine, la maison de la rue des Curés à Laval où le duc de la Trémoille avait témoigné sa faveur à son architecte Pierre Corbineau.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..
Jules-Marie Richard, Les constructeurs de retables, Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1906.
Jacques Salbert, Ateliers de retabliers Lavallois aux XVIIe et XVIIIe siècles: Études historiques et artistiques, Presses universitaires de Rennes, 1976.
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