Giuseppe Gabellone fait ses études à l'Accademia di Belle Arti de Bologne avant de poursuivre à l’Accademia di Belle Arti di Brera de Milan jusqu’en 1995 où il développe sa pratique sculpturale et photographique. En combinant ces deux médiums, Giuseppe Gabellone crée la base de sa propre synthèse entre surréalisme, art contemporain et art baroque[1]. Il fait partie d'une génération d'artistes qui a reçu tant l'héritage de la déconstruction de l’Arte Povera que le néo-classicisme de la transavantgarde[2]. Son œuvre est présentée pour la première fois à un public international à la Biennale de Venise de Germano Celant[pasclair] en 1997[3] .
Au cours des années 1990, Giuseppe Gabellone combine dans son travail sculpture et photographie et à partir de quoi il crée la base de sa propre synthèse. Dans ses premières photographies de sculptures (Stanza Lucida, 1994; Vasca, 1996; Cactus, 1996), il introduit un élément fondamental de son travail qui est la relation d’immobilité qu’il entretient avec le temps. La sculpture, photographiée et détruite après la prise de vue, devient matière et en même temps la forme qui se cristallise dans une image.
Depuis le début des années 2000, il étudie plusieurs types de sculpture murale et réinterprète le bas-relief traditionnel italien[4]. Dans la série des Giapponesi (2003) et dans La giungla (2004), la saturation de la surface et la multiplication des signes, volumes et figures, troublent les frontières entre l'image et l'objet entre bi-dimensionnalité et tridimensionnalité, entre immobilité et narration[5].
Le travail de Giuseppe Gabellone est parfois comparé à certaines œuvres de Umberto Boccioni, à l’Art nouveau et aux Vénus préhistoriques[6]. Il a élaboré des techniques originales, expérimentant divers matériaux, de l'argile crue aux résines synthétiques, de l'aluminium au tissu en passant par le tabac et, entre autres, le bamboo.
Giuseppe Gabellone est représenté par Greengrassi[7] à Londres, Art: Concept[8] à Paris et Zero[9]à Milan.
Delta, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, Paris, 1997
Truce: Echoes of Art in an Age of Endless Conclusions, Site Santa Fe, Santa Fe, 1997
Futuro, Presente, Passato, XLVII Biennale de Venise, Venise, 1997
Campo 6. II Villaggio a Spirale, Galleria Civica d'Arte Moderna, Turin, Italie et Bonnefanten Museum, Maastricht, 1996
Aperto/Italia '95, Trevi Flash Art Museum, Trevi, 1995
VHS, Palazzina Liberty, Milan, 1994
Notes et références
(en) Francesco Bonami, The Surreal and the Natural, Giuseppe Gabellone, Milan, Edizioni Charta, Milan, and Museum of Contemporary Art, Chicago, , 1p., p.13
(en) Francesco Bonami, «The Surreal ans the Natural», Chicago, édition Charta,
(it) Futuro, Presente, Passato, XLVII Biennale de Venise, Venise,
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