Géo De Vlamynck, de son vrai nom Georges de Vlamynck, est un peintre, fresquiste, cartonnier de vitraux, ensemblier-décorateur et enseignant. Il est né en 1897 à Bruges et décède en 1980 à Koekelberg.
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Il eut pour élèves Nicolas de Staël, Maurice Wyckaert et Roger Somville.
Georges (Géo) De Vlamynck nait à Bruges en 1897 dans une famille d'artisans et d'artistes. Son grand-oncle, Pierre De Vlamynck[1]est un peintre dessinateur, lithographe et graveur . Son père et son grand-père exercent la profession d’ébéniste tandis que son oncle, Gustave De Vlamynck est un architecte.
En 1909, Georges De Vlamynck fréquente l’Académie des Beaux-Arts de Bruges où il est remarqué par Flori Van Acker (nl) (1858-1940), peintre et directeur de l’Académie.
Pendant la Première Guerre mondiale, il suit les cours de dessin à la « Slade School of Fine Art », de Londres. Il y obtient un premier prix avec distinction en dessin et perspective.
Après la guerre, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles en 1919 où il assiste aux cours de peinture décorative et de composition donnés par Constant Montald (1862-1944) et Jean Delville, peintres symbolistes belges. Il y rencontre celle qui deviendra sa femme, Lucie Janin.
En 1921, il remporte le premier prix de composition monumentale pour « le Repentir après la Faute ». Ce prix est assorti d’une bourse qui lui permettra d’effectuer un voyage en Italie en 1923.
En 1922, il gagne le premier prix avec la plus grande distinction pour « le Renouveau des siècles ».
En 1924, il reçoit le prix Roger Langbeen. Cette même année, il se marie avec Lucie Janin, artiste-peintre et achète sa maison-atelier[2] rue de la Constitution à Schaerbeek. Il y installe ses ateliers et son habitation où il travaillera jusqu’en 1954.
En 1927, à l’âge de trente ans, il parfait sa formation à l'Institut d'Architecture et des Arts Décoratifs de la Cambre nouvellement créé par Henry Van de Velde. Jusqu’en 1930, il participe aux ateliers de peinture décorative et monumentale supervisés par Gustave Van de Woestijne. Il conçoit une fresque pour le hall d’entrée : « Fondation de l’abbaye de La Cambre par les moines de Villers ».
Il est également chargé de l’aménagement et des peintures ornementales de plusieurs intérieurs privés dont celui du « Schloss Hotel » à Karlovy Vary en ex-Tchécoslovaquie.
Entre 1928 et 1929, il est inscrit au cours de théâtre d’Herman Teirlinck (dramaturge belge) pour qui il crée plusieurs décors et affiches de spectacle.
Il dessine également une série de timbres[3] représentants l’abbaye d'Orval.
En 1929, il obtient le diplôme de la Cambre en Peinture avec mention « distinction ».
Au cours des années 1930, il intervient sur diverses projets de l'architecte belge Henri Vaes et participera à plusieurs expositions universelles.
En 1930, il prend part à l'exposition universelle de Liège et d’Anvers.
En 1933, il réalise des vitraux pour le pavillon de l’art religieux à l’exposition universelle de Chicago et exécute une fresque et des vitraux pour l’abbaye de Cordemoy[4] ainsi que des vitraux pour le Carmel de Jambes et pour l’église Saint-Symphorien[5].
En 1935, il participe à l’exposition universelle de Bruxelles. Il y réalise plusieurs fresques monumentales pour le pavillon du verre[6] d’Art avec son élève Nicolas De Staël [7], le pavillon de l’Agriculture[8], du Gaz[9] et pour la Chapelle « Maris Stella ».
En 1937, il conçoit des vitraux pour le pavillon du Congo Belge à Paris.
Dans les années 1930, Il crée également uns société d’ensemblier-décorateur et réalisera des meubles de style art-déco aux lignes sobres.
En parallèle à sa carrière d’artiste, il enseigne à l’Académie de Saint-Gilles, à l’école Bischoffsheim (section décoration) ainsi qu’à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles en composition monumentale.
De 1940 à 1945, les circonstances d’austérité mettent temporairement fin à sa production d'œuvres monumentales. Il cherche une technique dérivée du procédé de la fresque en travaillant sur papier mouillé avec des cartouches qu’il composait à base de pigments.
Durant la guerre, Géo De Vlamynck s’engage dans la résistance.
De 1950 à 1965, il remporte plusieurs concours pour l’ornementation de bâtiments publics et reprendra l’exécution de grands ensembles de décoration monumentale.
En 1953, il réalise la mosaïque monumentale (15 m x 2,70 m) « les Naïades »[10] au bassin de natation du Neptunium à Schaerbeek[11].
En 1956, il réalise la peinture murale pour la section « Préhistoire » du musée Royal d’Art et Histoire.
En 1957, il exécute une mosaïque de terre cuite à l’athénée Royal de Welkenraedt, ainsi que des peintures murales pour la piscine de Salzinnes à Namur qui furent détruite en 1992[12].
En 1962, il réalise un vitrail pour la Chapelle de la vierge pour la Basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg[13].
En parallèle, a sa carrière de muraliste et de professeur, il peint et dessine des œuvres de plus petits formats.
Il s’éteint à Koekelberg en 1980.