Né en 1840, il reçoit à partir de 1850 une formation à l'Académie des beaux-arts de Vienne auprès de Johann Fischbach et est proche de Fritz Schider[1]. Il vit pendant deux ans à Munich, où il attire l'attention de Karl von Piloty, qui devient son mentor pendant la première moitié des années 1860[2]. Il voyage ensuite en Europe, et séjourne successivement à Londres, Paris et Rome, afin de parachever ses études. Puis il revient s'installer à Vienne en 1869. Cette année-là, il se marie avec la Munichoise Amalie Franziska Roithmayr, mais celle-ci décède dès 1873[3].
Hans Makart a exercé une influence significative sur la peinture, la mode, le style et la décoration théâtrale à l'époque de l'Empire austro-hongrois. C'est une figure célèbre de la culture viennoise. Son importance était considérée par ses contemporains comme équivalente à celle d'un Rubens quelques siècles auparavant. Son influence picturale était relativement conformiste et a suscité ensuite en réaction le mouvement de la Sécession viennoise animé notamment par Klimt[4] (bien que celui-ci ait débuté comme décorateur dans l'équipe de ce Hans Makart et en ai été influencé)[5].
On connaît quatre autoportraits de l'artiste, dont l'Autoportrait face au chevalet, probablement réalisé pendant son séjour à Munich. Ce dernier est empreint du mythe de la bohème et a été sans doute influencé par son séjour à Paris[6].
Il meurt relativement jeune, à 44 ans, en octobre 1884, de conséquences de la syphilis[2],[5].
Œuvre
1870: Abundantia. Les dons de la terre, huile sur toile, 162 × 447 cm, Musée d'Orsay, Paris[7]
1863-1864: Sieste à la cour des Médicis (Siesta at the Medici s' Court), musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, collection d'Alexandre von Stieglitz, huile sur toile.
La Mort de Cléopâtre, Museumslandschaft Hessen Kassel, Neue Galerie, Cassel.
La Lettre d'amour, collection privée.
vers 1878: Portrait de Clothilde Beer, huile sur toile, au musée de Salzbourg.
vers 1880: La Fauconnière, huile sur toile, 106,3 × 79,8 cm, à la Neue Pinakothek de Munich. Durant le Troisième Reich, elle a appartenu au ministre Hermann Göring, offerte par Adolf Hitler à son affidé en 1938 pour son anniversaire[8].
Bibliographie
Jacques Le Rider: L'Époque de Hans Makart et Adolf Wildbrandt, in Freud, de l'Acropole au Sinaï: Le retour à l'Antique des Modernes viennois, éditeur: PUF, collection Perspectives germaniques, 2002, (ISBN213051958X)
Expositions
1972: Makart, à la Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden.
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