Fils d'un inspecteur du chemin de fer de la Compagnie d'Orléans, Henri-Lucien Doucet étudie à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jules Lefebvre et Gustave Boulanger. Il remporte le grand prix de Rome en 1880[4].
Ses œuvres dépeignent surtout des scènes mondaines essentiellement parisiennes dans le sillage de Jean Béraud, dans un réalisme d'abord audacieux et qui s'assagit par la suite. Il se distingue aussi comme pastelliste pour ses portraits. Son tableau Après le bal (1889) est un sujet galant où on peut déceler une influence de l'Olympia d'Édouard Manet, peint plus de 25 ans plus tôt. Parmi ses portraits, on peut citer ceux de Célestine Galli-Marié en Carmen (1884, musée des Beaux-Arts de Marseille), la Princesse Mathilde et Mes parents (1890, musée des Beaux-Arts de Lyon) ainsi qu’Une Espagnole (musée de Pontoise), et celui de Betty[réf.nécessaire] du cabaret Le Chat Noir en 1889.
Il reçoit une médaille de première classe pour un pastel au Salon de 1889, et est décoré de la Légion d'honneur en 1891.
Après avoir enseigné à l'Académie Julian, Henri-Lucien Doucet exerçait à sa mort les fonctions de professeur de dessin à l'École polytechnique. Il meurt dans son appartement de la rue Lauriston dans le 16earrondissement de Paris.
Archives de Paris, état-civil numérisé du 16earrondissement, acte de décès no1410 de l'année 1895. Le peintre meurt à son domicile situé 5, rue Lauriston.
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