Henri-Émile Rogerol, né à Douai (Nord) le et mort dans la même ville le , est un peintre, sculpteur et céramiste français.
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Henri-Émile Rogerol naît dans une famille modeste d’artistes. Son arrière-grand-père est potier d'étain et a un atelier situé rue Gambetta à Douai où il travaille l'étain avec quatre ouvriers. Plusieurs de ses œuvres sont conservées dans les musées de Douai.
Il est le frère cadet du peintre et sculpteur Maurice Rogerol (1873-1946), également élève des écoles académiques de Douai.
De 1892 à 1894, il suit les cours des écoles académiques de Douai et le cours de sculpture et de modelage d'André Laoust. De 1894 à 1898, il est reçu parmi les premiers au concours d’entrée à la Manufacture nationale de Sèvres. Il y passe quatre années.
En 1898, il ouvre un petit atelier de céramique d’art, mais le saturnisme[1] l’oblige à interrompre ses travaux et à retourner à Douai.
En 1902, il crée un atelier de sculpture d'ornement en plâtre et staff qui emploie une trentaine de compagnons. De nombreuses maisons douaisiennes possèdent encore des décors sortis de cet atelier.
En 1907, il installe un four à bois au fond du jardin dans sa maison de la place du Barlet pour sa production de céramiques.
En , il épouse Louise Martinage, premier prix de piano et de chant au conservatoire de musique de Douai, professeur et soliste de La Lyre, société chorale de Douai. Pour sa maison du no 29 place du Barlet, il orne la façade de feuilles de fougères et, au-dessus de la porte d’entrée, d'un buste d’une jeune fille aux bras chargés de feuilles et de roses auxquelles se mêle sa chevelure.
Entre 1914 et 1916, il est interné civil en Allemagne à Holzminden. Il est attaché à un poteau comme sanction pour avoir fumé dans une baraque[2]. Malade, il est envoyé en Suisse de 1916 à 1917 à Engelberg et à Lausanne.
Il se réfugie au Mans de 1943 à 1945.
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