Henri Lemaire suit une formation artistique à l'Académie des beaux-arts de Valenciennes et subvient à ses besoins en effectuant différents travaux de bureau, chez un notaire, puis dans un bureau de loterie. Ayant obtenu une bourse pour poursuivre ses études à Paris, il entre dans l'atelier du sculpteur Pierre Cartellier à l'École des beaux-arts de Paris en 1816, et en gardera une tardive influence néoclassique. En 1819, il obtient un second prix de Rome pour Énée blessé, guéri par Vénus, puis il est lauréat du premier grand prix de Rome de 1821 en sculpture pour son bas-relief Alexandre dans la ville des Oxydraques[1]. Il débute au Salon de 1827.
Lemaire sculpte le bas-relief Le Jugement dernier pour le fronton de l'église de la Madeleine à Paris. Il est l'auteur du Monument à La Tour d'Auvergne pour la ville de Quimper, dont le bronze fut envoyé à la fonte par le régime de Vichy.
Il est élu à l'Académie des beaux-arts en 1845[2] et nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris le , en remplacement de David d'Angers[3].
Il est élu député de la 3ecirconscription du Nord de 1852 à 1863, siégeant dans la majorité soutenant le Second Empire.
1835: La Tragédie, sculpture ornant le tombeau de Mademoiselle Duchesnois (1777-1835), comédienne née à Valenciennes. Paris, cimetière du Père-Lachaise (30edivision). Modèle en plâtre au musée des Beaux-Arts de Valenciennes.
1837: Monument à François de Chevert, Verdun, place Chervert[5].
1838: Henri IV, haut-relief équestre en bronze. Destiné à remplacer le bas-relief en plâtre du fronton de la porte centrale de l'hôtel de ville de Paris depuis 1815. Ce vestige de l'incendie de 1871 porte encore les traces des balles et des leviers en fer destinés à l'arracher de son socle par les Communards. Paris, musée Carnavalet[6].
1838: La Religion consolant les prisonniers, Lille, palais de justice.
1839: Le général Claude Corbineau, galerie des Batailles du château de Versailles.
1839: Jean-Baptiste Kléber, buste en marbre, château de Versailles, galerie des Batailles.
1839: Louis XIV, roi de France et de Navarre, château de Versailles.
1827: La Vierge, L'Enfant Jésus et Saint Jean-Baptiste; Le Laboureur de Virgile ou Le Laboureur des géorgiques; Le Duc de Bordeaux; Jeune fille jouant avec un papillon, marbre d'après Canova[9].
1831: La Jeune Fille au serpent; Louis-Philippe.
1846: Tête de Vierge.
1847: Archimadas se préparant à lancer le disque;
1857: Tête de Christ.
Récompenses et distinctions
1819: second prix de Rome pour Enée blessé, guéri par Vénus.
1821: grand prix de Rome pour Alexandre dans la ville des Oxydraques, bas-relief.
Catherine Granger, L'Empereur et les Arts: La Liste civile de Napoléon III, Paris, École des chartes, 2005 (ISBN9782900791714) (books.google.com en ligne).
Béatrice Bouvier, Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts. t.3, 1821-1825, Paris, École des chartes, 2003 (ISBN9782900791660) (books.google.com en ligne).
«Henri Lemaire», dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
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