Henri (ou Henry) Marcellin Auguste Bougenier est élève à l'école des beaux-arts de Valenciennes dans l'atelier de Jacques-François Momal. Il obtient une médaille en 1821. Il se rend alors à Paris pour se perfectionner et fréquente l'atelier d'Antoine-Jean Gros (1771-1835), et noue une amitié avec Guillaume Guillon Lethière chez qui il occupa un atelier au no9 rue Childebert[2].
Durant son séjour rue Childebert, vers 1840, ses camarades, dont Tony Johannot, s'amusèrent à moquer son nez qu'ils jugeaient proéminent. Ils décidèrent de le caricaturer sur les murs du quartier. L'un de ces graffitis exécuté au pochoir s'est retrouvé au dessous de la corniche supérieure du 2 place du Caire, intégré au décor de la façade par Joseph Garraud (1807-1880) en signe d'hommage, et est toujours visible[3],[4].
Au début de sa carrière, il peignait surtout des sujets religieux et historiques, et vendait fort bien ses peintures aux archevêchés. Il était en amitié avec Géricault et de Bonnington[5].
Il commence à exposer à Douai puis à Valenciennes. Enfin, au Salon de Paris en 1844, 1845 et 1850[6].
À partir de 1856, il s'installe, boulevard de Bonne-Nouvelle, comme photographe[7] et, en cette qualité, fut appelé à se rendre à Saint-Pétersbourg. Il photographie des monuments et des sculptures de grandes tailles. Il fut pionnier en ce domaine[8].
Coté peinture, il poursuit une activité de copistes de maîtres anciens pour l'État français (1862-1864)[9].
Son atelier et ses collections passèrent en vente en avril 1866 et en mars 1877[10].
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