Henry Ossawa Tanner (né le – mort le ) est un peintre afro-américain qui atteignit la renommée internationale pour ses peintures de paysages et d'inspiration religieuse.
Henry Ossawa Tanner[1] est né à Pittsburgh[2], en Pennsylvanie, de Benjamin Tucker, pasteur de l’African Methodist Episcopal Church, et de Sarah Miller Tanner, enseignante[3]. Tanner était l'aîné de cinq[4] enfants. En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. Dès 1876, il se met à dessiner des paysages et des animaux vus au zoo de Philadelphie[5]. De 1879 à 1885, il suit des études à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et a pour professeur Thomas Eakins[6], Thomas Hovenden[7] et William Merritt Chase[8].
Débuts
Henry Ossawa Tanner ouvre son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie[9]. En 1888, il s'installe à Atlanta où il ouvre un studio de photographie et parallèlement, enseigne le dessin à l'Université Clark[10]. Une exposition de ses œuvres organisée par l'évêque méthodiste Joseph Crane Hartzell(en) et son épouse[11] lui permet de recueillir suffisamment d'argent pour fuir les États-Unis dont le racisme ambiant le décourage[12].
Installation en France
En 1891, Henry Ossawa Tanner voyage en France, où il s'installera[13], il s'inscrit à l'Académie Julian[14] où il étudie la peinture avec Jean-Joseph Benjamin Constant et Jean-Paul Laurens[15] puis rejoint l’American Art Students Club de Paris. Il vient à Étaples en 1900, là où se trouve la colonie artistique d'Étaples, sur les conseils de son ami Paul Dessart. Il est ami avec Eanger Irving Couse.
Tout en vivant en Normandie, il garde un studio rue de Fleurus à Paris[16].
En 1897, Henry Ossawa Tanner sort de l'ombre lorsque le gouvernement français achète sa peinture "The Raising of Lazarus" exposée au Salon de Paris[18].
Par ses peintures d'inspiration religieuse, il obtient une réputation internationale[19].
En 1927, il sera le premier afro-américain à être élu membre de l'Académie américaine des beaux-arts[11].
En 1899, Henry Ossawa Tanner épouse, à Londres, Jessie M. Olssen, une chanteuse d'opéra d'origine suédoise et écossaise, ils ont un enfant unique Jesse Ossawa Tanner[20], né en 1903[11].
Mort
Henry Ossawa Tanner, veuf, meurt le , à son domicile, au no43, rue de Fleurus, dans le 6earrondissement de Paris[21]. Il repose au cimetière de Sceaux aux côtés de son épouse[16].
Darrel Sewell, Henry Ossawa Tanner, éd. Rizzoli Libri(en), 1991,
Marcia M. Mathews, Henry Ossawa Tanner: American Artist, éd. University of Chicago Press, 1995,
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Will South, A Missing Question Mark: The Unknown Henry Ossawa Tanner, article publié dans la Revue Nineteenth-Century Art Worldwide[35], 2009[24],
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Jared Michael Lowe, Henry Ossawa Tanner: The Influencer of Many, article paru sur le magazine Ebony, le [18]
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Naurice Frank Woods Jr, Henry Ossawa Tanner: Art, Faith, Race, and Legacy, éd. Routledge, 2017,
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Musée du Touquet-Paris-Plage, Lumière d’Opale: Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75p. (ISBN978-2-9580069-0-7), p.31
Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale: Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75p. (ISBN978-2-9580069-0-7), p.45
(en-US) Woods, Naurice Frank., «Henry Ossawa Tanner's Negotiation of Race and Art: Challenging ‘The Unknown Tanner», Journal of Black Studies, vol. 42, , pp. 887–905 (lire en ligne)
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