Henry, Pierre, Villierme (né le à San Francisco et mort le à Ojai, Californie) est un artiste peintre américain, californien, de père français, dont l’œuvre est associée aux écoles d’Expressionnisme abstrait et du Mouvement figuratif de l’Ecole de San Francisco (‘Bay Area Figurative Movement’).
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Villierme est considéré comme faisant partie de la "Second Generation" des membres du ‘Bay Area Figurative Movement’ de l'Ecole de San Francisco. Il commença à se faire connaitre par une série d’expositions réussies dans des galeries de San Francisco à la fin des années 50.
De la fin des années 50 aux années 80, Villierme vécut près de Los Angeles et travailla dans diverses activités professionnelles tout en continuant à peintre et à sculpter chez lui, mais n’exposa pas ; il ne reprit des expositions qu’à la fin des années 80[1].
Henry Villierme était né à San Francisco, Californie, en 1928. Son père, Louis Justin Henri Faustin Villierme (Tahiti, 1904 – San Francisco, 1967), était membre d’une famille française originaire de Lorient qui s’était installée à Tahiti, Polynésie française ; son père immigra ensuite aux Etats Unis, en Californie.
Après le décès prématuré de sa mère, Emilia, Henry fut confié avec ses deux jeunes frères à une de leurs tantes à Tahiti. Après quelques années, Henry revint à San Francisco en 1939 pour poursuivre ses études secondaires et supérieures. Du fait de sa parenté, Henry Villierme parlait français.
Pendant la Guerre de Corée, Henry Villierme servit dans l’armée américaine comme infirmier sur le front, ce qui lui valut d’être décoré de la Bronze Star par l’armée américaine en 1951. A son retour aux Etats Unis et sa démobilisation, Henry Villierme s’inscrivit au California College of the Arts and Crafts d’Oakland, Californie, au titre du G.I. Bill.
A Oakland, au California College of Arts & Crafts, il rencontra Barbara Albers en 1953, avec laquelle il se maria en 1954. Ils eurent quatre enfants, Frank, Julianne, Paul and Claudia. A la fin des années 50 ils déménagèrent en Californie du sud, d’abord à Hermosa Beach, Comté de Los Angeles, puis, plus tard, à Ojai, Comté de Ventura. Henry Villierme y décéda en mars 2013.
Villierme attribuait son intérêt intial pour l’art à une « expérience de travail dans un magasin de peinture et d’essais d’harmonisation de couleurs dans la décoration intérieure ». Il créditait aussi son sejour en Extrême-Orient, où il avait été attiré par l’esthétique japonaise et « l’intérêt pour les valeurs artistiques » qui faisait partie du mode de vie des japonais. ."[2]
Au California College of Arts and Crafts (‘CCAC’) Villierme étudia sous les conseils de professeurs dont certains devinrent célèbres, tels que David Park, Harry Krell, Elmer Bischoff et, surtout, Richard Diebenkorn. Outre l’Ecole de San Francisco, une des premières influences de Villierme fut le peintre abstrait et calligraphe japonais Saburō Hasegawa, qui s'était installé à San Francisco. Villierme obtint une licence de peinture d’art au CCAC, et suivit aussi différents autres cours en compagnie d’autres étudiants tels que Robert Downs, Manuel Neri et Bruce McGaw.
Les peintures de Villierme attirèrent l’attention dès ses débuts. En aout 1957 Villierme obtint le deuxième prix du Festival d’Art du Square Jack London d’Oakland pour son tableau «Route» (‘Highway’)[3]. En novembre de la même année, son tableau “Vue du lac» (‘Lake View’) obtint la première place à la septième exposition de peinture et sculpture du Richmond Art Center, alors que d’autres exposants déjà connus, tels Richard Diebenkorn, Nathan Oliveira et David Park n’obtenaient que des accessits. [4].
Villierme fut également invité à exposer a l’exposition «The Next Direction» (‘La prochaine direction’) organisée par le musée d’art d’Oakland, avec d’autres artistes comme McGaw, Park, Bischoff et Diebenkorn[5]. Il obtint ensuite un autre prix a l’exposition annuelle ‘Artistes de Los Angeles et de ses environs' de 1958 du Musée d'Art du comté de Los Angeles pour son tableau ‘Landscape’ (‘Paysage’)[6].
Des œuvres d’Henry Villierme furent également exposées au San Francisco De Young Museum et au Musée d’Art moderne de San Francisco.
Les tableaux de Villierme sont généralement de style réaliste, tendant vers le cubisme et, parfois, l'abstraction, avec usage de larges plages de couleurs vives. Villierme travaillait souvent sur la base de croquis faits en plein air, qu’il mettait de coté pendant un mois ou plus avant de commencer à les peindre[5].
Ses sujets les plus fréquents sont les vastes paysages vallonnes de la Vallée Centrale (États-Unis) de Californie. Il est aussi connu pour ses portraits et certaines natures mortes (cf. 'Matin gris'[7]), qu’il réalisait plutôt sur un format plus petit d’un pied carré.
En 1992, Richard Diebenkorn dit à propos de Villierme, « La peinture de Villierme avait, et a toujours, une compréhension instinctive de cette activité humaine universelle par laquelle des couleurs sont appliquées sur une surface »[8].
A la fin des années 50 Henry Villierme et sa femme quittèrent la baie de San Francisco pour s’installer en Californie du sud, pour gagner leur vie et élever leurs enfants. Richard Diebenkorn commenta plus tard cette décision de Villierme, disant «de tous les étudiants en peinture du California College of Arts and Crafts qui auraient pu abandonner mon enseignement, Henry fut celui dont la défection m’affecta le plus durement»[9]
A la fin des années 80, Henry Villierme cessa progressivement son travail et reprit la peinture de façon plus active. Ce retour culmina avec sa participation à l’exposition organisée en 2006 par le musée de Bolinas, près de San Francisco, dans le Comté de Marin, sur les peintres figuratifs de l’Ecole de San Francisco des années 50 et 60.
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