Elle est l'auteure de scènes de genre, de portraits et de peintures d'histoire.
Biographie
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Hortense Haudebourt-Lescot est connue sous trois noms successifs. Le premier est celui de sa naissance: née le sous le nom d’Antoinette Hortense Cécile Viel, elle est la fille de Jean-Baptiste Viel, parfumeur et bourgeois de Paris et de Cécile Lejeune[2], mariés en 1778 à Paris[3].
Durant le Premier Empire, elle signe ensuite ses œuvres du nom de « Lescot », qui est le patronyme de son beau-père et sous lequel elle se fait connaître initialement. Devenue veuve en 1786, sa mère avait épousé en secondes noces le pharmacien Jean Louis Lescot (1754-1843), originaire d’Argentan, dans l’Orne. Le mariage a lieu à Paris le [4] et le couple s’installe au 14, rue de Gramont où se déroule sa jeunesse[5].
En , elle épouse à son tour Louis Pierre Haudebourt, architecte à Paris[6], d’où est issu un fils, Louis Philippe Léon Haudebourt, né en décembre de la même année[7].
Le couple s'installe quelques années après dans le quartier de la Nouvelle Athènes. Elle y reçoit notamment l'élite artistique et littéraire de la capitale ainsi que de nombreuses vedettes du monde du spectacle.
Connue sous le nom de MlleLescot, puis sous celui d’Hortense Haudebourt-Lescot, elle meurt dans le 2earrondissement de Paris le [8], à la survivance de son époux, également mort au 11, rue La Bruyère dans le même arrondissement, en 1849[9].
Enfin, sa mémoire demeure attachée au 14, rue de Gramont, où se situent à la fois le domicile de sa jeunesse et la pharmacie de son beau-père, Jean Louis Lescot. Représentative des styles Empire et Restauration, la devanture de cette ancienne officine est répertoriée comme une œuvre d’art[10] et conservée depuis 1912 à Paris au musée Carnavalet[11].
Carrière artistique
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Hortense Haudebourt-Lescot, Autoportrait à la palette, huile sur toile, localisation inconnue.
Elle est élève de Guillaume Guillon Lethière (1760-1832) et la peintre attitrée de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), duchesse du Berry[12].
Certaines de ses œuvres sont conservées à Paris au musée du Louvre, à Toulouse au musée des Augustins et à Château-Thierry au musée Jean de La Fontaine.
Son Autoportrait à la palette, non localisé, vendu pour 80 548euros frais inclus[13] lors de la dispersion d'une partie du mobilier du château de Digoine à l'hôtel Drouot à Paris, le , a représenté, au moment de la vente, le record mondial pour une œuvre de l’artiste[14],[15],[16].
Œuvres dans les collections publiques
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Williamstown, Clark Art Institute: Scène dans une auberge de campagne italienne ou Autoportrait de l'artiste et de son époux en voyage de noces, 1821 ou 1825, huile sur toile 51 × 61 cm[18]
Châteauroux, Musée Bertrand: La Prière pendant l'orage [peut-être Le Vœu à la Madone après la tempête], Salon de 1817:
Château-Thierry, musée Jean de La Fontaine: Le Meunier, son Fils et l'Âne, huile sur toile[26].
Cherbourg, musée Thomas-Henry: Jeune paysanne en prière (ou Prière à la vierge, Paysanne dans la campagne romaine), v. 1820-1835, huile sur toile, 32,9 × 24,6 cm[27];
Dijon, musée des Beaux-Arts: La Fontaine sainte, huile sur toile, 50 × 41 cm[29];
Eu, musée Louis-Philippe: Marie d'Orléans, duchesse de Longueville, copie d'après Hyacinthe Rigaud, commande par Louis-Philippe pour le château d'Eu en 1835, huile sur toile, 61 × 53,5 cm[30];
Fontainebleau, château de Fontainebleau:
Le Baisement des pieds de la statue de Saint-Pierre dans la basilique Saint-Pierre de Rome, 1812, huile sur toile.
Diane de Poitiers demande à François 1er la grâce de son père, 1819, huile sur toile, 210 × 112 cm (dépôt du musée du Louvre)[31];
Montpellier, musée Fabre: Le Meunier, son Fils et l'Âne, Salon de 1819, huile sur toile[32].
Paris:
bibliothèque-musée de l'Opéra: Portrait de Daniel-François-Esprit Auber, vers 1827, huile sur toile, 115 × 88 cm[33].
La Générosité de la duchesse d'Angoulême (1821), localisation inconnue.
Portrait d'Hortense Baller, future MmeJacob-Desmalter (entre 1832 et 1837), Paris, musée du Louvre.
Notes et références
FranceArchives, (organisation)
Familysearch, Paris, reconstitution chronologique des actes de naissances, vue 733/3150: naissance à Paris, paroisse Saint-Sauveur, le , baptême le 15, d'Antoinette Hortence Cécile, fille de Jean Baptiste Viel, bourgeois de Paris et de Cécile Lejeune, rue Beaurepaire. Parrain: Pierre Antoine Depréaux, chevalier. Marraine: Hortence Baillon, épouse d'Antoine Arnaud, maître horloger paroisse Saint-Sulpice. Acte en ligne.
Fiche d'état civil reconstitué sur Filae: , paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Ville l'Évêque, mariage à Paris entre Jean Baptiste Viel, parfumeur et Cécile Lejeune.
AD75 V10E vol/7, : mariage le 22 thermidor an 2 entre Jean Louis Lescot, fils de Jean Louis Lescot et de Jeanne Hatesse, et Cécile Lejeune, veuve de Jean Baptiste Viel, fille de Louis Lejeune et de Marie Angélique Romerie.
Reçu maître en pharmacie le 19 floréal an 3, , Jean Louis Lescot s'établit tout de suite dans la rue de Grammont: Persée, article en ligne.
Relevé collaboratif Geneanet, RE/LVIII/15, étude de Me Fourchy Antoine-Jules, notaire à Paris. Type d'acte, en date du : mariage entre Haudebourt Louis Pierre et Viel Antoinette Hortense.
Relevé partenaire Filae: Louis Philippe Léon Haudebourt, né le à Paris.
Fiche d'état civil reconstitué sur Filae: Viel Antoinette Cécile Hortense, décédée le , Paris, 2e.
Familysearch, Reconstitution chronologique des actes de décès, Série V.2E, 1630-1859, vue 589/3227: Louis Pierre Haudebourt, architecte décédé le , 11, rue Labruyère à Paris, à l'âge de 60 ans et demi, né à Paris, veuf Viel.
Sur l'architecture de la pharmacie Lescot sous l'Empire et la Restauration: La Revue de Paris, , p.818 (en ligne sur Gallica).
«Enrichissements de la bibliothèque-musée de l'Opéra. 2010‑2012», Revue de la Bibliothèque nationale de France, , p.89-94, article no2013/1 (no43) (lire en ligne).
(en) Melissa Hyde, «Peinte par elle-même? Women artists, teachers and students from Anguissola to Haudebourt-Lescot», Arts et Savoirs, no6 «Women’s portraits of the self», (lire en ligne).
Paul Menoux, «Le fameux salon d'Hortense Haudebourt-Lescot», Dossier de l'art, , no286, pp.20-21 [lire en ligne].
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