Hugo Lederer, né le à Znaïm (Margraviat de Moravie) et mort le à Berlin, est un sculpteur allemand, artiste de l'Art nouveau et professeur d'art.
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K. K. Technical School for Ceramics, Znojmo (d) (- ![]() |
Maîtres |
Robert Toberentz (en), Johannes Schilling (depuis ), Christian Behrens (en) (depuis ) ![]() |
Distinctions |
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) Docteur honoris causa de l'université de Wrocław Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () ![]() |
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De 1884 à 1888, Hugo Lederer fréquente l'école professionnelle de la céramique de Znaïm[1].
En 1891, il travaille dans l'atelier du sculpteur Johannes Schilling à Dresde, en 1892 auprès de Christian Behrens à Breslau et de Robert Toberentz à Berlin en 1893. En 1895, il devient sculpteur indépendant et s'installe à Berlin[1].
De 1909 à 1940, il est membre de l'Académie prussienne des arts de Berlin[2].
En 1919, après la Première Guerre mondiale, il succède à Ernst Herter à la tête de l'Académie des arts, charge qu'il assume pendant l'entre-deux-guerres jusqu'en 1936 et en , il anime un atelier de maître[3].
L'œuvre qui lui vaut une renommée mondiale est la statue monumentale de Bismarck (15 mètres de hauteur) pour la ville de Hambourg réalisée en 1906 en collaboration avec l'architecte Emil Schaudt[4], connue sous le nom de monument de Bismarck. Il est également le créateur de la statue équestre de Frédéric III à Aix-la-Chapelle, du monument Liszt à Weimar, de la fontaine Fechterbrunnen dans la cour de l'université de Breslau et de nombreux bustes. Il crée le Mémorial aux morts à la guerre (Denkmal für die Gefallenen) pour l'Université de Berlin, qui est inauguré en juillet 1926[3].
Il eut comme élèves les sculpteurs Josef Thorak, Emy Roeder, Gustav Seitz, Hans Mettel et Katharina Heise, qui, pour la plupart, furent pourchassés ou persécutés par le régime nazi pour pratique d'art dégénéré. Hugo Lederer, lui-même, n'eut plus de commande de la part du régime hitlérien à partir de 1933.
Fatigué et malade, il meurt le à Berlin.
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