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Hélène Oettingen[1], née en Ukraine le et morte à Paris 14e le [2], est une artiste peintre et femme de lettres française.

Hélène Oettingen
Naissance

Stepanivka (Ukraine)
Décès
(à 65 ans)
14e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière parisien de Bagneux
Nationalité
Française
Activités
Peintre, poétesse, écrivaine
Formation
Académie Julian
Lieux de travail
France, Paris (-)

Elle est également connue comme poète sous le pseudonyme de Léonard Pieu, comme romancière sous le pseudonyme de Roch Grey et comme peintre sous le pseudonyme de François Angiboult[3].


Biographie


Hélène Oettingen est la fille de la comtesse polonaise Elena Miaczinska, partie pour l'Europe occidentale en 1902 avec son cousin le peintre Serge Férat, après son divorce du baron Otto von Oettingen, officier du tsar. Tous deux très fortunés, recevant d'abondants revenus de Russie, deviennent les mécènes de la bohème parisienne : Max Jacob, Modigliani, Survage dont elle fut l'amante, viennent chez eux pour y prendre leurs repas et se chauffer.

Le Papillon bleu, 1916-1917, Francois Angiboult
Le Papillon bleu, 1916-1917, Francois Angiboult

Hélène Oettingen étudie dans les années 1900 à l'Académie Julian et tient dans les années 1910 un salon « artistico-littéraire » où se retrouve toute l'avant-garde russe et française. Elle joue un rôle important avec Serge Férat dans la survie de la revue Les Soirées de Paris dirigé par Apollinaire et en recevant dans son salon du 229 boulevard Raspail à Paris « ceux qui ont ou auront un nom dans la peinture, le poésie et la musique moderne ».

En 1917, après la Révolution russe, le nouveau régime séquestre sa fortune et la baronne doit réduire son généreux train de vie. Elle continue à écrire, mais son travail ne lui suffit pas pour vivre. Sur les conseils d'Apollinaire et de son amant Soffici, rencontré à Florence à son départ de Russie et retrouvé à Paris en 1903 à La Ruche, elle avait acheté avec Férat neuf toiles et cinq dessins au douanier Rousseau en 1910. Leur vente subviendra à ses besoins jusqu'à sa mort. En 1935, elle quitte le boulevard Raspail et meurt d'une leucémie en 1950.

Dans Fin du monde, Soffici la décrit comme « l'une de ces femmes désastreuses, de la race des héroïnes des poèmes de Pouchkine, de Lermontov, des romans de Dostoïevski et autres écrivains russes[4]. »


Expositions



Publications



Notes et références


  1. Dite aussi baronne Hélène d'Oettingen.
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 3009, vue 23/31.
  3. Brigitte Léal, Dictionnaire du cubisme, dl 2018 (ISBN 978-2-221-21991-1 et 2-221-21991-0, OCLC 1057365695), p. 543-544
  4. Source : Catalogue, L'École de Paris 1904-1929 au Musée d'Art Moderne en 2000-2001 et Paris-Russe 1910-1960, Palace éditions.

Bibliographie



Liens externes



На других языках


[de] Hélène Oettingen

Hélène Oettingen, seltener Hélène d’Oettingen, (* 1886 in Venedig, Königreich Italien, nach anderer Quelle am 21. Mai 1885 in der Ukraine; † 1950 in Paris) war eine französische Malerin und Schriftstellerin mit baltischen Wurzeln. Einige Mythen, meist von Oettingen selbst verbreitet, konnten bis heute nicht verifiziert werden.

[en] Hélène Oettingen

Helen Oettingen ( 1887 Ukraine or Venice - 1950 Paris) was a French painter and writer.
- [fr] Hélène Oettingen



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