Jacques-François Chéreau né le à Paris où il est mort le , est un graveur et marchand d'estampes français.
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François Étienne Joubert (d) ![]() |
Lieu de travail |
Paris (- ![]() |
Père |
François II Chéreau (d) ![]() |
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Issu d'une famille de graveurs originaire de Blois, Jacques-François est le fils de François II Chéreau (1717-1755), lequel tint boutique avec sa mère Marguerite, veuve de François Chéreau, installée dans le quartier de la rue des Mathurins-Saint-Jacques à Paris, à l'enseigne « Aux deux piliers d'or »[1].
Le 31 mars 1768, par le biais de sa mère Geneviève-Marguerite, la vente des biens inventoriés de son père Francois II Chéreau (mort le 22 février 1755) est effective, permettant à Jacques-François de commencer commerce[2].
Le 6 février 1769, il épouse à Paris, Louise Foy[s] de Vallois (1749-1771), exerçant l'activité de graveur, dont une fille, Anne-Louise, né le 20 avril 1771[3].
En décembre 1773, il rachète une partie des planches provenant du graveur Laurent Cars. En août 1776, son grand-père maternel, Jacques Chéreau (1688-1776), lui vend pour 24 000 livres tournois (une somme importante à l'époque), son fonds de planches gravées et d'épreuves.
En 1787, Jacques-François Chéreau se retire du commerce ; son fonds, qui comptait des dizaines de milliers de planches, estampes et plaques, fut vendu au graveur lyonnais François Étienne Joubert (?-1850), avec le pas-de-porte, la marque et le livre de comptes. En 1821, Joubert publie un Manuel de l'amateur d'estampes avec le matériel du fonds Chéreau[4],[5].
Chéreau se retire au début de l'année 1794 au Mesnil-Aubry, près d'Écouen, tout en conservant son domicile à Paris, rue de Seine. Son corps est retrouvé dans la Seine à Meudon le 16 mai 1794, deux semaines après la condamnation à mort de son gendre Martin de L'Agenais par le Tribunal révolutionnaire[6].
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