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Jacques Cordier, né le à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) et mort le à Lyon, est un peintre français.

Jacques Cordier
Biographie
Naissance

Bois-Colombes
Décès
(à 38 ans)
3e arrondissement de Lyon
Nom de naissance
Jacques Georges Cordier
Nationalité
Française
Activité
Peintre
Autres informations
Site web

Biographie


Jacques Cordier intègre en 1943 l’école communale de la rue Lepic. L'école ne l'intéresse pas à l'exception du dessin où il excelle. Petit fils du sculpteur Charles Cordier (1827-1905), il se dirige également vers une carrière d'artiste peintre. Ses parents acceptent ce choix mais à condition qu’il devienne enseignant. Il se forme alors au collège de la rue Manin en préparation spécialisée[1].


Les encres de Chine


Ses premiers travaux sont des paysages de Paris et des alentours à l'encre de Chine. Il les expose aux murs des restaurants où travaille son père, notamment au Liberty, célèbre cabaret de Gaston Baheux, où il vend son premier tableau à Jean Prodhon, propriétaire des parfums Carven. La vente de ses tableaux auprès d'un petit groupe fidélisé lui assurant un revenu régulier, Cordier abandonne ses études pour se concentrer sur son art. Ses premières feuilles à l’encre de chine démontrent sa solide formation artistique. Sa fascination pour les lavis de l’époque Song et Yuan se retrouve dans ses œuvres monochromatiques. Les paysages retranscrits par les encres de chine de ses débuts sont majoritairement les rues de Paris et les bords de la Loire, plus tard l'Île de France, la Normandie et la Bretagne mais aussi Nice, Antibes et Saint-Tropez lors de ses vacances dans le Midi[1].


Peintures au couteau


Dans les années 1960, Jacques Cordier dépeint le Midi avec des couleurs plus éclatantes en utilisant non plus la brosse mais le couteau. Il s'en sert pour travailler la lumière dans ses tableaux, en étalant la pâte qu'il gratte, creuse, hachure jusqu'à la finiture de la composition[1].

Lors de son service militaire, en 1960, il contracte une double pneumonie et est exempté de la guerre d'Algérie.


Aquarelles et huiles des années 1970


Le , il se marie avec Simone Armando-Barbier, fille des propriétaires de l’hôtel de La Ponche à Saint-Tropez. En 1968, ils y ouvrent ensemble leur galerie personnelle. Simone Cordier l'aidera à choisir ses tableaux lors des expositions[2].

Pendant les années 1970, Jacques Cordier travaille essentiellement à l'aquarelle. Lorsqu'il peint à l'huile, il les travaille comme ses aquarelles pour donner un ton léger à ses tableaux. L'artiste cherche à travers ce support à dépeindre des atmosphères plutôt que des paysages réalistes[1].

Il meurt le à Lyon au volant de sa voiture[3], au moment où sa notoriété commençait à s'affirmer[4].


Expositions



Expositions collectives



Expositions personnelles



Décorations



Bibliographie



Notes et références


  1. Jean Paul Monery, Jacques Cordier, Imprimerie SPI, Septèmes-les-Vallons,
  2. Simone Duckstein, Hôtel de La Ponche : Un autre regard sur Saint-Tropez, 85-Luçon : Impr. Pollina, Le Cherche midi, , 207 p. (ISBN 978-2-7491-1242-8), p. 141-179
  3. (en + it + fr) Hommage à Jacques Cordier, Rome, (ASIN B0017ETWNO), Biography
  4. Le Delarge

Liens externes





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