Jacques Maret, né le à Nantua[1], mort le à Chartres, est un peintre, graveur, illustrateur et poète français.
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Élève de Victor Prouvé, Jacques Maret étudie l'art à l'Académie Julian. Il est mobilisé pour les deux guerres mondiales, et fait prisonnier durant la seconde[2].
Dès 1920, Jacques Maret conçoit des papiers collés qu'il contribue à populariser avec ses œuvres réalisées aux crayons de couleur d’écolier, comme ses Feuillets inutiles en témoignent[3]. Dans cette revue surréaliste et poétique qu'il édite de 1928 à 1977, ses gravures, dessins et poèmes côtoient des inédits de ces amis, tels Georges Pillement, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu, André Lhote, Michel Seuphor et Max Jacob qui, dès 1933, écrit dans la revue Arts et métiers graphiques que Jacques Maret est « un très grand peintre »[source insuffisante]. La critique accueille favorablement ces Feuillets fantaisistes et astucieux où la poésie rencontre le surréalisme[4],[5],[6].
De sensibilité surréaliste, bien que difficilement classable, et explorant la géométrie dans la composition de ses œuvres, il peint divers paysages et produit des gravures polychromes au burin[7]. Le Dictionnaire Bénézit en parle comme « l’un des plus grands savants graveurs de son époque »[6]. Toutefois, Pierre Andreu écrit qu'il n'a pas connu de son vivant la gloire qu'il aurait pu selon lui avoir[8]. André Salmon ajoute : « Il a beaucoup inventé, on l’a beaucoup pillé avant la célébrité. »[réf. nécessaire]
Il expose dans diverses galeries, dont la Galerie Zak, la Galerie de Paris, le Salon des Tuileries ou encore l'Art Institute of Chicago[2].
Il a publié plusieurs plaquettes, notamment Corps 9 (1938) et Bagages à l'arrivée (1962), d'une fantaisie qui rappelle Max Jacob et n'est pas sans rapport avec le surréalisme