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Jacques Rancourt, né à Lac-Mégantic au Québec en , est un poète, essayiste, traducteur et photographe québécois.

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Jacques Rancourt
Jacques Rancourt - mai 2018
Naissance (76 ans)
Lac-Mégantic (Québec), Canada
Nationalité Canadienne et française
Diplôme
Doctorat en lettres modernes
Activité principale
Poète, essayiste, traducteur et photographe
Distinctions
Prix Dante 2018
Auteur
Genres
Poésie

Œuvres principales

Poésie et traduction, essais, haïku et photo

Il vit à Paris depuis 1971.


Biographie


Né au Québec en 1946 et vivant à Paris depuis 1971, Jacques Rancourt est poète, traducteur et essayiste. Après une enfance et adolescence dans sa ville natale, il passe un baccalauréat en arts au séminaire de Sherbrooke puis revient enseigner au secondaire à Lac-Mégantic pendant deux ans.

En 1968, il part à Québec pour effectuer une licence en lettres à l'université Laval. Il participe alors à ses premières lectures de poésie dans la boîte à chansons Le Chantauteuil en compagnie notamment de Jean Royer et Louis Royer et de Pierre Morency.

À l'automne 1971, il va poursuivre ses études à Paris. Il y épousera en 1972 Marie-France Guy-Coquille, rencontrée auparavant à Québec, où elle était allée effectuer son internat en médecine.

Sous la direction de Michel Décaudin, il préparera une maîtrise de lettres sur la revue française de poésie Le Pont de l'épée, puis une thèse de doctorat sur la poésie africaine et antillaise de langue française d'après la période dite de la « Négritude », qu'il soutiendra en 1976, et publiera en 1982 sous le titre Poètes et poèmes contemporains : Afrique-Antilles.

À la même époque, à la demande de Jean Breton, poète, libraire et éditeur rencontré à Paris fin 1970, et du poète Serge Brindeau, il participe à la rédaction d'un important panorama de la poésie francophone, dirigé par Serge Brindeau et paru en 1973 sous le titre La poésie contemporaine de langue française depuis 1945[1],[2].

C'est le début d'un longue collaboration, au cours de laquelle il fera partie du comité de rédaction de la revue Poésie 1, publiera ses premiers recueils de poèmes, des anthologies de poésie québécoise et expérimentera ses premières collaborations avec des artistes[3].

Responsable de 1996 à 2005 du prix littéraire France-Québec, il prend en 1982 la direction du Festival franco-anglais de poésie, un festival international où il organisera des ateliers de traduction réciproque entre poètes et des tables rondes, et mettra à contribution progressivement, dans la création autour de la poésie, des peintres, graveurs, sculpteurs et photographes, des comédiens, des compositeurs ainsi que des vidéastes[4].

C'est dans ce cadre qu'il créera dès 1983 la revue internationale de poésie et art visuel La Traductière, qu'il dirigera, de même que le Festival, jusqu'en 2014, année où il a transmis leur direction à Linda Maria Baros. En 2016, il a confié à la Bibliothèque de l'Arsenal près de 40 ans de documents accumulés dans ce cadre, pour lesquels la Bibliothèque nationale de France fait appel à des chercheurs[5],[6].

Depuis son premier recueil, La journée est bien partie pour durer paru en 1974, il a publié une trentaine de recueils de poèmes et livres d’artiste, des anthologies et essais sur la poésie contemporaine, ainsi que des traductions de l'anglais et de l'espagnol[7]. Il a traduit notamment les poètes John F. Deane (Irlande), Susan Wicks (Angleterre), Alex Skovron (Australie) et Toh Hsien Min (Singapour)[2].

Il a ajouté depuis 2016 à son activité créatrice l'écriture de haïkus, sur l'invitation et avec l'aide initiale du haijin Ban'ya Natsuishi, ainsi que la photographie d'art : deux activités menées séparément, mais dont le rapprochement a donné lieu depuis 2018 à des publications et expositions.

Sa poésie a fait l'objet de différentes expositions. Dans le cadre du Festival Frye 2007, Jacques Rancourt a présenté l'exposition collective Sculpture sur prose, qui témoigne de l'alliance entre la poésie et les arts visuels mise de l'avant dans son travail[8].

Sa poésie a été traduite dans une dizaine de langues. Elle lui a valu le prix de la Francophonie d'Agen en 2002 ainsi que le prix européen de poésie Dante 2018[9].


Œuvres



Poésie



Livres d'artiste



Traductions



Essais



Anthologies



Expositions



Prix et honneurs



Notes et références


  1. Pour les relations entre Jacques Rancourt et les éditions Saint-Germain-des-Prés ainsi que sur son rôle actif dans le rapprochement entre ces éditions et les poètes québécois dans les années 1970, voir l'éditorial du premier numéro de la revue « Poésie 1 » réalisé par Jacques Rancourt, « Une langue pour se battre », signé par les éditeurs (« Poésie 1 » no 35, « Poètes du Québec : Les premiers modernes », Paris, Saint-Germain-des-Prés, ).
  2. « Jacques Rancourt / Maison des écrivains et de la littérature », sur www.m-e-l.fr (consulté le )
  3. Jean Royer, « La vie littéraire », Écrivains québécois - dossiers (L'Île) - Le Devoir • no. 25, , p. 18.
  4. Caroline Montpetit, « Marché de la poésie », Le Devoir, , p. D1.
  5. « Appel à chercheurs associés de la Bibliothèque nationale de France 2019-2020 - Sciencesconf.org », sur bnfaac2019.sciencescall.org (consulté le )
  6. « Le Québécois Jacques Rancourt lègue près de 40 ans d’archives à la Bibliothèque de l’Arsenal de Paris | À l'agenda », sur www.international.gouv.qc.ca (consulté le )
  7. André Brochu, « Gaston Miron ou la contradiction illuminante — Jacques Rancourt — Hélène Dorion », Voix et Images, vol. 36, no 2, , p. 160–165 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, lire en ligne, consulté le )
  8. Sylvie Mousseau, « Frye: Jacques Rancourt fait de la sculpture sur prose », L'Acadie Nouvelle •, , p. 30.
  9. « Prix Dante », sur cenacle europeen (consulté le )
  10. Lise Gauvin, « Jacques Rancourt, Suite en rouge mineur », sur Recours au poème, (consulté le )
  11. « Expo La vie au sol », sur www.festrad.com (consulté le )
  12. Eugenio Prieto Gabriel, « Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Soirée lecture avec le poète Jacques Rancourt », sur www.univ-paris3.fr (consulté le )
  13. Caroline Valentin, « Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Exposition La vie au sol - Bibliothèque Gaston-Miron », sur www.univ-paris3.fr (consulté le )

Bibliographie



Voir aussi



Articles connexes



Liens externes





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