Jean-Baptiste Collet né en à Paris et mort dans la même ville le est un peintre français.
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Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) Paris |
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Enfant |
Jacques-Claude Collet (d) ![]() |
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Jean-Baptiste Collet voit le jour au faubourg Saint-Antoine, à Paris, en . Il est le fils de Jean Michel Collet, maître ébéniste, et de Marguerite Vautrou (ou Ventroux), dans une famille qui comptait au moins trois générations d’ébénistes, parents ou alliés très proches d’artisans de grand renom comme Gilles Joubert, Pierre Migeon ou Mathieu-Guillaume Cramer. Le jeune homme rompt avec la tradition familiale et choisit de devenir peintre.
Jean-Baptiste Collet bénéficie successivement de l’enseignement de deux maîtres : Jean Bardin (1732-1809), puis Jacques-Louis David (1748-1825). Parallèlement, depuis 1780, il est élève de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Il obtient, en , la deuxième médaille du prix des figures académiques. Il pourrait, dès lors, tenter le grand prix mais, en 1793, la suppression des Académies a pour conséquence l’annulation de ce concours.
En 1789 ou 1790, il épouse la fille d'un riche cultivateur de Drancy, Angélique-Adélaïde Charlemagne. Le couple aura quatre enfants : Jacques-Claude (1791), Désirée (1794), Fortuné (1797) et Clotilde (fin 1803 ?). Le père initiera ses enfants à la peinture, mais seul l’aîné fera une belle carrière.
Ses œuvres figurant dans la vente publique de la collection de l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart en 1792, les achats de la Société des amis des arts, fondée en 1790 par Charles de Wailly (1730-1798), sa participation au Salon de 1793, l’illustration d’un livre de voyage en Afrique et la gravure d’après ses dessins par des artistes de renom comme Jean Godefroy (1771-1839), Charles-Étienne Gaucher (1741-1804), Victor Pillement (1767-1814) montrent qu’à Paris Collet a déjà entamé une belle carrière. Sa production est en accord avec la mode de cette époque, en particulier sous le Directoire où fleurit le genre anacréontique. Par ailleurs, Collet enseigne le dessin dans une école prestigieuse, la Maison d’éducation Loyseau et Dubois.
En 1804, pour des raisons non élucidées, la famille quitte Paris pour s’installer durablement à Clermont-Ferrand. Jean-Baptiste Collet y peindra des paysages, beaucoup de portraits et des tableaux religieux qui sont conservées dans plusieurs églises du Puy-de-Dôme. Il séjourne encore en Auvergne au cours des années 1820. En 1822, il participe au Salon du Louvre en compagnie de son fils aîné, Jacques-Claude. Le père présente quatre œuvres dont deux grands paysages. Le fils expose, notamment, une vue de la vallée de Royat achetée par la duchesse de Berry pour son château de Rosny. Les portraits conservés dans des collections privées[réf. nécessaire] et les tableaux des églises témoignent d’une carrière auvergnate fructueuse.
Jean-Baptiste Collet revient à Paris à une date inconnue et y meurt le .