Jean-Claude Pirotte, né à Namur le et mort le , est un écrivain, poète et peintre belge.
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Jean-Claude Pirotte
Naissance
Namur
Décès
(à 74 ans) Namur
Nationalité
Belge
Activités
Écrivain, juriste, poète, peintre, avocat
Enfant
Emmanuelle Pirotte
Distinctions
Liste détaillée
Prix Victor-Rossel () Prix de littérature française de la Ville de Tournai () Prix Auguste Beernaert () Prix Maurice-Carême () Prix Marcel Thiry () Prix Goncourt de la poésie () Prix des Deux Magots
Né de parents tous deux professeurs, Pirotte passe son enfance en Wallonie, à Gembloux[1]. Après des études littéraires et de droit, il exerce comme avocat à partir de 1964. Mais en 1975, il est radié du barreau pour avoir favorisé la tentative d'évasion d'un de ses clients, un délit qu'il nie avoir commis. Condamné à 18 mois de prison malgré ses dénégations, il s'enfuit en France et y mène une vie plus ou moins vagabonde jusqu'à la péremption de la peine en 1981, qui lui permet de retourner à Namur.
Il ne reprend pas pour autant sa place d'avocat. Ses ennuis judiciaires, explique-t-il, lui ont offert l'occasion de fuir: «Les magistrats qui m'ont condamné m'ont accordé une forme de bonheur. Celui de vivre dans l'extraordinaire»[2]. Il se consacre dès lors à la littérature et la poésie, et publie au fil des années une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Peintre, il a aussi illustré plusieurs livres[3]. En outre, on lui doit la création du prix littéraire Cabardès, du nom de cette région où il a vécu quelques années. Il a aussi dirigé la collection Lettres du Cabardès aux éditions Le temps qu'il fait[4], puis L'Usage des jours à La Table Ronde.
Il passe les dernières années de vie dans le Jura suisse, en Ajoie, à la frontière avec la France, partageant la vie de la romancière et traductrice Sylvie Doizelet[4]. Ils publieront deux ouvrages en commun, Chemin de croix (éd. La Table ronde, 2004) et, aux éditions Le Temps qu'il fait (2010), Les périls de Londres[5]
Ce poète écrivain, féru de littérature française et néerlandaise, admirateur de l'œuvre d'André Dhôtel, de Georges Bernanos, Guido Gezelle ou Frederik van Eeden, Georges Rodenbach ou encore Jacques Chardonne, parmi tant d'autres auteurs, est devenu un des piliers de la littérature belge d'expression française.
Bénéficiant du soutien de Jean-Edern Hallier, Jean-Claude Pirotte a été dans les années 1980-1990 un personnage relativement médiatique de la scène littéraire française[7]. Les articles généraux sur la littérature française de Belgique le mentionnent régulièrement à partir de la fin des années 1980[8], mettant en exergue Sarah feuille morte ou La pluie à Rethel[9].
Prix littéraires
Au cours de sa carrière, il a obtenu de nombreux prix littéraires, parmi lesquels[10]
Pierre Drachline, «Les grêles nocturnes de Jean-Claude Pirotte • Un art de mourir à petit feu.», Le Monde, (lire en ligne).
Pierre Drachline, «L'extrême solitude de Jean-Claude Pirotte.», Le Monde, (lire en ligne).
Pierre Robert Leclercq, «La toile de Pirotte.», Le Monde, (lire en ligne).
Claire Devarrieux, «L'ardoise de Pirotte.», Libération, (lire en ligne).
Claire Devarrieux, «La cavale du dipsomane.», Libération, (lire en ligne).
Claire Devarrieux, «Pirotte, lignes de fuite. Avocat très recherché, Jean-Claude Pirotte a retrouvé ses carnets de cavale de 1975. Fêtes galantes, alcool et solitude, pour une vraie littérature d'évasion.», Libération, (lire en ligne).
«Jean-Claude Pirotte premier prix Duras.», Libération, (lire en ligne).
Jacqueline Coignard, «Courir pour être libre.», Libération, (lire en ligne).
«L'art de la fugue. Parcours.», Le Monde, (lire en ligne).
Rédaction L'indépendant, «Jean-Claude Pirotte poursuit sa fugue.», L'Indépendant, (lire en ligne).
Marc Lambron, «Jean-Claude Pirotte, un polar poétique.», Le Point, (lire en ligne).
AFP, «Le prix Apollinaire de poésie pour Jean-Claude Pirotte.», Le Monde, (lire en ligne).
AFP, «L'Académie française publie son palmarès 2012», L'Express, (lire en ligne).
Belga, «Le Goncourt de la Poésie décerné au Belge Jean-Claude Pirotte», Le Soir, (lire en ligne).
Macha Séry, «Mort de l'écrivain et poète Jean-Claude Pirotte.», Le Monde, (lire en ligne).
Rédaction Le Point, «L'écrivain Jean-Claude Pirotte est mort .», Le Point, (lire en ligne).
Claire Devarrieux, «Jean-Claude Pirotte, dernier voyage .», Libération, no10272, , p.30 (lire en ligne).
Film
Yodi Karone et Jean-Claude Pirotte, film réalisé par Jean-Paul Lavaud, Archives et Musée de la littérature, Bruxelles, 1987, 45 min (VHS)
Jean-Claude Pirotte, Les impairs de la poésie, étude sur la "Vallée de Misère", Alain Dantinne, in Passions de lecture (pour Pierre Yerlès), Didier-Hatier, 1997
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