Jean-François Cars est un graveur, éditeur et marchand d'estampes français né à Lyon le et mort à Paris le .
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Naissance | Lyon |
---|---|
Décès |
(à 76 ans) Paris |
Nationalité |
Française |
Activité |
graveur ; éditeur et marchand d'estampes |
Élève | |
Père |
François I Cars (d) ![]() |
Mère |
Virginie Chesne (d) ![]() |
Fratrie | |
Enfants |
Agathe Cars (d) Laurent Cars ![]() |
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Jean-François Cars est le fils de François Ier Cars, graveur parisien qui s'installe à Lyon, rue Mercière[1], avec son frère Gabriel, également graveur. Baptisé le , son parrain est François Demasso, graveur, marchand imagier et libraire[1]. Il a deux frères, tous deux graveurs : François II et Joseph[2].
Il apprend son métier dans l'atelier de son père, ainsi qu'auprès de l'enlumineur de taille-douce Pierre Husson (1675-1676) et de l'imprimeur de taille-douce Chabrilland[1]. Les premières estampes de sa main ne datent toutefois que de 1693 : avec son père, il donne des illustrations pour des ouvrages publiés à Lyon[1].
Le [1], il épouse une Parisienne, Marie Barbery, sœur de Louis Barbery, lui aussi graveur, avant 1699 et en a sept enfants, dont le peintre et graveur Laurent Cars et une fille, Agathe, qui épouse l'imprimeur du roi Gabriel-François Quillau[2]. Ils habitent d'abord chez François Ier Cars, puis s'installent en 1698 rue Mercière à l'enseigne « À Saint-Hubert », où ils demeurent jusqu'à leur départ pour Paris. Il grave des portraits de notables locaux ainsi que des vignettes pour les ouvrages publiés à Lyon[1].
Il possède des presses et forme plusieurs graveurs lyonnais, dont Claude Séraucourt et surtout son propre frère, François II Cars, né en 1682[1].
Jean-François s'installe à Paris au début du XVIIIe siècle, où le rejoint son jeune frère. Pendant près de dix ans, cependant, il conserve des activités dans les deux villes[1]. À Paris, sa boutique est installée dès 1702 rue de la Savonnerie, mais son dernier fils naît encore à Lyon en . En 1711, il prolonge encore pour cinq ans le bail de sa maison lyonnaise, et acquiert en 1720 une maison à Paris, qu'il louait depuis 1712[1], rue Saint-Jacques, au « Nom de Jésus », près du collège du Plessis, qu'il agrandit d'une nouvelle maison en 1726 (ce qui lui fait peut-être déplacer son activité)[1]. Il y est non seulement graveur (activité qu'il abandonne peu à peu) mais aussi éditeur et marchand d'estampes. Il se spécialise entre autres dans les placards de thèse à destination des collèges jésuites, en particulier de Paris et de Bordeaux[1].
Une série de gravures de Jean-François Cars réalisée vers 1725, pour la première édition illustrée de son histoire de l'Ordre par l'abbé Vertot[3]
Il possède un atelier où travaillent de nombreux élèves, dont François Boucher et Jean-Baptiste Perronneau[1] : en 1730, il possède six presses à taille-douce[2].
Il meurt le [1].
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