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Jean-Georges Massart, né à Tirlemont (Belgique) le , et mort dans cette même ville le , est un artiste plasticien belge.

Jean-Georges Massart
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Nationalité
belge
Activité
artiste, plasticien

Biographie



Formation


Etudiant à la Stedelijke Tekenacademie de Tirlemont, en Arts plastiques, de 1970 à 1977 (Professeur : Jef Vaes (sculpture et céramique)), il poursuit sa formation à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre de Bruxelles, de 1978 à 1983 (Professeur : Roger Dudant (peinture monumentale et recherches tridimensionnelles) ; Atelier : Jean Glibert) ; stages (céramique) (Maurice Joly et Serge Vandercam).


Professorat


Jean-Georges Massart fut professeur d'arts plastiques dans différentes écoles de la Communauté française et flamande de Belgique.


Prix et distinctions


Elu membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique en 2014.


Œuvre


Installation de Jean-Georges Massart (1987. Brugge, Aspecten '87)
Installation de Jean-Georges Massart (1987. Brugge, Aspecten '87)

Jean-Georges Massart travaille le végétal et le minéral : osier, bambou, ocre, silex, sureau, schiste, renouée du Japon.

Il s'agit bien de faire et refaire les gestes ancestraux que sont cueillir et ramasser, dira Massart lui-même[1]. Simplicité des matériaux, appropriation discrète. Il est ici question de primordial. D'originel.

Un morceau de bambou a vite fait d'émettre le rayonnement statique d'un objet de culte, dira Elias, et l'utilisation de pigments ocres accentue encore ce caractère rituel[2].

Mais si la nature est culturellement exploitée, c'est sans artifice, sans ajout, sans corps étranger.

Francis Smets parle du « moment charnière entre nature et culture[3] » ; Willem Elias, du « tremblé entre nature et culture[2] ».

Jean-Georges Massart adopte un langage faits de lignes, de courbes et de creux.

Son rapport à la cavité est une des clés de lecture de son œuvre, souligne Raymond-Marie Balau, comme élément signifiant et comme moyen d'assemblage. Les galets troués par l'érosion ou les bouts de sureau naturellement évidés permettent, au terme d'une patiente recherche de compléments, d'introduire dans les évidements d'autres branches se prêtant au tressage ou au nouage[4].

Tige frêle ou galet noueux, élancement léger et fragilité, ou dureté et robustesse, il est ici question d'équilibre et de logique spatiale.

Comme le soulignait Catherine Hemery, le travail de Jean-Georges Massart est avant tout un travail sur l'espace : « des pièces existent par elles-mêmes mais beaucoup naissent de la lecture d'un lieu précis. Ces signes fins, élancés, en trois ou deux dimensions, griffent un mur, un espace et l'occupent pleinement, monumentaux dans leur ténuité[5]. »

Dans un langage simple et concis, tant en intérieur qu'en extérieur, l'artiste développe son art dans l'espace et en résonance avec celui-ci.

On peut parler d'écologie, mais au sens premier du terme, remarque Henri Van de Leemput  rapports des êtres vivants et du milieu dans lequel ils vivent  plutôt que dans l'acception commune réductrice de ce mot galvaudé. On peut également parler d'humanisme, complète-t-il, dans la curiosité intellectuelle, la soif inextinguible de connaissances que l'on retrouve chez l'artiste, esprit résolument ouvert sur le monde et en constant dialogue avec celui-ci[6].


Expositions (sélection)


Œuvre de Jean-Georges Massart (2014 - 07, renouée du Japon, osier, sureau).
Œuvre de Jean-Georges Massart (2014 - 07, renouée du Japon, osier, sureau).

Expositions personnelles (sélection)



Expositions collectives (sélection)



Notes et références


  1. (fr + nl + de + en) Jean-Georges Massart, « Jean-Georges Massart », catalogue d'exposition, De l'animal et du végétal dans l'art belge contemporain, Bruxelles (Jette), Atelier 340, 1985., , p. 236.
  2. Willem Elias, Aperçus de l'art belge après 1945, t. II, Gand, Snoeck Editions, , 280 p. (ISBN 978-90-5349-730-2), p. 206
  3. (nl) Francis Smets, « Ingangen. Klein, niet-verklarend woordenboek als ten geleide bij de werken van Paul Gees, Ado Hamelrijck en Jean-Georges Massart » Entrées. Petit dictionnaire non explicite pour accompagner les œuvres de Paul Gees, Ado Hamelrijck et Jean-Georges Massart »], Uitdiepen (catalogue d'exposition), Hasselt, CIAP,
  4. Raymond-Marie Balau (R & m' Balau), « Jean-Georges Massart. Œuvres aux murs », A+ - Architecture. Urbanisme, Design, Arts plastiques, Bruxelles, CIAUD, no 136, octobre - novembre 1995, p. 65
  5. Catherine Hemery, « Jean-Georges Massart », La Pierre, Dialogues et Métamorphoses II (feuillet d'invitation à l'exposition), Namur, Maison de la Culture de Namur,
  6. Henri Van de Leemput, « Après un entretien avec l'artiste », La Pierre, Dialogues et Métamorphoses II (catalogue d'exposition), Namur, Maison de la Culture de Namur,

Voir aussi



Bibliographie (sélection)


Œuvre de Jean-Georges Massart (2005 - 10, bambou, ocres rouge et jaune).
Œuvre de Jean-Georges Massart (2005 - 10, bambou, ocres rouge et jaune).

Liens externes





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