Élève de son père, le médailleur Louis Jaley (1765-1840), et de Pierre Cartellier, Jean-Louis Jaley obtient le prix de Rome de sculpture en 1827[2] pour son bas-relief Mucius Scævola devant Porsenna.
Il remporte une médaille de deuxième classe en 1833, une médaille de première classe en 1836 et une médaille de deuxième classe en 1848 et en 1855.
Il est décoré de la Légion d’honneur en 1856 et entre la même année à l’Académie des beaux-arts où il succède à Pierre-Jean David d'Angers.
Il meurt à Neuilly-sur-Seine le et est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (49edivision)[3] au côté de son père[4].
Œuvres dans les collections publiques
Damvillers: Monument au général Gérard, 1858, statue en bronze, érigée à l'origine au château de Versailles puis envoyée à la fonte sous le régime de Vichy, elle a été remplacée par une statue en pierre en 1956[5].
Gaillac:
Monument au général d’Hautpoul, 1851, statue en bronze. Sur la proposition de son fils, Alphonse Napoléon d’Hautpoul, la municipalité de Gaillac accepta l’érection d’un monument à la mémoire du général, mort à la bataille d’Eylau en 1807. Il proposa également de confier ce projet à Jean-Louis Jaley qui avait déjà produit un buste du général pour le musée de Versailles. Réalisée par la fonderie Eck et Durand, la statue en pied du général en costume de cuirassier est inaugurée le , elle a été envoyée à la fonte sous le régime de Vichy et remplacée en 1949 par une statue en pierre de Gilbert Privat[6].
musée des Beaux-Arts: Buste du général d’Hautpoul, marbre; Statue en pied du Général d'Hautpoul (1847), Bronze
église Saint-Augustin: Vierge à l’enfant, 1862, groupe en marbre[7].
gare du Nord: Londres[8] et Vienne[9], 1862, statues en pierre ornant la façade, 5,50 m, parmi 23 statues représentant les principales villes desservies par la gare.
Institut de France, salle des séances: Charles Nodier, 1844, buste en marbre[10].
musée du Louvre:
La Prière, statue en marbre exécutée puis exposée à Rome, en , envoyée à Paris le , acquise le par le ministère de la Maison du roi pour le musée du Luxembourg[11];
La Pudeur, statue en marbre exécutée à Rome en , elle est acquise par le ministère de la Maison du roi le , conservée au ministère des Finances jusqu’en 1991[12];
Palais de justice: La Force, 1859, ornant la façade principale, cour de Mai, et L’Équité, 1859, ornant la façade ouest, rue de Harlay, statues en pierre[14].
palais Bourbon, salle Casimir-Périer: Mirabeau, 1835, statue commandée par l’État en 1833[15].
palais du Louvre:
L’Art assyrien, 1857, groupe en pierre ornant la balustrade supérieure de l’aile Henri IV[16];
Jean de La Fontaine, 1857, statue en pierre ornant la corniche du premier étage de l’aile en retour Turgot[17].
théâtre national de l'Opéra-Comique, foyer: Nicolas Dalayrac, buste en marbre (Salon de 1853)[18].
Phalsbourg, place d'armes: Monument à Georges Mouton, comte de Lobau, 1859, statue en bronze[19]. Le modèle en plâtre est présenté au Salon de 1840, la statue en marbre est conservée à la mairie de Phalsbourg.
Versailles, château de Versailles: Louis XI de France, statue en plâtre, 2,16 m[20].
Salon des artistes français, «Sculpture», Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au menus plaisirs le 15 mai 1853, Paris, Vinchon «Soixante-seizième exposition des ouvrages des artistes vivants», , p.234 (ISSN1770-6858, lire en ligne).
Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2003.
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