Le peintre Pierre Mosnier, premier lauréat du prix de Rome de peinture, est son fils.
Biographie
Fils de peintres-verriers, Jean Mosnier reçoit de Jean Mosnier, son père, les éléments de son art. Dès 1617, il jouit déjà d’une certaine réputation.
La reine Marie de Médicis, qui est exilée dans sa ville natale, ayant reçu en présent le tableau d’Andrea Solario, connu sous le nom de la Vierge au coussin vert, en fait faire une copie par Mosnier, qu’elle donne aux Cordeliers pour remplacer l’original qu’ils lui avaient donné. La reine est si satisfaite de la peinture de Mosnier qu’elle lui accorde une pension qui lui permet d’aller à Rome où il passe huit ans et se lie avec Nicolas Poussin.
À son retour en France en 1623, il fait quelques vitraux pour des églises parisiennes, et la reine mère le charge de peindre quatorze tableaux pour le palais du Luxembourg. Deux de ses compositions existent encore dans le plafond de la salle du Livre d'or[1],. Mais ayant eu quelques désagréments au sujet de ces travaux, il se retire d’abord à Chartres, puis dans sa ville natale qu’il ne quittera plus. Il y exécute de nombreux travaux, ainsi qu’à Tours, à Nogent-le-Rotrou, à Saumur, et aux châteaux de Valençay et de Cheverny.
Famille
Jean Mosnier ou Monier a été marié deux fois, mais n'a eu d'enfants que de sa seconde épouse, Louise Lemaire, peut-être la fille ou la nièce de Jean Lemaire dit le Gros Lemaire ou Lemaire-Poussin[2], peintre de tableaux d'architecture. Il a eu de cette union au moins trois fils et une fille:
Pierre Mosnier ou Monier (d'après Auguste Jal, p.879, il signait Monier), peintre et membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture et professeur à l'académie,
Michel Monier, sculpteur, et a travaillé pour le château de Versailles,
Jacques Monier, peintre du roi, marié en 1681 à Françoise Lopin[3],[4].
Allégorie de la Providence royale (fragment), Blois, musée des Beaux-Arts
Enfants tenant des fleurs (attribué), Paris, Palais du Luxembourg, salle du Livre d'Or
L'Apothéose de Marie de Médicis (attribué), Paris, Palais du Luxembourg, salle du Livre d'Or
Deux anges musiciens (attribué), 1628, Paris, musée du Louvre
La Nativité, Chartres, église Saint-Pierre
Scène de sacrifice, Chartres, musée des Beaux-Arts
Notes et références
Voir: Acte de mariage de Jacques Monier, p.175.
Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire: errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques d'après des documents authentiques inédits, p.763, Henri Plon, imprimeur-éditeur, Paris, 1867 (lire en ligne)
Anatole de Montaiglon, M. Lambron de Lignim, Acte de mariage de Jacques Monier, peintre (1681), p.174-176, Archives de l'art français: recueil de documents inédits relatifs à l'histoire des arts en France, 1857 (lire en ligne)
Les artistes tourangeaux. Notes et documents, p.296, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1885 (lire en ligne)
Voir: Auguste Jal, p.879-880.
Annexes
Bibliographie et sources
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française, Paris, Renouard, 1882-1885, p.132.
Alexandre Dupré, «Notice sur quelques peintres blésois», Gazette des Beaux-Arts, vol.XXV, , p.267–271 (lire en ligne).
Sous la direction de Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek, Marie de Médicis et le palais du Luxembourg, p.197, 202, 216, Hachette-Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1991 (ISBN978-2-01-018822-0)
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