Issu d'une famille de soyeux d'origine belge, Jean Scohy est le fils d'un conducteur de diligence[3]. En 1838, il est admis comme élève à l'École des beaux-arts de Lyon où il est élève de Claude Bonnefond. Jean Scohy a peint des fresques mythologiques et religieuses, mais est surtout réputé et actif comme portraitiste.
Il est le maire de Villette-sur-Ain de 1870 à début 1874, conseiller de canton et conseiller d'arrondissement à Lyon pour le quartier de La Guillotière.
Œuvres
Bourg-en-Bresse, basilique du Sacré-Cœur: Crucifixion.
Lyon, musée des Beaux-Arts: Femme blonde, 1882.
Villette-sur-Ain, église Saint-Martin: L'Annonciation, La Nativité, La Samaritaine, La Descente de la croix, La Résurrection, 1878[4].
Salon de Lyon
1857: La Rieuse.
1870: La Femme et la fille du peintre dans le jardin de Villette, 1869.
Notes et références
Archives municipales de Lyon, acte de naissance no378 du 28 janvier 1824, vue n°49.
Archives municipales de Lyon, acte de décès no367 de l'année 1897, vue n°62.
Archives municipales de Villette-sur-Ain, état-civil numérisé de Villette-Sur-Ain-Mairie. Unique acte de naissance no378 de l'année 1824. Ses parents sont Dieudonné Joseph Scohy, conducteur de diligence «absent de cette ville pour ses affaires», et Catherine Tabardet.
Frédéric Thouny et Lucie Bevand, Décors peints de l'Ain, Patrimoine des pays de l'Ain, , 64p., p.12.
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