Jean Valade (baptisé le [1], à Poitiers – décédé le , à Paris), est un artiste peintre et pastelliste français du mouvement rococo, spécialisé dans le portrait.
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Jean Valade est le fils de Léonard Valade, maître peintre, et de Marie Bellot. En 1739 il quitte Poitiers pour Paris. En 1750, il est reçu à l'Académie et est nommé académicien, le [2]. Il devient l’élève de Charles Antoine Coypel (1694-1752), le Premier peintre du roi et théoricien, membre de l’École française. Valade est nommé peintre ordinaire du roi.
Il participe à de nombreux salons entre 1751 et 1781. Diderot publie plusieurs critiques négatives de ses portraits. En 1769, celui-ci dénonce Valade à l'occasion du Salon, car, à ses yeux « [il] n'est pas un peintre pauvre mais un bien pauvre peintre, parce qu'on ne saurait faire deux métiers à la fois. »
Jean Valade est très apprécié comme portraitiste, et aussi comme spécialiste du pastel. ce qui lui vaut une importante clientèle de nobles et de bourgeois aisés[3]. Marie-Hélène Trope, dans le catalogue de l'exposition[4] Jean Valade, peintre ordinaire du roi (1710-1787), pense que Valade, s'adonne au commerce des œuvres d'art, d'où la remarque de Diderot citée plus haut.
Au cours des années 1760, il réalise, tant à l'huile qu'au pastel, le portrait de M. et Mme Faventines de Fontenille faisant de la musique ; ceux de Pierre et Élisabeth Faventines ; le portrait de Joseph Balthasar Gibert ; et celui de M. Carré de Candé.
Jean Valade meurt le dans son appartement du cloître Saint-Honoré[5]. Il souffrait de problèmes de rétention d’urine depuis des années. Il est enterré le lendemain dans le caveau de la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Honoré, en présence de Jean-Baptiste Chaussard et Jean-Baptiste Adam, les maris de ses nièces. Il avait épousé Louise Gabrielle Rémond, le , et n'a pas de descendance.
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