Jeanne-Marie Barbey voit le jour au no51 rue de Charonne à Paris, quatrième et dernier enfant de François Marie Barbée (né en 1832), ébéniste fraîchement arrivé de Carhaix où il est né, et de son épouse née Catherine Dupont (née en 1835), originaire de Gourin (Morbihan), son père y étant chapelier. Ses trois frères sont Louis (1863-1939), instituteur à Paris, François (vers 1865-1894) et Auguste (1868-1931), qui sera également professeur à partir de 1901. Il devient hôtelier sur la place du Martray, aujourd'hui place Stenfort à Gourin, où il tient l'hôtel de la Croix-Verte avec son épouse Marie-Louise Le Gall[2].
Marie-Jeanne Barbey souhaite devenir professeur de dessin et en 1895 passe avec succès le premier degré du diplôme des lycées et collèges, puis le second degré. En 1896, elle reçoit le diplôme des écoles primaires supérieures et celui des écoles normales, puis en 1907, le diplôme des écoles de la ville de Paris[3],[4].
Proche d'Anatole Le Braz, elle parle le breton et s'intéresse à la Bretagne et ses traditions. Elle assiste en au 7e congrès de l'Union régionaliste bretonne à Gourin. Fervente catholique, elle a un directeur de conscience, le père Jean Guichard[5]. Elle deviendra membre de la Fédération régionaliste de Bretagne[2].
Elle vient chaque année passer ses vacances chez son frère à Gourin, et en 1900, a participé à un projet de diplôme de premier prix pour un concours[6] organisé par le village breton de l'Exposition universelle de Paris ou elle signe « Barbey ».
À partir de 1912, elle participe au Salon des Indépendants et elle fut la première femme à devenir membre du comité de la Société des artistes indépendants en 1926, dont elle devint secrétaire-rapporteur et trésorière de 1943 à 1960. Son entrée au comité est à l’origine de son amitié avec Paul Signac, cofondateur de cette société.
Diplôme pour le village breton de l'Exposition universelle de Paris, encre de Chine et aquarelle;
Intérieur, 1901, huile sur toile, 60 × 73 cm;
La Ribotée.
Quimper, archives départementales du Finistère: Diplôme, décerné à Mr Le Gall, lithographie (I. J. 993).
Rennes, musée de Bretagne: fonds photographique de Jeanne-Marie Barbey, composé d'environ 200 négatifs sur plaque de verre, ainsi qu'une lithographie du Dipôme (vierge).
Vannes, musée de la Cohue:
La Course, huile sur toile, don de l'artiste en 1930.
Jean-Marc Michaud, Pour une redécouverte de Jeanne-Marie Barbey, catalogue d'exposition, Vannes, musée de La Cohue, 2017.
Jeanne-Marie Barbey [catalogue], musée du Faouët, 2005.
Ouest-Éclair, Rennes, 3 juillet 1907, p.4.
« Jeanne-Marie Barbey a photographié le Gourin d'autrefois », Ouest-France, 28 juin 2013.
Dont le gagnant est M. Le Gall, de Châteauneuf-du-Faou.
Don de l'héritière de l'artiste en 1995 (Le Télégramme, 17 juin 2017).
Annexes
Bibliographie
Collectif, Jeanne-Marie Barbey, [catalogue d'exposition], musée du Faouët, 2005.
Jean-Marc Michaud, Pour une redécouverte de Jeanne-Marie Barbey, [catalogue d'exposition], Vannes, musée de La Cohue, 2017.
Jean-Marc Michaud, Laurence Prod'homme, David Robot (préf.), Regards Jeanne-Marie Barbey 1876-1960, Vannes, musée de la Cohue, Éditions Locus Solus, 2017, 96 p. (présentation en ligne).
Laurence Prod'homme et Pauline Jéhannin, Jeanne-Marie Barbey, une peintre photographe en centre-Bretagne, Éditions des Collections photographiques du musée de Bretagne, 2012, 116 p. (ISBN978-2-36510-011-3).
Dictionnaire Bénézit, Ed Gründ, Tome I, p.729
Gérald Schurr, Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, Tome I, Éditions de l'Amateur, p.80.
Philippe Le Stum, La Gravure sur Bois en Bretagne, 1850-2000, Spézet, Coop Breizh, , 319p. (ISBN9782843468216)
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