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Jeanne Socquet, née le à Paris, est une artiste peintre néo-expressionniste[1] et mosaïste française[2].

Jeanne Socquet
Naissance

Paris
Nationalité
Française
Activité
peintre, mosaïste
Formation
École des beaux-arts de Paris
Mouvement
Néo-expressionnisme

Biographie


Suivant la volonté de ses parents et à l’encontre de son désir de s'orienter vers la peinture, Jeanne Socquet, aînée de quatre enfants est en 1945 placée en apprentissage conduisant à un C.A.P. de couture[3]. À l'âge de 21 ans elle quitte le domicile familial, loue une modeste chambre et dispense des cours dans une école de couture tout en étant élève des cours de dessin de la ville de Paris, de l'Académie de la Grande Chaumière, puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts[4] de Paris.

Jeanne Socquet épouse en 1956 l'architecte Louis Seignon dont elle a fait la connaissance à l'École des beaux-arts, qu'elle accompagne dans son métier, avec qui elle voyage et visite les musées européens et dont elle a un fils né en 1957 et qu'elle élèvera seule après le décès, dans les années 1960, de Louis Seignon dans un accident de voiture[3].

À partir de 1960 sa peinture se tourne vers les « vieilles femmes », les marginales, les solitaires, les enfermées des hôpitaux psychiatriques, les exclues de la beauté. Il s'agit d'une importante suite de portraits néo-expressionnistes brossés de la sorte, nommés, classés, situés (comme Amandine, no 11, pavillon Charcot) dont les formats, carrés, identiques, sont susceptibles de renforcer le sentiment d'enfermement

Au-delà de ces thèmes qui sont énoncés dans les titres et annonces d'expositions (Jeanne Socquet, peindre la solitude[5], La folie peinte par Jeanne Socquet[6]), les visages de Jeanne Socquet, qui ne sont pas sans capacité de bouleverser, de susciter malaise et compassion, offrent à Jean-Marie Tasset de voir en ces toiles « l'œuvre néo-expressionniste qui exprime le mieux le malaise de notre société »[1].

Appartenant au groupe militant de femmes artistes La Spirale fondé en 1972 par Charlotte Calmis[7], Jeanne Socquet a coécrit avec Suzanne Horer et publié en 1973 un livre intitulé La création étouffée, non dénué d'audience[8] et doublement analysé comme un manifeste féministe et un hommage à la féminité dans la création et la sublimité tant mystique (Christine de Pisan) que littéraire (Madame de Lafayette), scientifique (Marie Curie) ou artistique (Simone Mary)[9].


Réception critique



Ouvrages illustrés



Publications



Œuvres dans les collections publiques



Expositions


Personnelles
expositions collectives et Salons

Récompenses



Notes et références


  1. Jean-Marie Tasset, l'œuvre de Jeanne Socquet exprime le mieux le malaise de notre société. Présentation de l'exposition Artiste du mois : Jeanne Socquet, espace Christiane Peugeot, Paris, août 2012.
  2. (en)Benezit
  3. Sous la direction de Christian Bard, Dictionnaire des féministes - France, XVIIIe-Modèle:XXie siècle, Presses universitaires de France, 2017.
  4. « Jeanne Socquet », in Dictionnaire Bénézit, t.12, Gründ, 1999, p. 936.
  5. Jean-Marie Tasset, , Jeanne Socquet, peindre la solitude de l'homme dans ce monde et dans son monde, présentation de l'exposition sur artaujourdhui.info.
  6. Présentation de l'exposition Atelier Z, La folie peinte par Jeanne Socquet Textes de Patricia Cadorel et Jean-Marie Tasset.
  7. « La Spirale », Artension, no 9, sur fanfg.canalblog.com.
  8. Marie-Jo Bonnet, Les femmes artistes dans les avant-gardes, Odile Jacob, 2006, p. 87 à 95.
  9. La création étouffée, notice sur lepapillondeslivrescerclerenevigo.wordpress.com.
  10. Jacques Leenhardt, Connaître la peinture de Jeanne Socquet, coll. dirigée par Jacques Dopagne.
  11. Citée par Jean-Pierre Delarge dans « Jeanne Socquet », in Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains.
  12. Armand Lanoux, Jeanne Socquet, [catalogue], galerie Jean-Claude Bellier, 1968.
  13. Présentation de New-York balafres, sur evene.lefigaro.fr.
  14. Éliane Boucquey, analyse critique, La création étouffée de S. Horer et J. Socquet, sur persee.fr.
  15. La collection Signatures de femmes de l'Association Camille
  16. Journal de l'Amateur d'art, no 230, 25 avril 1959, page 6.
  17. Jeanne Socquet, « interview à propos de son exposition à la galerie Jean-Claude Bellier », émission Arts d'aujourd'hui, France Culture, 23 mars 1968.
  18. Jacqueline Peker, Jeanne Soocquet a exposé…,, décembre 2007, sur jacquelinepeker.com.
  19. Atelier Z, photographies de l'exposition Jeanne Socquet, février-mars 2012, sur jukoaccess.blogspot.fr.
  20. Présentation de l'exposition Galerie 55 Bellechasse, 2015, sur parisetudiant.com.
  21. Présentation de l'exposition Galerie 55 Bellechasse, 2015, sur parisbouge.com.
  22. Les participants au Salon des peintres témoins de leur temps, sur masmoulin.blog.lemonde.fr.

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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