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Jihel, pseudonyme de Jacques Camille Lardie, né le à Périgueux, est un journaliste d'investigation, photographe, lithographe, sérigraphe, éditeur, dessinateur de presse, caricaturiste et sculpteur français, proche du mouvement libertaire.

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Jihel
Jacques Lardie dit « Jihel ».
Naissance
(75 ans)
Périgueux
Nationalité
Française
Activité
Journaliste

Il fut très longtemps directeur de deux maisons d'édition, les Éditions du Triangle et les Éditions de la canetille.

Dessinateur ésotérique et uchroniste, ses dessins et textes sont très souvent à énigmes, assez difficiles d'accès au premier abord mais tout de même déchiffrables à condition d'avoir les clés à portée de main (Type dictionnaire des symboles ou autre).

On peut facilement distinguer deux périodes distinctes dans son parcours artistique, la période politique d'actualité dite de dessin de presse, très souvent en noir et blanc, et la période philosophique ésotérique haute en couleur qui comprendra aussi les dessins historiques. Ces deux périodes se sont largement entrecroisées pendant plusieurs décennies au point de ne faire qu'une pour de nombreux observateurs de l'œuvre éclectique de cet artiste indépendant, en effet la diffusion par abonnement se faisait de manière différente pour les deux périodes.

Il est surtout connu pour ses sérigraphies et ses créations de cartes postales satiriques historiques et théâtrales qui ont fait le tour du monde en particulier celles consacrées à Jules Verne, Cléo de Mérode, Hugo Pratt, Jean Jaurès, Talleyrand, Guillaume II et à la franc-maçonnerie.

Il saura donner vie avec ses dessins à des périodes obscures de l'histoire de France, allant chercher dans les détails ce que les livres occultent

La plupart de ses amateurs se situant à l'étranger, il se refusa pendant une longue décennie à vendre ses dessins en France comme pour punir celle qui le boudait, mais le brassage s'opérant ils y sont revenus, alors que lui s'exilait à New-York. Il est par contre très difficile de se procurer la période américaine qui a été détruite dans un incendie.

Il travaillera en duo avec de nombreux artistes dont les plus connus sont Ungerer Siné et Lenzi.


Biographie


Jihel a résidé à Périgueux, Limoges, Bordeaux, Nice, Nîmes, Avignon, Turin, Draguignan et Beaucaire, ainsi que dans de nombreuses villes de la région Parisienne dont Asnières, Le Vésinet et Paris[1], puis entre le sud de la France et la côte ouest des États-Unis.

Il fut un soutien actif de son ami le dessinateur Siné après son éviction de Charlie Hebdo par Philippe Val (Affaire Siné), avec la publication de nombreux dessins dans une série intitulée Fenêtres d'artistes aux Éditions du Triangle, qui met en scène entre autres ses amis artistes et écrivains : Ronald Searle, Guy Bedos, Jean-Jacques Loup, Bernard-Henri Lévy, Philippe Geluck, Plantu, Jean-Pierre Desclozeaux, Jacques Tardi, Cavanna, Cabu, Benoît Delépine, Tignous, Michel Onfray, Diego Aranega, Wilhem…, et également une série de cartes reprenant, avec une caricature de Siné, les dix premières couvertures de Siné.

Épris de théâtre, il se lancera dans les années 1980 dans plusieurs séries de dessins dont la plus célèbre est celle intitulée Sarah Bernhardt. Cette série passera en revue de nombreux acteurs comme Mounet-Sully, Édouard de Max, la Belle Otéro, Liane de Pougy, Réjane, etc.


Orientation politique libertaire


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Compagnon de route du mouvement libertaire tout le long de son parcours pictural, il réalisa de nombreux dessins, cartes postales et affiches pour soutenir cette cause, de Radio libertaire au journal Le Libertaire.

Lors d'une exposition à Albi, Jean Roques, journaliste à La Dépêche du Midi, disait de lui dans la livraison du , sous le titre « Lardie, les agressions politiques et la caricature » :

« Jacques Lardie est un phénomène un peu étrange dans le monde des dessinateurs de presse a contrario des Faizant, Tim, Cabu ou Wolinski qui font à côté de lui état de dames patronnesses, lui, il retrouve la vieille tradition anarchiste de l'époque de L'Assiette au beurre qui frappe à la tête. Chacun a son paquet et tous l'ont en entier, droite, gauche, remuants, assagis, ceux qui vont partir et ceux qui vont arriver. À la vérité ses caricatures sont l'expression d'un amour déçu, c'est aussi pour cela que les politiques pardonnent sans doute à Lardie et aussi à cause de son talent. »

Beaucoup de controverses, de ragots, beaucoup de langues indécises qui sous-estiment le message ou plus simplement ne le comprennent pas, il y a dans les traits d'humour de Jihel la passion de la vraie liberté, l'amour des mots traduisent chez lui un grand esprit libertaire, tout  part de l'anarchie pour se transformer en satire, humour ou caricature.

Certains de ses dessins anarchisants sont signés « Anar », ou plus simplement d'un « A » dans un cercle. Une signature surprenante inclut le « A » dans la boucle du « J » de Jihel avec la tête de Talleyrand pour la lette « E ». Beaucoup de collectionneurs pensent que c'est sa tête qui est représentée.

En 1977, il réalise une affiche pour les journées libertaires de Barcelone (22 au ). Cette affiche a donné lieu à plusieurs versions différentes.

En 1991, il édite une affiche pour les 10 ans de Radio libertaire ainsi qu'une carte postale, cette affiche représente Léo Ferré, son ami de toujours.

Dans les années 1970, il réalise une série intitulée L'idée noire sur fond rouge. Cette série est très symbolique et se réfère à Mai 68 et Louise Michel sur des textes libertaires. La série est constituée de 31 numéros avec le no 0 qui sert de dessin de présentation.

Une autre série intitulée Pierre noire, sur fond bleu, fait également référence à Louise Michel (nombre de numéros inconnu).

Des dessins isolés sur l'artiste Catherine Ribeiro, https://www.jihel.net/catherine-rib[2] quelquefois sans texte, font rejaillir la révolte de la chanteuse, imprimés souvent en rouge et noir. S'inspirant de son jeu scène, on retrouve presque toujours le portrait ou une courte citation de Louise Michel en référence aux tendances libertaires de ces deux protagonistes.Il y a comme un lien fort dans ces planches entre les deux artistes qui laisse comme un goût d'attente au sens de l'orthographe réformée, des interrogations subsistent au creux de chaque composition, sur au moins trois dessins un voile opaque comme un calque fait apparaitre une vision apaisée de la déchirure. On peut retrouver l'ensemble de ces sérigraphies dans la catégorie Ribeiro sur le site de l'artiste. Des dessins de la série La Pierre Noire font référence à Catherine Ribeiro dans un graphisme un peu psychédélique. D'autres dessins très particuliers sont à la limite de la satire ou s'en approchent, ils semblent illustrer certaines chansons avec des thèmes comme la paix et la mort. Ces dessins se situent dans les années 1970 à 1990, certains sont datés au dos dans la signature, en effet la plupart des dessins sont signés autographes au dos avec la date.

Une série appelée La carte philosophique délivre de nombreux messages anarchisants, on peut situer cette série dans le courant de l'année 1978.

Nombreux dessins anarchistes également dans trois séries mythiques, L'allégorie sociale, Pan dans la gueule et La Petite Actualité.

En 1975, Jihel réalise une série de cartes couleurs aux Éditions du Triangle sur des anarchistes célèbres comme Pierre Chardon, Monatte, Pierre Kropotkine, Benoît Broutchoux, Albert Libertad, Benjamin Tucker, Émile Armand, Han Ryner, Jules Vallès, Paul Lafargue, Malato, Charles-Ange Laisant, Proudhon, Sébastien Faure, Francisco Ferrer, Louise Michel, Élisée Reclus, Léo Campion, Bakounine, André Lorulot, May la réfractaire, etc.


Pseudonymes


Jacques Lardie signe ses œuvres sous de nombreux pseudos différents, le plus connu étant bien sûr Jihel (on peut répertorier également Lardie, Lardie suivi d'une étoile, J., JL entrelaçés, Jack Rédali, JCL entrelaçés (dessins édités par Christian Bergues ou plus simplement comme le souligne Fabien Zeller la contraction des initiales de ses deux prénoms et de son nom.) JL suivi de trois points (Certainement en rapport avec la Franc maçonnerie), Jala (Ja pour Jacques et La pour Lardie), Camille du Sicard (Camille est son second prénom), Eidral (Lardie à l'envers), Eidral suivi d'une étoile, Jaro (diminutif de Jaroszewski), Jaroszewski (Du nom de jeune fille de sa mère, pour des dessins sur la Pologne), Jack de Beucaire, Kholardi (Pour des dessins sur l'Iran), Wanne-Eickel, X.P (En hommage à Xavier Pasquini), Dick, Laja-Jala, Olaicos, Jlaverte (Pour des dessins liés à l'absinthe, Egrégore du nom de son chat noir(Pour des dessins à connotation maçonnique), Giacomo (Jacques en langue Italienne, pour des dessins édités à Turin ou il résidait dans les années 1970, nombreux dessins pour soutenir Toni Négri et Marco Panella), la lettre A dans un cercle (Pour des dessins sur l'anarchie), Anar (En rapport avec l'anarchie)…)[Note 1].

André Fildier, expert en autographes et vieux papiers, signale dans son livre sur les artistes la signature « Petrowski ». cet auteur décrit Jihel comme un anarchiste du crayon, incisif et sans concessions.

Patrice Boubet, expert à l'Uneco, dans son livre sur les artistes signale la signature « Boissonie ».

Pour la signature « JCL » entrelaçés, d'après Fabien Zeller, une polémique s'est engagé dans le monde des collectionneurs, certains affirmant que le « C » proviendrait de son second prénom Camille et d'autres insistant sur le fait que l'éditeur Christian Bergues avait demandé à voir figurer le « C » de Christian pour les éditions qu'il finançait. L'artiste ne s'est jamais prononcé sur le sujet.


L'éditeur


Pendant la période ou il fut libraire, Jihel édita de nombreux artistes dont le principal fut Marc Lenzi, peintre de l'école de Nice, d'esprit proche de son éditeur (Talleyrand, la Franc-maçonnerie, la ville de Nice, le Kaiser, les pieds nickelés, Hugo Pratt, Jules Verne, la Commune de Paris, etc.)

Il édita également dans les années 1990 un artiste lyonnais, Patrick Moiriat, avec notamment une série remarquée sur les échecs.

S'ensuivent des éditions isolées pour des artistes comme Barned, Cybart, Armand, Godefroy, Acunzo, Mill Reinberg (période outre-Atlantique), Milo Mariani (période italienne), Priss Artold (période allemande), Kris Adzel Haërde, Litt, Thinlot, Claude Fagé…

Il édita également dans une série pour la célébration du bicentenaire de la Révolution en 1989, les dessinateurs Cabu, Piem, Pagès, Foré, Veyri, Solo, Léo Kouper, Oziouls…


Œuvres



Art contemporain


Dans la préface du tome II de Fabien Zeller, Roger Leray décrit Jihel comme un amateur et collectionneur éclairé d'art contemporain et d'art premier, qui ne manque aucune occasion dans son œuvre dessinée de relier des artistes de renommée internationale, à une actualité brûlante, c'est le cas de Chagall, Picasso, Otto Dix, Dubuffet, Chaissac, Viallat, Matisse, Sonia Delaunay, Basquiat, Niki de Saint Phalle, Dali, etc.

Une planche de Jihel reliant Otto Dix à Hitler et Guillaume II sur un fond de crane symbolise le penchant historique de l'auteur et son horreur de la guerre.

Plusieurs planches sérigraphiées de Jihel rendent un hommage bleu à Yves Klein associant pour cela les créateurs Morten Lonvig et Floc'h.

Plusieurs planches rendent un hommage marqué à un peintre qu'il admirait par-dessus tout Kurt Schwitters, anarchiste individualiste comme lui.

Jihel n'arrêtera jamais de dénoncer le cynisme inhérent à la création contemporaine, dépassant souvent les préjugés, il taxera de mots très durs les donneurs de leçons, ceux qui par le mensonge et l'incohérence s'attribuèrent les petites places de juges.


Mai 68


Il crée une dizaine d'affiches anonymes en Mai 68. C’est à cette époque qu’il découvre la sérigraphie, qui va l’accompagner tout au long de son parcours artistique.

Il édite plusieurs cartes postales[3] en rapport avec mai 68, dont une série de cartes intitulées Les affiches de mai 68 Beaux-arts-déco avec des détournements d'images et de textes et avec des caricature de Talleyrand.

D’après Fabien Zeller dans le tome 1 de son étude sur la série Ciment de l’histoire, Jihel, alors étudiant aux Beaux-Arts, gère mal la fin de la révolte étudiante et comme beaucoup de ses camarades il tente l’« établissement » en usine à l’image de Robert Linhart, le surnom de l’établi le poursuivra jusqu’à la fin des années 1970. Il dira plus tard que cette immersion dans le monde prolétarien relève davantage de l’étude (non péjoratif, il voulait s’imprégner de la condition ouvrière de l’époque pour ne pas être en décalage dans ses discours et dessins) que de l’expiation, formule modifiée de son ami Linhart. Il poursuivra le goût de l’étude en fondant sa maison d’édition pour pouvoir publier ses propres dessins, la plupart du temps refusés par les rédactions de l’époque. Zeller le situe pour la période de mai 68 dans l’anarchisme individualiste.


Je suis Charlie









, l'effroi s'empare de tout un peuple face à l'horreur des attentats perpétrés par des terroristes islamistes. Au siège de Charlie Hebdo, à Montrouge et Porte de Vincennes à l'Hyper Casher, 17 vies furent ainsi fauchées parce qu'ils étaient journalistes, policiers, juifs.

Le , plus de 5 millions de personnes, au nom de leur conviction des valeurs démocratiques, marchaient dans les rues, témoignant leur solidarité et leur attachement à défendre la liberté d'expression en brandissant des pancartes " Je suis Charlie "... Jihel qui avait délaissé les dessins d’actualité, en écho à cet élan de solidarité, a repris ses crayons, créant cette série intitulée « JE SUIS CHARLIE » pour rendre hommage à ses amis dessinateurs CABU, CHARB, TIGNOUS, WOLINSKI, HONORE, MARIS, ainsi qu’à toutes les victimes tombées sous les balles de la barbarie. Il écrira sur un de ses dessins : "Je résiste parce que le crayon sera toujours au-dessus de la barbarie parce-que la liberté est universelle"


Timbre-monnaie


Parfaite alliance entre numismatique et philatélie, les Timbres Monnaie sont témoins de l'Histoire. A travers cette splendide série, JIHEL nous propose une escapade hors du commun, mêlant l'uchronie, la dérision et l'imaginaire, pour explorer les recoins d'une société happée par la nécessité.. En compagnie d'Égrégore et Mouse, la balade s'annonce sonnante et trébuchante...


Photographie


Dans son Argus de 1998, Gérard Neudin lui attribue 281 photos événementielles et également 482 montages photographiques. Dans son Argus de 1992 entièrement consacré à la photographie, il cite Jihel pages 439 et 440 pour des photoreportages sur les événements dans les villes de Thiers, Beaucaire, Saurat, Avignon, Saint-Paul-les-Trois-Châteaux, Saint-Martin-de-Crau, Draguignan, Nîmes, Saint-Ouen, Marseille, en Auvergne et en Savoie.

Jihel participe du 3 au aux Journées de l’image professionnelle (JIP) à Fontvieille aux Baux-de-Provence en tant qu’intervenant libre.


Affiches, cartes postales, presse, ouvrages, conférences


Il collabore à différents journaux de la presse nationale, dont Le Monde.

Il participe régulièrement de 1981 à 1995 au journal Élan poétique littéraire et pacifiste de Louis Lippens. Présent avec un dessin pleine page en première de couverture dans les nos 88,119,126,127 et 129. Participe au no 100 de la revue avec Cabu, Plantu, Cardon, Siné, Piem. Dans le no 125, avec Cabu, Faizant et Léo Ferré, sa participation est une sérigraphie limitée au tirage du journal. Le no 129 renferme un hommage au déserteur Marcel Mouloudji, mort le , figurent sur ce dessin les symboles de la paix et de l’anarchie.

Il est à l’origine de planches sérigraphiées traduites en cartes postales en rapport avec les Pieds Nickelés, dont des hommages à Louis Forton (au moins six dessins), Pellos, Jicka (Jacques Kalaydjian), Jacarbo (Jacques Arbeau), Aristide Perré, Maric (Raymond Chiavarino)… et une exposition remarquée sur ce sujet à Nice en 1974 où il fut expulsé par le maire de l’époque Jacques Médecin. Il a souvent lié les Pieds Nickelés à l’Anarchie, dont il fut un compagnon de route. Il se servira surtout de Croquignol comme personnage.

Il participe à une conférence-débat le au centre national et musée Jean Jaurès, no 2 place Pélisson à Castres, à l’initiative du directeur Alain Boscus sur le thème « La carte postale politique, histoire et représentations historiques, motivations d’un dessinateur sur Jean Jaurès. »

Il crée des fanzines satiriques sur les villes de Nice (Nice vécu, La Griffe niçoise), Limoges (Limoges Limousinage), Beaucaire (La voix socialiste (24 numéros), Élan libertaire (12 numéros)) qui font également l’objet de séries de cartes postales.

Parmi ses principales séries de cartes postales, on peut citer : Nos Absintheurs, Allégorie sociale, La Petite Actualité, Pan dans la gueule, Les p’tits métiers de Lardie, Nos illustrateurs, Nîmes vécu, Fenêtres d’artistes, Nice surréaliste, Le Grenier, Le Mail (Ces deux dernières séries étant sur la ville d'Orléans), La 'Pataphysique uchronienne, Les démophiles (Sur la ville de Tours), L'idée noire, La carte philosophique (101 numéros).

Il publie des dessins en couverture pour de nombreuses revues dont Nord Cartophilie no 33 de 1982, Cartorama no 110 de 1985, Cart’ postale ancienne et contemporaine nos 7 à 16 entre 1984 et 1986, etc.

Il dessine la couverture pour La lettre de Nouvelle-Calédonie no 10 d', et deux dessins représentant pour le premier Edgard Pisani en grand sorcier blanc franc-maçon, et le second traitant de la mort d’Éloi Machoro.

Il dessine la couverture du Boubet’s Gazette no 6 de avec une charge arcimboldesque sur Marcel Dassault.

Il fournit les illustrations d’un livre pour adultes, intitulé Messages libres… libre… mais sage aux Éditions Le livre à l’unité, sur des maximes de Jean Marc Bonnel.

Son livre sur Beaucaire, mémoire en images, est publié en 1999 aux Éditions Sutton.

Sa couverture pour Élan no 104 (1986) montre une caricature de Charles Hernu en franc-maçon dénudé à la suite de l’affaire Greenpeace.

Il édite et participe à l’édition d’une série collective de dessins pour la célébration du bicentenaire de la Révolution française avec l’aval de la mission du Bicentenaire, sise no 7 rue de Talleyrand à Paris, dirigée par Didier Hamon et sous le patronage du ministre de la Culture Jack Lang, une exposition itinérante se déplaça dans toute la France pendant un an. Outre Jihel, les artistes Cabu, Oziouls, Piem, Siné, Wolinski, Foré, Pagés, Ergon, Lenzi, Léo Kouper, Lardie ont collaboré à cet ensemble.

Gérard Neudin, expert en cartophilie, signale dans son Argus de 1998 que Jihel a produit une série de dessins en 1997 en opposition à l’exposition « Tintin » de Draguignan. Il signale également une face cachée de cet artiste, la photograhie et les montages photographiques, il enregistre environ 800 cartes éditées de ce type. Il situe Jacques Lardie comme le premier créateur cartophile de tous les temps pour la France avec Xavier Sager.


La franc-maçonnerie


Auteur de séries de cartes postales satiriques historiques, il construit cette démarche essentiellement autour de Talleyrand, de la révolution, du premier Empire, de la Royauté et de la troisième République, dans une série intitulée Ciment de l'histoire, qui comporte 600 numéros connus mais constituerait au total de plus de 1000 numéros, la plupart des dessins faisant référence à l'appartenance maçonnique du prince. Certains numéros se penchent sur la ville de Nice et la politique contemporaine de l'ère Médecin et ce au travers de l'empereur allemand Guillaume II, créant ainsi un mélange des genres assez cocasse. Dans le cours de cette série apparaissent très souvent des animaux comme le bouledogue français surnommé Géo, ou un chat noir appelé Egrégore, ou encore un rat dénommé Maus. Les numéros les plus recherchés[réf. nécessaire] sont ceux faisant référence à Catherine Talleyrand (Catherine Noël Worlee), Guillaume II, Louise Michel, Beethoven, Le duc D'Enghien, Louis XVII ou bien encore Clovis Hugues.


Séries de cartes exclusivement maçonniques


Ciment de l'histoire (plus de 600 numéros connus, en fait plus de 1000 numéros)


Ciment de l'Histoire


Cette série d'environ 600 numéros a pour but comme l'indique la carte de présentation de « dénouer les fils du lac d'amour liés à l'histoire ». La représentation sur cette première carte de Talleyrand et des attributs maçonniques voire révolutionnaires donnent la direction de cette série. L'ensemble tourne surtout autour de l'appartenance du diable boiteux à la Franc maçonnerie et des dérives de la révolution et de l'Empire (environ 70 % des dessins). L'auteur poursuit sa recherche dans la royauté avec des dessins liés à Louis XV, Louis XVI, Louis XVII, Louis XVIII, Louis Philippe, Charles X, puis s'ensuit une galerie de portraits sur la troisième République avec des Francs maçons célèbres tels Gambetta, Garibaldi, Blanqui, etc. Une longue suite également sur Louise Michel, Théophile Ferré, Louis Auguste Blanqui, en rapport avec la Commune de Paris (1871), l'anarchie, le bagne de Nouvelle-Calédonie (à partir du numéro 342). On ne peut pas classer cette démarche dans de l'antimaçonnisme, car le créateur appartient lui-même à cette association philosophique ce qui n'enlève en rien le sens très critique de ces charges. L'auteur ne s'interdit pas comme on le verra plus loin et surtout dans les tout premiers numéros de stigmatiser des personnages plus contemporains. Son incursion sur la ville de Nice est très fréquente tout au long de cette grande série, les maires et députés successifs sont souvent associés à Talleyrand ou à l'empereur Guillaume II d'Allemagne dans un esprit très surréaliste qui interprète et manipule l'histoire au détriment des personnages. Il n'est pas rare par exemple de voir Talleyrand discuter à la fois avec Jacques Médecin et Guillaume II, ce qui est assez cocasse et déconcertant, mais fait le charme de cette série.

L'exploitation de symboles comme le pot de chambre, le soleil, la lune ou d'animaux comme le chat noir nommé Egrégore, le bouledogue Français nommé Géo, l'araignée, la chauve souris, le canard ou encore le rat, est monnaie courante au fil des dessins.

Toutes les cartes de cette série ont un caractère maçonnique avéré ou suggéré, la numérotation est celle que l'auteur a mentionné sur une cartoliste. Le tirage de ces cartes n'excède pas 30 exemplaires numérotés, ce qui en fait des raretés, elles sont d'ailleurs pratiquement introuvables. elles sont toujours numérotées devant et à l'encre rouge.

Il existe au moins une carte hors-série représentant Talleyrand et Napoléon signée « J » suivi des trois points, ou l'on voit un Talleyrand qui s'offusque de la parution d'une telle série de cartes qui risque de dévoiler ses côtés retors en loge, faisant référence en cela aux historiens Bossu, Lacour-Gayet, Chapuis, Le Bihan, ce en quoi Napoléon lui rétorque « Il était grand temps que l'on s'occupe de toi autrement que par le côté bienséant des historiens bien élevés ».


Absinthe







Auteur de très nombreux dessins sur l'absinthe, il est représenté dans le livre de Pierre-André Delachaux par un dessin représentant François Mitterrand et le président Aubert attablés devant une absinthe[4]. Jihel se retrouve dans ce livre avec son ami Siné. Une exposition sur le thème s'est tenue à Nice en 1975.

Il est également cité dans le livre de Marie-Claude Delahaye [5].


Séries de cartes sur l'absinthe



La ville de Nice


Dans le tome 1 du livre de Fabien Zeller, l'auteur nous décrit un artiste très engagé sur cette ville, sa production de cartes postales, fanzines, sérigraphies, lithographies et sculptures est très abondante. Pour la partie cartes postales, plusieurs séries retiennent son attention, Ciment de l'histoire, Nice surréaliste, Bulles de Nice et La griffe Niçoise.


La Joconde


Il est l'auteur de très nombreuses jocondes surréalistes traduites en lithographie et en cartes postales à tirage confidentiel. La liste est longue, Mon'Andy Warhol, Mon'assassin, Mon'archie, Mon'anarchie, etc. Sa première joconde daterait des événements de mai 68 et se traduirait en affiche avec cette légende « L'art n'est pas à vendre ».


Expositions



Mail art


Créateur d'art postal ou mail art, il commence très tôt son utilisation de la poste pour faire passer ses idées plutôt libertaires contre l'état, en se servant justement d'un moyen de communication contrôlé par l'état. Ses premières enveloppes dâtent du début des années 1970, alors que cet art sommeille, pour une correspondance avec ses amis artistes. Il poursuivra tout au long des années qui suivent cet héritage issu du mouvement futuriste Fluxus avec pour idée maîtresse que tout peut être art. C'est dans les années 2000 que les expositions sur l'art posté s'emballent, il sera de toutes les manifestations importantes, dont :


Œuvres dans les collections publiques



Notes et références



Notes


  1. Le critique d'art Gérard Neudin décrit à la page 59 de son livre La valeur de vos cartes postales paru en 2001 que l'artiste signe ses œuvres de plusieurs pseudos à savoir Jaro, Cyrus II, Tidial…

Références


  1. . « Alain Rodet mis en vente sur eBay (suite) », sur blog.bromet.fr, (consulté le )
  2. (en) « jihel | CATHERINE RIBEIRO * », sur site sur Jihel artiste (consulté le )
  3. « Contre l'ordre moral, dégoupillez. », « Le pavé dans la gueule. », « Un bourgeois, une tâche. »
  4. Pierre-André Delachaux, Absinthe drôles d'images aux Éditions Gilles Attinger, Hauterive, 2000, p. 139
  5. Marie-Claude Delahaye , L'absinthe ses dessinateurs de presse, Auvers-sur-Oise, édition du Musée de l'absinthe, p. 453.
  6. « Jaurès par ... », sur clioweb.free.fr/ (consulté le )

Bibliographie



Émissions radiophoniques



Articles connexes



Liens externes


Des dessins de Jihel sont accessibles en ligne sur le web, notamment :




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