Johannes Grenzfurthner (en allemand:[joˈhanəs ˈgrɛntsfʊɐ̯tnɐ], né en 1975 à Vienne) est un artiste, réalisateur, acteur, conservateur, metteur en scène, interprète et conférencier autrichien. Grenzfurther est le fondateur, concepteur et directeur artistique de "monochrom", un groupe international d'art et de théorie. La majeure partie de ses œuvres sont nommées monochrom. Grenzfurther est un fervent chercheur dans le domaine des cultures subversives et marginales, en lien par exemple avec les thématiques de la sexualité et de la technologie[1],[2], et l'un des fondateurs du "technohédonisme" (voir aussi: barbots).
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Johannes Grenzfurthner
Johannes Grenzfurthner au Museumsquartier, 2011.
Naissance
Vienne, Autriche
Nationalité
Autrichien
Activité
artiste, réalisateur, acteur, conservateur, metteur en scène, interprète, conférencier
Le magazine Boing Boing a qualifié Grenzfurthner de "leitnerd"[3], un jeu de mots sur le terme allemand Leitkultur, ce qui évoque de façon ironique le rôle de Grenzfurthner dans la culture nerd/hacker/artistique.
Carrière
Au début des années 1990, Grenzfurthner était membre de plusieurs forums BBS[3]. Grenzfurther utilisa alors ses relations cultivées en ligne pour créer monochrom, un fanzine ou magazine alternatif traitant d'art, de technologie et des cultures subversives. Le but était pour lui de réagir au conservatisme qui émergeait dans les cultures développées en ligne au début des années 1990[4], et de combiner son bagage politique assemblé auprès des punks autrichiens et dans le mouvement antifa, avec une discussion sur les nouvelles technologies et les cultures qu'elle créent[5]. La revue montrait des interviews et essais, de Bruce Sterling, HR Giger, Eric Drexler, Terry Pratchett ou Bob Black[6], par exemple, avec une mise en page expérimentale[7]. En 1995, le groupe décida de traiter des nouvelles pratiques artistiques[8],[9] et commença à expérimenter avec différents supports: les jeux vidéo, robots, marionnettes, comédies musicales, courts-métrages et canulars[10],[11], les conférences et l'activisme en ligne, que Grenzfurthner appelle «piratage urbain» ou plus spécifiquement: «piratage contextuel», terme inventé Grenzfurthner[12].
Le piratage contextuel confère les objectifs des hackers et leurs méthodes au réseau de relations sociales dans lesquels les productions artistiques ont lieu, et duquel elles dépendent. De façon métaphorique, ces relations comportent elle aussi un code source. Les programmes s’exécutent d'eux-mêmes, et nos interactions sont structurées par une interface utilisateur. Lorsque nous nous pensons comme un espace, une niche, une scène, une sous-culture ou un média ou comme des fonctions de pratiques politiques, nous avons la possibilité de le modifier et de le «recoder», en déconstruisant les relations de pouvoirs afin de nous émanciper de nos compulsions et des directives préfabriquées[13].
Le groupe est connu pour son travail sur différentes pratiques artistiques, différents supports et formats de divertissement. Grenzfurthner appelle cela "chercher les meilleurs outils de destructions massives d'une idée"[14].
Conférences et festivals
Grenzfurthner, conférencier d'honneur au symposium "Paraflows", 2012.
Grenzfurthner dirige le festival Arse Elektronika[15],[16] à San Francisco (depuis 2007), une série de conférences et d'anthologies académiques et artistiques annuelle[17] axée sur la sexualité et la technologie. La première conférence de cette série a été animée par Grenzfurthner en 2007 en réponse aux questions posées par l'impact de la sexualité sur les innovations technologiques et l'adoption.
Grenzfurthner est l'un des organisateurs de la "Roboexotica"[18], un festival international pour Cocktails-Robotics (depuis 2002) qui invite les chercheurs et artistes à construire des machines qui servent ou mélangent des cocktails. V. Vale a évoqué "Roboexotica" comme "une tentative ironique de critiquer le technotriomphalisme et de disséquer les engouements technologiques."
Grenzfurthner dirige Hedonistika, un festival axé sur la technologie alimentaire artistique. La première édition a été présentée à Montréal à la "Biennale internationale d'art numérique" de 2014[19]. La deuxième édition a été présentée à Holon, près de Tel Aviv, au "Festival Print Screen"[20].
Grenzfurthner et Matt Winston parlent de Stan Winston et les effets spéciaux ("Traceroute", 2016)
Travaux théâtraux et performances artistiques
Grenzfurthner a écrit et mis en scène des pièces de théâtre[21],[22],[23],[24], des performances (par exemple Eignblunzn) et écrit des pièces artistiques interventionnistes[25].
Films
Grenzfurther a écrit et réalisé des courts métrages[26]; il est le PDG d'une compagnie de production de films nommée monochrom Propulsion Systems[27]. Il est membre de la guilde des réalisateurs autrichiens[28] et de l'association des créateurs de films documentaires autrichiens[29].
Le premier film qu'il a réalisé était une comédie indépendante de fantaisie, Die Gstettensaga: The Rise of Echsenfriedl[30],[31] (2014). Le premier documentaire de Grenzfurther était Traceroute[32] (2016), suivi par Glossary of Broken Dreams[33] (2018). En 2021, il a présenté son film d'horreur Masking Threshold au Fantastic Fest à Austin.
Grenzfurther a été impliqué dans la création de plusieurs longs métrages (par exemple Sierra Zulu[34],[35]). Grenzfurthner et Juliana Neuhuber ont coréalisé la comédie de science-fiction à sortir, Je Suis Auto (qui met en vedette Chase Masterson)[36],[37].
Grenzfurthner et Pedobear à ROFLcon 2010.
Travaux universitaires, écrits académiques et conférences
Grenzfurthner anime des conférences dans les écoles d'arts[38],[39], symposiums[40],[41] et événements politiques[42], enseigne dans les universités[43],[44],[45], en plus de diriger des travaux d'étudiants[46],[47].
Il a publié des livres, des essais et d’articles sur les arts contemporains, les processus de communication et la philosophie, dont Mind and Matter: Comparative Approaches Towards Complexity, Do androids sleep with electric sheep?, Of Intercourse and Intracourse: Sexuality, Biomodification and the Techno-Social Sphere and Pr0nnovation?: Pornography and Technological Innovation[48],[49],[50].
Grenzfurthner a publié le pamphlet controversé "Hacking the Spaces" qui traite des tendances exclusionnistes du mouvement des hackerspaces. Grenzfurther a appuyé cette critique lors de ses conférences au "Hackers on Planet Earth" de 2012 et 2014 dans la ville de New York[51]
Grenzfurthner agit comme officiel CDC comme un dans la propagation d'un virus mit en scène aux Art Basel Miami Beach 2005.
Spectacle et comédie
Le travail de Grenzfurthner a pris un tournant comique, qu'il a eu l'occasion de représenter dans plusieurs salles, par exemple le Rabenhof Theater[52]. Certaines parties de son spectacle comique "Schicksalsjahre eines Nerds" constituent la base de son documentaire Traceroute (2016). Grenzfurther est présentateur et maître de cérémonie lors de divers événements dans ce domaine[53],[54], et artiste invité dans des événements comme le "Goldenes Brett". Grenzfurthner a eu des rôles principaux et secondaires dans plusieurs pièces de théâtre[55],[56]. Il est acteur dans le long métrage d'Andi Haller, Zero Crash[57] et le long-métrage de Michael J. Epstein et de Sophia Cacciola, Clickbait[58]. Il joue l'un des deux rôles principaux dans son propre film, Je Suis Auto.
Activités militantes
Grenzfurthner était l'un des acteurs principaux du développement de "netznetz", un nouveau de type de système de financement basé sur le soutien de la communauté à la culture et l'art du net, en lien avec le département de la culture du gouvernement de la ville de Vienne.
Il est à l'origine de la communauté "Hackbus"[59],[60],[61].
Avec Florian Hufsky, Leo Findeisen et Juxi Leitner, Grenzfurthner a coorganisé la première conférence internationale des partis pirates[62],[63].
Activités commerciales
Grenzfurthner a conceptualisé et co-créé une installation robotique pour promouvoir le produit d'une société de sextoys, Bad Dragon[64]. Il a créé une société artistique de publicité sur internet pour Cheetos[65].
Vie personnelle
Grenzfurthner sur la couverture de Soviet Unterzoegersdorf: Secteur 2 (2009).
Grenzfurthner vit et travaille à Vienne. Grenzfurther a grandi à Stockerau, dans une zone rurale du sud de l'Autriche[3] et il en parle dans son spectacle comique "Schicksalsjahre eines Nerds" (2014) et son film documentaire semi-autobiographique Traceroute (2016).
Si je n'avais pas grandi à Stockerau, dans le sud du sud de l’Autriche, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui. L'élément déclencheur qui fait que l'on devient nerd, c'est la différence. La volonté d'être compris, de trouver des opportunités de partager des expériences, de ne pas être laissé seul avec nos intérêts bizarres. En même temps, celui-ci dérive presque d'un plaisir pervers de s'apitoyer sur ces défauts. Les nerds adorent les défauts; ceux des autres, mais aussi les leurs. Les nerds sont des explorateurs, qui adorent se mesurer aux autres et qui rivalise de façon agressive. Et pourtant, l'existence du nerd comprend aussi des éléments occultes, de mystère. La façon dont le pouvoir est exprimé ou axé est importante[66].
Grenzfurthner utilise son histoire personnelle et sa formation comme une source pour son travail. Dans une conversation avec Zebrabutter, il nomme pour exemple sa volonté de gérer sa claustrophobie[67]: c'est ainsi qu'il a débuté une série de performances artistiques où les volontaires pouvaient être enterrés vivants.
Lorsqu'il était enfant, Grenzfurthner a passé beaucoup de temps dans la ferme de ses grands-parents, dans le petit village de Unterzögersdorf (une municipalité cadastrale de Stockerau). Les histoires de ses grands-parents sur les nazis, la deuxième guerre mondiale et l'occupation soviétique dans l'Autriche occupée par des alliés (1945-1955) ont influencé son projet "monochromes Soviet Unterzoegersdorf" sur le long terme[68],[69].
Controverse
Grenzfurthner était l'un des 200 activistes, politiciens et artistes d'Allemagne, de Suisse et d'Autriche (avec cependant un total de seulement 10 noms Autrichiens) dont les noms ont été publiés sur une liste de doxing d'extrême droite publiée sur diverses plateformes en ligne en et [70],[71]. Les créateurs étaient menacés par la liste extrémiste: "#wirkriegeneuchallee" – "Nous vous aurons tous". Grenzfurthner a évoqué cela ouvertement sur des plateformes en ligne et dans des conférences.
Prix (extraits)
Remporté (comme metteur en scène de la pièce "Udo 77"): Nestroy Theatre Award (2005)[72].
Remporté: Coke Light Art Edition Award (2006)[73].
Remporté (comme directeur artistique de "monochrom"): Art Award du FWF Austrian Science Fund (2013)[74].
Waiting for Goto (Volkstheater, Vienne, 2006) - metteur en scène, scénariste
Campaign (Volkstheater, Vienne, 2006) - metteur en scène, scénariste
monochrom's ISS (Garage X, Vienne et Ballhaus Ost, Berlín, 2011 et 2012) - metteur en scène, acteur, scénariste
Schicksalsjahre eines Nerds (Teatro Rabenhof, Vienne, 2014) - metteur en scène, acteur, scénariste
Steppenrot (komm.st, Styria et Spektakel, Vienne, 2017) - metteur en scène, acteur, scénariste
Die Hansi Halleluja Show (komm.st, Styria et Spektakel, Vienne, 2018-2019) - metteur en scène, acteur, scénariste
Das scharlachrote Kraftfeld (komm.st, Styria et Spektakel, Vienne, 2019-2020) - metteur en scène, acteur, scénariste
Publications
Éditeur de la série de magazines / annuaires "monochrom" (1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 2000, 2004, 2006, 2007, 2010)
Éditeur de "Stadt der Klage" (Michael Marrak, 1997)
Éditeur de "Weg der Engel" (Michael Marrak et Agus Chuadar, 1998)
Éditeur de "Who shot Immanence?" (avec Thomas Edlinger et Fritz Ostermayer, 2002)
Éditeur de "Leutezeichnungen" (avec Elffriede, 2003)
Éditeur de "Quo Vadis, Logo?!" (avec Günther Friesinger, 2006)
Éditeur de "Spektakel – Kunst – Gesellschaft" (avec Stephan Grigat et Günther Friesinger, 2006)
Éditeur de "pr0nnotivation? Arse Elektronika Anthology" (avec Günther Friesinger et Daniel Fabry, 2008)
Éditeur de "Roboexotica" (avec Günther Friesinger, Magnus Wurzer, Franz Ablinger et Chris Veigl, 2008)
Éditeur de "Do Androids Sleep with Electric Sheep?" (avec Günther Friesinger, Daniel Fabry et Thomas Ballhausen, 2009)
Éditeur de "Schutzverletzungen/Legitimation of Mediatic Violence" (avec Günther Friesinger et Thomas Ballhausen, 2010)
Éditeur de "Urban Hacking" (avec Günther Friesinger et Thomas Ballhausen, 2010)
Éditeur de "Geist in der Maschine. Medien, Prozesse und Räume der Kybernetik" (avec Günther Friesinger, Thomas Ballhausen, Verena Bauer, 2010)
Éditeur de "The Wonderful World of Absence" (avec Günther Friesinger et Daniel Fabry, 2011)
Éditeur de "Of Intercourse and Intracourse – Sexuality, Biomodification and the Techno-Social Sphere" (avec Günther Friesinger et Daniel Fabry, 2011)
Éditeur de "Context Hacking: How to Mess with Art, Media, Law and the Market" (avec Günther Friesinger et Frank Apunkt Schneider, 2013)
Éditeur de "Screw The System – Explorations of Spaces, Games and Politics through Sexuality and Technology" (avec Günther Friesinger et Daniel Fabry, 2013)
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