John Singleton Copley (, Boston - , Londres) est un artiste peintre anglo-américain, qui fit la majeure partie de sa carrière à Londres, il est enterré au cimetière de Highgate[1].
John est le fils de Richard Copley, un vendeur de tabac originaire d'Irlande, et de Mary Singleton Copley qui devient veuve avant 1748 et épousera le graveur Peter Pelham.
En 1774, il entreprend le Grand Tour, et d'Italie, décide de se fixer à Londres après le déclenchement de la guerre d'indépendance des États-Unis: loyaliste mesuré, il s'établit définitivement à Londres, tandis que sa mère reste à Boston et que son demi-frère, le graveur et cartographe Henry Pelham le rejoint.
Le roi George III le fait membre de la Royal Academy. Son œuvre s'oriente alors vers la peinture de genre et la représentation de scènes contemporaines. Il s'essaya à la peinture d'histoire avec Watson et le requin (1778, Musée des Beaux-Arts de Boston) ou encore avec La Mort du Major Peirsons (1784, Tate Gallery, Londres).
Son demi-frère Henry Pelham est le modèle du Garçon à l'écureuil.
Œuvre
S'inscrivant dans la lignée de l'école anglaise de peinture, Copley, de par sa naissance, est l'un des premiers portraitistes américains. Son style combine à la fois les caractéristiques formelles du portrait classique avec une représentation naturelle de la vie quotidienne et une captation de la psychologie du sujet.
Le plus célèbre de ses portraits est Le Garçon à l'écureuil (1765-1766) peint, selon Robert Hugues, à la manière de Chardin[4]. Il représenta Paul Revere (1772) en tenue de travail avec réalisme, précision et sobriété[5]. Il fit par la suite d'autres portraits: des enfants, des figures des futurs héros de la Révolution américaine comme James Warren (1763), John Hancock (1765) ou encore Samuel Adams (1772): ce dernier, commandé par John Hancock, représente Samuel Adams montrant la charte octroyée par Guillaume et Marie d'Angleterre à la colonie du Massachusetts[6]. Ses commandes lui permettent de s'enrichir: par sa mère, il acquiert des terres à Beacon Hill et commence à y faire construire une maison[7].
Garçon à l'écureuil, 1765, 76,8 × 63,5 cm, musée des beaux-arts de Boston
General Thomas Gage, vers 1768, huile sur toile, 76,8 × 63,5 cm, Centre d'art britannique de Yale, New Haven
Samuel Adams, 1772, (127 × 102,2 cm), musée des beaux-arts de Boston
Garçon à l'écureuil, 1765 musée des beaux-arts de Boston
Thomas Gage, v. 1768 Yale, New Haven
Samuel Adams, 1772 musée des beaux-arts de Boston.
Head of a Negro, 1777 or 1778, Detroit Institute of Arts.[8]
François Wehrlin, Philippe Guillemet, section «Les arts plastiques» de l'article «États-Unis», in Encyclopædia Universalis, corpus 8, Paris, 2002, p.845.
(en) Robert Hugues, American Visions. The Epic History of Art in America, New York, Alfred A. Knopf, , 1reéd., 635p. (ISBN978-0-679-42627-1 et 0679426272, LCCN96045111).
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