Joseph Melling, né le à Saint-Avold et décédé le à Strasbourg, est un peintre d'origine lorraine qui se forma à Paris auprès de Carle van Loo et François Boucher, puis fut actif à la cour de Karlsruhe (Allemagne) pendant une vingtaine d'années avant de s'établir à Strasbourg (Basse-Alsace) à partir de 1774. Il est l'auteur de portraits et de scènes historiques et religieuses. Second prix de Rome en 1749.
Joseph Melling
Portrait de l'artiste par lui-même (Musée des Arts décoratifs de Strasbourg)
Fils d'un sculpteur en menuiserie, il entra chez les Augustins de Sarrelouis pour apprendre le latin. Joseph Melling est l'oncle d'Antoine Ignace Melling. Il monta à Paris et travailla chez un sculpteur d'ornements. Il fut reçu comme élève de Charles André van Loo (1705-1765), et remporta le premier prix de dessin de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Il fut recommandé à François Boucher (1703-1770) qui le mit en état de remporter le premier prix de Rome en 1750. Il entra à l'école des élèves protégés de van Loo et y resta jusqu'en 1755. Au moment de partir pour Rome, il s'engagea au service d'une cour allemande et y travailla longtemps sans en tirer beaucoup de bénéfice. Il se rendit avec sa famille à Strasbourg pour y fonder une école de dessin, et réalisa dans cette ville de nombreuses peintures en tous genres[1].
Œuvres
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Joseph Melling, second prix de Rome, 1749, Laban donne sa fille à Jacob,Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
Portrait présumé de l'artiste par lui-même, Musée des Arts décoratifs de Strasbourg
Portrait de femme âgée, 1774
Portrait de deux époux, 1776, Musée des Arts décoratifs de Strasbourg
Portrait du docteur Isaac Ottmann, 1778 Musée des Arts décoratifs de Strasbourg
Portrait de Catherine-Léonie Staedel (épouse du docteur Ottmann), 1778 Musée des Arts décoratifs de Strasbourg
Portrait de l'épouse de l'Ammeister P.-J. Staedel, 1778 Musée historique de Strasbourg?
Portrait d'homme, Musée des beaux-arts de Strasbourg
Les six vertus civiques, 1796? (six allégories dans le Salon des évêques, Palais Rohan (Strasbourg)
L'apothéose du prince Maximilien (palais du gouverneur militaire Strasbourg)
Portrait d'une jeune artiste, n. d. (coll. priv.)[2]
Notes et références
M. Durival, Description de la Lorraine et du Barois, Nancy, la veuve Leclerc, 1779
Victor Beyer, «Joseph Melling», in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 26, p. 2592
Pierre Brasme, La Moselle et ses artistes, Éd. Serpenoise, Metz, 2002, p. 161-162 (ISBN2-87692-544-3)
Philippe Bronder, «Les Melling», in Histoire de Saint-Avold et de ses environs depuis la fondation de la ville jusqu'à nos jours, Nouvian, Metz, 1868, 76-77
(de) Richard Melling, «Der Karlsruher Hofmaler Joseph Melling (1724–1796) und seine Familie», in Badische Heimat, no30, 1950, p. 31-43
Durival, Description de la Lorraine et du Barois, chez la veuve Leclerc, 1779
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