D'abord peintre, Laura Lamiel tente d'inscrire le tableau dans un autre rapport au matériau, l’acier. Elle repense le pictural et le transpose dans l'espace.
À partir de 1985, son travail a pris une dimension architecturale avec le dispositif des "cellules de constructions". Composées de grands panneaux d'acier émaillé blanc, ces "cellules" s'organisent en espaces autonomes, réceptacles d'un vocabulaire de formes hétérogènes: briques, objets trouvés, morceaux de caoutchouc, éléments sérigraphiés, moquettes de caniveaux...
Selon les mots d'Anne Tronche, les cellules délimitent de véritables "territoires intimes"[1]. La rigueur de l'acier et la stabilité qu'il assure permettent paradoxalement les confrontations les plus diverses.
À partir de cet élément modulaire de base, la réflexion de l'artiste sur l'espace et sa dialectique entre peinture, sculpture et architecture se traduit de manière conceptuelle dans différentes pratiques intégrant aussi la photographie et le dessin.
En 2000, Laura Lamiel réalise une exposition personnelle au Musée de Grenoble, invitée par Serge Lemoine, dans laquelle elle présentera de grandes installations qui ont affirmé sa démarche et la dimension architecturale de son œuvre. Le rapport de ses pièces à l'espace qui les accueille est fondamental.
Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions en France, mais aussi à l'étranger, notamment au musée d’art contemporain de São Paulo en 2006, au Musée d’art moderne de Rio de Janeiro en 2009 et au Centre Pompidou pour l'exposition elles@centrepompidou 2009-2010.
On retrouve ses œuvres dans plusieurs collections publiques: MAM de Rio de Janeiro, MAM de Paris, Musée de Grenoble, Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris, Fonds National d'Art Contemporain, Fonds Régional d'Art Contemporain d’Alsace[2].
Serge Lemoine, Arnaud Pierre, Annie Claustres, Anne Tronche et Jacques Leenhardt entre autres, ont écrit sur son travail. Ces écrits publiés à l'occasion d’expositions, éclairent l’univers que construit Laura Lamiel. Des extraits de ces textes sont consultable sur son site[3].
Collections publiques
Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro
Opposer les contraires en toute clarté, 2006
Fonds National d'Art Contemporain, France
Sans titre, 2005
Musée d'Art Moderne de Paris, Centre Pompidou
Figure III, 2001
Sans titre, 1990
Musée de Grenoble
Ring III, 2000
Sans titre, 1999
Sans titre, 1996
Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris
Sans titre, 1996
Vue d'atelier, avec une chaise, 1996
Fonds Régional d'Art Contemporain, Alsace
Sans titre, 1996
Acier émaillé en blanc, ligne d'émail noir sérigraphiée, 1990-1991
Laura Lamiel, la pensée du chat, Anne Tronche, Ed. Actes Sud / Le Crestet Centre d'art, Arles, 2000
Laura Lamiel, catalogue d'exposition, Musée de Grenoble, coll. ReConnaitre, Ed. RMN, Paris, 2000 (texte de Serge Lemoine, Arnaud Pierre et Annie Claustres)
Avoir lieu, Elisabeth Milon, Ed. Au figuré, Galerie Anton Weller, Paris, 1997
Note
Anne Tronche, La pensée du chat, éd. Actes Sud / Le Crestet Centre d'Art, Arles, 2000.
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