Lionel Sabatté, né en 1975 à Toulouse, est un artiste contemporain, peintre, sculpteur et dessinateur français. Diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2003, il vit et travaille entre Paris et Los Angeles.
Lionel Sabatté s'est fait connaître avec La Meute, une œuvre exposée en 2011 au Jardin des plantes à Paris, dans le cadre de la FIAC[1]. Cette œuvre représente une meute de loups réalisés à partir de moutons de poussière[2]. La poussière, que l'on retrouve dans plusieurs de ses sculptures et de ses dessins, n'est pas le seul matériau résiduel que l'artiste utilise. Les pièces de 1 centimes d'euro, des fragments de peaux mortes et des rognures d'ongles[3], des souches d'arbres ou des bois brûlés sont en effet autant d'éléments qui constituent son répertoire de matières.
Son travail s'articule autour de la notion du vivant et des transformations de la matière que le passage du temps provoque. À partir des matériaux résiduels qu'il utilise, il donne vie à un bestiaire constitué de créatures hybrides: des licornes faites de béton et de curcuma[4], des poissons des profondeurs abyssales réalisés avec du fer et des pièces de monnaie, des papillons réparés avec des morceaux de peaux mortes, des loups et des cygnes en poussière et, depuis 2016, des silhouettes humaines en ferraille et béton. Lionel Sabatté combine l'ensemble de ces matériaux de manière inattendue, créant des œuvres à la fois délicates et inquiétantes.[réf.nécessaire]
La peinture tient également une place importante dans son travail, ouvrant un dialogue avec ses dessins et ses sculptures:
«La peinture est pour lui une abyssale "fabrique des profondeurs", que l'on parle de profondeurs historiques ou géographiques. Elle va puiser une intensité essentielle jusqu'au profonds des mers. Dans cette pratique picturale, réalisée à plat, ce sont autant de fluides de peintures et réactions chimiques qui donneront naissance à des surfaces aqueuses ou filandreuses, des jaillissements de méduses, des concentrations de couleurs toxiques autant que stellaires. La peinture est un récit des profondeurs originelles de la vie, pendant que la forêt d'arbres nous rappelle au pouvoir de la transformation infini du vivant sur Terre" - Léa Bismuth (extrait), Artpress2, août-sept-oct 2016.»
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Lionel Sabatté tâche ainsi de faire dialoguer l’ensemble de ses œuvres dans une interconnexion permanente. Ses recherches sur le minéral, l’animal, l’organique en somme, donnent lieu à des œuvres poétiques, sensibles, troublantes et qui participent à une réflexion globale sur notre condition et la place que nous occupons dans notre environnement, comme en témoigne son œuvre La Meute de loups en poussière présentée en 2011 au Museum d’Histoire Naturelle de Paris, devenue une œuvre emblématique des questionnements liés aux problématiques environnementales. C’est par ce biais qu’on lui propose en 2014 une exposition à l’Aquarium de Paris, qui fut particulièrement relayée par la presse et dont l’une des thématiques était d’attirer l’attention sur la surexploitation des ressources maritimes. Un parcours dans la ville de La Rochelle sur le thème de l’eau et des ressources naturelles lui a ensuite été proposé. Enfin, plus récemment, Lionel Sabatté a bénéficié d’une exposition personnelle au Musée de la Chasse et de la Nature, «La sélection de parentèle», portant une réflexion sur le vivant et l’évolution.
Lionel Sabatté travaille depuis 2017 sur une nouvelle série, les Rust painting, des plaques de métal oxydées. Ces œuvres ont notamment été présentées lors d'une exposition personnelle à la Galerie Ceysson et Bénétière à Paris en 2018. Ses travaux récents, des grands oiseaux en bronze oxydés présentés en 2019 à Lyon dans le cadre de l’exposition «Qui sait combien de fleurs ont dû tomber» (Nouvel Institut Franco-Chinois, Fondation Bullukian, Musées Gadagne) et à Toulouse à travers l’exposition «Lionel Sabatté: sculptures» (Centre d’art nomade) l’amènent à redéfinir son rapport à la sculpture et à réinventer sans cesse sa pratique artistique.
Lionel Sabatté a exposé son travail en France comme à l'étranger et a fait l'objet de nombreux articles de presse et d'interviews dans les médias: dans la presse écrite (Le Monde[5], Le Figaro[6], Libération[7], Télérama[8], Le Parisien[9], Artpress[10], Beaux Arts magazine[11], etc.) et à la télévision (France 3 Régions[12],[13], BFM TV[14], Arte[15], etc.), et à la radio (France Culture[16],[17]).
Lionel Sabatté est représenté à Paris par la Galerie Ceysson et Bénétière depuis 2018.
Lionel Sabatté a reçu plusieurs prix artistiques tels que:
2020 - Luxembourg Art Prize, Luxembourg
2019 - Prix de peinture de la Fondation Del Duca, Académie des Beaux-Arts / Institut de France
2018 - Prix des Amis de la Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert. Lionel Sabatté a été sélectionné afin de produire une œuvre qui fut présentée au sein du patio de la fondation en 2018
2017 - Prix Drawing Now, qui récompense un artiste représentatif du dessin contemporain dans sa diversité
2015 - Résidence Tour Saint-Ange / Colette Tornier, Seyssins, France
2014 - Résidence pARTage, Institut français de Maurice, Maurice
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