Il ne doit pas être confondu avec le compositeur Michel-Antoine Romagnesi.
Biographie
Louis-Alexandre, appelé à tort «Michel-Joseph-Antoine», est le fils du militaire François-Michel Romagnesi (1745-1819), qui connaît, sous le Premier Empire, une carrière d'officier, en devenant secrétaire du surintendant de la maison de l'Empereur, et en participant à la campagne d'Austerlitz. Frère cadet du peintre Michel Romagnesi (1731-1812), François-Michel, qui se déclare marchand-pelletier, a par ailleurs trois autres fils, dont Pierre-Narcisse, né le à Orléans[1], dessinateur et lithographe, né d'un second mariage; Johann Julius Heinsius a fait le portrait de cette seconde épouse[2],[3].
Louis-Alexandre Romagnesi entre à l'École des beaux-arts de Paris le en classe de peinture, puis devient l'élève de Pierre Cartellier. Il ne se tourne vers la sculpture que plus tard[4]. Il habite au 99, rue du Temple à Paris.
En 1802, il épouse sa cousine, Henriette Romagnesi, sœur du compositeur Antoine Romagnesi.
Il expose au Salon de Paris pour la première fois en 1808, une Statue pour la paix; il réside alors au 8, rue du Pont-de-Lodi[5]. Il expose ensuite régulièrement au Salon jusqu'en 1831.
Les deux frères artistes Romagnesi, après la chute de l'Empire, seraient devenus des royalistes convaincus, Louis-Alexandre étant même qualifié de «statuaire des rois». Ils sont très liés à l'Orléanais où réside leur père. Louis-Alexandre travaille en lien avec l'architecte François-Narcisse Pagot sur des projets de sculptures décoratives[6].
En 1832, il est victime du choléra; sa santé s'en ressent et explique sa disparition anticipée.
Vers 1838, on a trace d'une entreprise parisienne au nom de Louis-Alexandre, située 12 bis, rue de Paradis-Poissonnière, spécialisée dans la sculpture, la figure et l'ornement[7].
On lui devrait l'invention du «carton-pierre », un matériau servant à faire des ornements de moulures ou décors de plafonds, constitué d’un mélange de papier de soie bouillie, de colle de peau versée à chaud et de craie ayant, avant séchage, la consistance d’une pâte homogène, invention qu'il présente à l'Exposition des produits de l'industrie française en 1823 (médaille de bronze) et de 1827 (médaille d'argent)[8][réf.nécessaire].
Il meurt le à Paris, quartier des Ternes, son acte de décès est établi à Neuilly le même jour[9], et il a été inhumé le 10 août 1852 au cimetière Montmartre, 2e division; ses cendres ont été transférées à l'ossuaire du Père-Lachaise le 15 mars 1979[10].
Œuvre
Sculpture
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Saint Paul prêchant à Athènes[11], bas-relief, Paris, église Saint-Paul-Saint-Louis.Minerve protégeant l'enfance du Roi de Rome, plâtre, New York, Metropolitan Museum of Art.
Henri Beraldi lui attribue des productions lithographiques, tout en citant son frère Narcisse, qu'il dit naître en 1796 et également auteur de «lithographies insignifiantes». Il signale une publication entamée à partir de 1815, Les Aventures de Sapho, parue chez Didot et Godefroy Engelmann, qui serait la première illustrée par le procédé de gravure sur pierre[22].
Cent feuilles d'études prises dans les quatre époques de la sculpture, 1831-1834.
Établissement de sculpture en tous genres de M. Romagnesi, sculpteur, figuriste et ornemaniste, rue de Paradis-Poissonnière, lithographié par Vielle, vers 1838.
Archives de l'état-civil d'Orléans, Registre des naissances, 17 Brumaire An V, no242.
Selon Charles Gabet [dont la notice présente des erreurs], dans Dictionnaire des artistes de l’école française au XIXe siècle, Paris, 1834, pp.608-609 — en ligne.
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«Biographie de M. L.-A. [Louis-Alexandre] Romagnési, sculpteur à Paris, rédigée sur ses notes par M. C.-F.[Charles-François] Vergnaud[-Romagnési]», dans Mémoires de la Société des sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, Orléans, Imprimerie de Pagnerre, tome X, 1852, 11 pages, En ligne sur Gallica.
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