Il est le fils d'Antoine François Vassé, sculpteur, et de Marie Germaine Labbé. Ses sœurs épousent des architectes: Claude Elisabeth Vasse se marie avec Claude Bacarit, Marie Françoise Vassé s'unit à Pierre Henri Martin dit de Saint-Martin[2].
Il se marie avec Marie Huel Delepine (une fois veuve elle se remarie avec Gabriel François Dageville, «chargé près du roi des affaires du prince régnant de Nassau-Saarbruck»[3]). De leur union naissent trois enfants:
Adélaïde Jeanne Vassé qui reste célibataire et meurt en 1823
Constance Félicité Victoire Désirée Vassé de Bonrecueil qui épouse Antoine-Joseph Raup de Baptestin de Moulières (1747-1827), chef de division au ministère de l'Intérieur
Louis Vassé étudiant en architecture au moment de son décès à 26 ans en 1785
Élève de son père et d'Edme Bouchardon, Vassé obtint le premier prix de sculpture de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1739. Agréé par l'Académie en 1748, il y fut reçu en 1751. En 1758, il est nommé adjoint à professeur, puis professeur en 1761. À la mort de Bouchardon, en 1762, il obtint également le poste de dessinateur de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Il a travaillé pour la marquise de Pompadour dans les années 1750 en réalisant une statue d'une Laitière, destinée à la laiterie du château de Crécy[4].
L'Amour assis sur le bord de la mer rassemblant les colombes du char de Vénus, 1755, groupe en marbre[11];
Portrait du Comte de Caylus, 1766, médaillon en bronze[12];
Vénus guidant les traits de l'Amour, 1755-1760.
Troyes, musée des beaux-arts:
Charles Le Cointe, buste en marbre;
François Girardon, buste en marbre;
Pierre Mignard, buste en marbre;
Jean Passerat, buste en marbre;
Pierre Pithou, buste en marbre.
Salons
Louis Claude Vassé expose au Salon de 1748 à 1771. Il y présente notamment les bustes de la série des Hommes illustres de Troyes, commandés par Pierre-Jean Grosley, et de nombreux portraits, dont celui du comte de Caylus. Parmi ses statues allégoriques et mythologiques, il propose au public la Nymphe de Dampierre ou encore La Comédie.
En 1771, lors de son dernier Salon, le sculpteur expose un dessin représentant le Monument funéraire de Stanislas Leszczynski, ainsi que la maquette du Tombeau du cœur de Marie Leszczynska pour l'église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy.
Élèves
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Monument funéraire de Stanislas Leszczynski (1768), église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy.
Tombeau du cœur de Marie Leszczynska (1768), église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy.
Vénus guidant les traits de l'Amour (1755-1760), Paris, musée du Louvre.
Notes et références
Son acte d'inhumation est reproduit par Henri Herluison, Actes d'état-civil d'artistes français..., Orléans, H. Herluison, 1873, p. 444. En ligne.
Son acte de décès en 1754 est reproduit dans Henri Herluison, Actes d'état-civil d'artistes français..., Orléans, H. Herluison, 1873, p. 284. En ligne.
Il a cette qualité au décès de son épouse en 1791 annoncé dans le Journal de Paris, 7 novembre 1791.
Jean Vittet, «Le décor du château de Crécy au temps de la marquise de Pompadour et du duc de Penthièvre, essai d'identifications nouvelles», Bulletin de la Société de l'histoire de l'art Français, 2000, p. 133-154.
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