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Louis Leclabart né à Péronne, le et mort à Amiens, le (à 53 ans), est un sculpteur et un dessinateur français.

Louis Leclabart
La Faloise, Le Tourbier, monument aux morts (1922) de Louis Leclabart et Paul Beaugrand.
Biographie
Naissance

Péronne
Décès
(à 53 ans)
Amiens
Sépulture
Cimetière ancien de Saint-Acheul
Nationalité
Française
Formation
École des beaux-arts d'Amiens
Activités
Sculpteur, dessinateur
Autres informations
Conflit
Première Guerre mondiale
Maître
Œuvres principales
L’Etreinte (1911), Les Patrouilleurs (1922), Le Tourbier (1922)

Biographie



Enfance


Louis Leclabart est issu d’un milieu modeste, son père, Henri Leclabart, exerçait la profession de « pailloteur » c’est-à-dire qu’il réalisait des plafonds en torchis. Son acte de naissance indique qu'il est né à Péronne le [1], fils de Henri Anatole Leclabart, plafonnier 25, ans et de Céline Adèle Virginie Elisabeth Guilbert, ménagère 23 ans, au domicile de son grand père, Louis Joseph Guilbert 58 ans.

Louis était l’aîné de huit enfants, il passa sa prime enfance chez ses grands-parents maternels à Péronne puis rejoignit ses parents à Amiens[2].


Les années d'apprentissage


En 1886, à l’âge de 10 ans, il commença son apprentissage artistique à l’École des Beaux-Arts d’Amiens dirigée alors par le peintre Léon Delambre. Son apprentissage fut couronné de nombreux prix en dessin et en modelage. L’ayant repéré, Albert Roze, le prit à son service dans son atelier, à la fin de l’été 1893, Louis Leclabart n’avait que 17 ans. À ce titre il participa, après son service militaire (1896-1897), à la décoration de la basilique Notre-Dame de Brebières et à la réalisation du monument patriotique d’Albert en 1901[2].

Il épousa le , à Amiens, Ernestine Darras, couturière[3], ils eurent deux garçons.

On ne connaît aucune œuvre signée de lui pendant la période où il travailla pour Albert Roze.

Entre 1906 et 19011, Louis Leclabart changea d’employeur et devint collaborateur de l’ornemaniste Paul Beaugrand avec lequel il signa plusieurs œuvres. Cette collaboration se poursuivit jusqu’en 1929[2].


L’expérience de la guerre


Carrière du Chauffour, sculpture de Jeanne d'Arc de Louis Leclabart.
Carrière du Chauffour, sculpture de Jeanne d'Arc de Louis Leclabart.

En , Louis Leclabart fut mobilisé au 12e Régiment d’infanterie territoriale d’Amiens où étaient incorporés des hommes de plus de 34 ans. Les territoriaux devaient, en principe, être affectés à des tâches de soutien matériel des unités en ligne.

Cependant, le 12e R.I.T. fut engagé dans les combats et reçut le baptême du feu dans le Pas-de-Calais. Puis le régiment, incorporé à la 81e Division d’infanterie territoriale, fut envoyé en Belgique et prit part à la Bataille de l’Yser. Louis Leclabart vit la mort de près, de son escouade d’une quinzaine d’hommes, il n’y eut que trois survivants.

Le , le régiment fut envoyé à Villers-Bretonneux et Marcelcave et le , il releva dans le Noyonnais, un régiment de la Légion étrangère. Il exerçait alors la fonction de brancardier, avec le grade de caporal.

Louis Leclabart réalisa pendant cette période quatre sculptures rupestres dans la Carrière du Chauffour.

D'août à , il participa à la rédaction d'un journal des tranchées Hurle Obus dans lequel il signa plusieurs dessins[4].

Le , il partit pour Trosly-Loire dans l’Aisne.

Le , Louis Leclabart fut versé dans l’armée de l’air et rejoignit l’escadrille S.A.L. 1 en tant que dessinateur. Il servit dans la Marne, l’Oise, les Vosges, la Meuse… où il corrigea, à l’aide de photographies aériennes, le plan directeur des opérations militaires.

Il fut démobilisé le [4].


Un sculpteur de la commémoration


De retour à la vie civile, Louis Leclabart reprit son métier de sculpteur en collaboration avec Paul Beaugrand. Marqué par la guerre, il réalisa huit monuments aux morts. Pour cela il s’inspira de son expérience combattante et représenta des soldats en action ou bien, il choisit de représenter des civils dans l’exercice de leur profession ou de leurs loisirs.

Mort, à Amiens, le , il fut inhumé aux côtés de son épouse au Cimetière Saint-Acheul ancien, à Amiens.


Œuvres principales



Sculpture


Marcelcave, partie supérieure du monument aux morts
Marcelcave, partie supérieure du monument aux morts

Dessin



Pour approfondir


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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



Notes et références


  1. « Acte de naissance aux archives départementales de la Somme 5MI D64 page 162 », sur archives.somme.fr (consulté le )
  2. Thierry Hardier (sous la direction de), Louis Leclabart (1876-1929), un artiste picard dans la Grande Guerre, Cap Régions Edition, 2010 (ISBN 978 - 2 - 9 525 676 - 7 - 1)
  3. « Acte de naissance aux archives départementales de la Somme - 2E21/1082 page 507 », sur archives.somme.fr (consulté le )
  4. Thierry Hardier (sous la direction de), Louis Leclabart (1876-1929), un artiste picard dans la Grande Guerre, Cap Régions Edition, 2010 (ISBN 978 - 2 - 9 525 676 - 7 - 1)
  5. Dominique et Jean-Étienne Guerrini, La Somme à ses enfants, collection "Itinéraires du patrimoine", Association pour la Généralisation de l'Inventaire régional en Picardie (A.G.I.R. - Pic.), 1994 (ISSN 1159-1722) ; 85



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