Louise Brohée-Roland, née le à Strépy-Bracquegnies, et morte en à Cheratte, est une peintre belge.
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Louise Brohée est née le 11 mai 1875 à Strépy-Bracquegnies[1]. Son père est Louis Brohée (1830-), un ingénieur des charbonnages[2], et sa mère Adeline Dupuis.
Elle étudie d'abord à Mons auprès de Cécile Drouart avec qui elle restera amie. Elle se rend ensuite à Bruxelles pour suivre le cours de Blanc-Garin avant de s'inscrire à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles[1].
Au Prix de Rome en 1904, elle fait partie des six candidats admis à l'épreuve finale[1][3]. Elle est la première femme belge admise à cette étape du concours.
Le 29 décembre 1908, elle épouse à Uccle, Armand Roland.Lorsque Armand Roland est nommé directeur du charbonnage , le couple emménage au château de Cheratte , rue de Visé, en novembre 1921[4]. Ils y resteront jusqu'à leur mort.
Elle signe alors ses tableaux L. Roland-Brohée[5].
Elle participe à diverses expositions : La Louvière, Tournai, Mons, au Salon triennal des Beaux-Arts à bruxelles en 1903[5] ou encore celles du Sillon dont elle est un des principaux membres[2]. Elle n'expose plus après 1914[2].
Elle peint surtout des portraits de femmes mais aussi des natures mortes et des paysages. À partir de 1910, ses couleurs deviennent plus tranchées, appliquées par larges touches[2].
Une rétrospective de ses oeuvres est organisée en 1927 par plusieurs de ses amis, dont les peintres Armand Rassenfosse et Constant Montald[4].
Elle meurt en 1939 au château de Cheratte[6] et y est enterrée avec son mari, décédé le 23 février 1941[4], dans le vieux cimetière[7].
Les nouveaux occupants du château donnent à des connaissances certains des tableaux de Louise Brohée restés dans les greniers du château, par exemple à Juliette Deby qui, enfant, avait servi de modèle à Louise Brohée. Jean François Hulin, le dernier directeur du charbonnage à résider au château de Cheratte, rachète toutes les œuvres restantes de Louise Brohée[4].
Ses œuvres se trouvent régulièrement dans les salles de vente.
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