Louise Hervieu, née à Alençon le et morte à Versailles le (à 75 ans), est une artiste peintre, dessinatrice, lithographe et écrivaine française.
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Louise Hervieu
Louise Hervieu en 1936.
Naissance
Alençon
Décès
(à 75 ans) Versailles
Nationalité
Française
Activités
Dessinatrice en bâtiment, lithographe, artiste graphique, peintre, écrivaine, illustratrice
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur Prix Femina ()
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5532-5545, 16 pièces, -)[1]
Syphilitique de naissance, de santé très fragile, Louise Hervieu révèle dès l’enfance un don pour le dessin. Découragée après l’échec de son unique exposition de peinture à l’huile, en 1910, elle abandonne la peinture au profit du dessin et de la lithographie. Elle illustre les Fleurs du mal et le Spleen de Paris de Baudelaire. Elle publie des recueils de dessins et des romans qu’elle émaille de ses illustrations. Elle est une proche du peintre Edmond-Marie Poullain, chez qui elle se déplace à plusieurs reprises, à Bréhal. En 1915, l’affaiblissement de sa vue la contraint à passer de la couleur au noir et blanc. Valoriste raffinée, sa technique de dessin au lavis ou au fusain se caractérise par l'arrachage de certaines parties de la surface de l'œuvre pour obtenir des nuances claires en faisant réapparaître le blanc du papier.
L’une de ses œuvres littéraires, le Bon Vouloir, est couronnée par l’Académie française et une autre, Sangs, reçoit le prix Femina en 1936. Ce prix lui permet de donner une grande publicité au combat qu’elle mena durant toute sa vie contre ce fléau qui la fit souffrir constamment.
C’est à Louise Hervieu que l’on doit également l’attribution, obtenue de haute lutte en 1938, d’un «carnet de santé», par les pouvoirs publics, à tout nouveau-né, et dans lequel auraient été inscrits les antécédents des parents, puis tous les soins, toutes les maladies de l’enfant, puis de l’adulte jusqu’à son décès, pour servir à son tour à maintenir en santé ses enfants et ses petits-enfants. L’Association Louise Hervieu pour l’établissement du carnet de Santé, voit le jour dans ce but. Le , enfin, un arrêté ministériel institue, à l’usage des citoyens français, le carnet de santé.
Pierre Courthion, Panorama de la peinture française contemporaine, Simon Kra, 1927, p.142-145
Claude Roger-Marx, Éloge de Louise Hervieu, Manuel Bruker Éditeur, 1953.
Guillaume d’Enfert, Louise Hervieu et Bretteville-sur-Ay. Hommage à Louise Hervieu, publié à l’occasion du 2e Salon des écrivains du terroir de Bretteville-sur-Ay, Éditions du Jardin d’Eden, 2004.
(en) Sanchez Nelly, « Prix Femina 1936: Sangs de Louise Hervieu », New Zealand Journal of French Studies, 2013, no2, vol. 34, p. 41-54.
(en) Sanchez Nelly, « Louise Hervieu, dessinatrice et littératrice », La Corne de Brume, 2013, n°10, p. 41-46.
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