Fils du vitrailliste Julien-Léopold Lobin, il prend sa succession en 1864 à la tête de l'atelier Lobin établi à Tours, rue des Ursulines. Si son atelier équipe en majorité des monuments religieux, il fournit également des vitraux pour des édifices civils, comme le phare de Cordouan[1].
Entre 1859 et 1873, l'atelier crée 38 des 42 vitraux visibles de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Montargis, formant un des ensembles les plus complets d'œuvres des maîtres-verriers français du XIXesiècle[2],
cité comme égal avec celui de la chapelle Saint-Louis du château de Dreux[3],[4].
L'atelier a été repris après sa mort par son beau-frère, Jean-Prosper Florence[5].
Galerie
Vitraux de Lucien-Léopold Lobin
Le Jugement de sainte Eulalie (1871), Genillé, église Sainte-Eulalie.
Saint Michel terrassant le Dragon (1872), église de Villeloin-Coulangé.
Sainte Eustelle (1881), cathédrale Saint-Louis de La Rochelle, chapelle Sainte-Eustelle.
Passion du Christ (1886), Marmande, église Notre-Dame de Marmande.
Canonisation de sainte Élisabeth (1891), Paris, église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie.
L. Lhuillier, «La famille Lobin et la peinture sur verre en Touraine», in Bulletin de la Société archéologique de Touraine, tome 9, 1892, p.97-110 ((en ligne)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии