Il est élevé à Brême où son père est cordonnier. Vers 1780, il peint son premier autoportrait.
Après un passage par Dresde (1788), il devient professeur de dessin à Brême et compose de nombreux portraits.
Vers 1805, après la mort de sa femme Elise, il s'installe à Paris et travaille dans l'atelier de Jacques-Louis David. Il produit alors de nombreuses lithographies d'acteurs et d’actrices dans le Courrier des spectacles. Lors de l'Affaire Fualdès (1817-1818), il réalisa des dessins sur ce sujet, qui a alors un très grand retentissement.
Une grande partie de ses œuvres est conservée à Brême, Kunstalle.
Sainte-Geneviève. Témoignage de l’activité de Rullmann à Paris, curieuse image de la patronne de Paris en déshabillé nonchalant.
Les Contrastes, lithographie (1820).
Notes et références
Les Archives de Paris, conserve dans les fichiers de l'état civil reconstitué une fiche qui indique le décès à Paris dans l'ancien 4e arrondissement d'un certain Louis Rullmann le 8 avril 1823, cote V3E/1328, vue 47. D'autre part, les Archives nationales à Paris conservent un inventaire après décès «d’Amadieu-Louis Rullmann, artiste peintre, demeurant rue de l'Arbre Sec, no46», dressé le 12 juillet 1823, étude XVIII.
(de) Wilhelm Hurm, Beschreibendes Verzeichnis der Gemälde und Bildhauerwerke des Kunstvereins zu Bremen. 1892, p. 90.
Anne Röver-Kann, Ludwig Rullmann. Idylle – Revolution – Restauration, in: Jörn Christiansen (Hrsg.): Kunst und Bürgerglanz in Bremen. Hauschild Verlag, 2000, p. 180–199.
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