Monument à la République (1883), Paris, place de la République.
Jean Léopold Morice est le fils de François Morice, ébéniste, et de Désirée Boutin, couturière.
Léopold Morice fait son apprentissage dans l'atelier d'Auguste Bosc puis dans celui de François Jouffroy en 1862. En 1865, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris où il remporte plusieurs médailles au cours de sa formation académique. Il débute au Salon dès 1868, et expose au Salon des artistes français jusqu'en 1913. Il est médaillé en 1875, troisième classe en 1879 et médaille d'or en 1883[2].
Il bénéficie de nombreuses commandes publiques en 1875, à Paris, Dunkerque, Nîmes, Pompignan, au Vigan et au Venezuela. Le Monument à la République, inaugurée sur la place du même nom à Paris en 1883, constitue une de ses œuvres les plus célèbres; Charles Morice, son frère architecte, en réalisa les plans du piédestal. Il réalise en 1910 le Monument à Montcalm pour Vestric-et-Candiac (Gard), lieu de naissance du général français; une réplique est inaugurée l'année suivante à Québec, lieu de sa mort.
Georges Bellerive dit de lui: «L'œuvre de monsieur Morice est toute d'inspiration et le place au premier rang des statuaires français. Son art très personnel donne la sensation vécue et atteint parfois le sublime. Il a de plus un talent d'une rare souplesse, car du même ciseau sont sorties tantôt des scènes grandiosement épiques, tantôt de gracieuses et exquises compositions»[3].
Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (26e division) dans le caveau familial qui est décoré d'une statue La Pleureuse dont il est l'auteur.
Famille
Le frère de Léopold Morice, François-Charles Morice (1848-1908), est architecte[2],[4]. Léopold est le grand-père du violoncelliste Pierre Fournier (1906-1986)[réf.nécessaire].
Œuvres
Canada
Québec, cours du Général de Montcalm: Monument à Montcalm, 1911, groupe en bronze, réplique du monument de Vestric-et-Candiac.
États-Unis
Madison, Chazen Museum of Art: Statue équestre de Napoléon, vers 1870, bronze doré.
France
Antibes, cours Masséna: Monument au général Championnet, 1891, buste en bronze[5].
Dunkerque: Monument aux morts de 1870, ou Monument aux enfants de Dunkerque, 1906, groupe en bronze[6],[7].
Le Vigan: Monument au sergent Triaire, 1891, bronze. Le modèle est exposé au Salon de 1892. La statue en bronze de la République offrant la palme de l’immortalité devant le piédestal a disparu[8].
Lunel: Monument à Henri de Bornier, 1912, buste et statue en bronze, envoyés à la fonte sous le régime de Vichy[9].
Nîmes, galerie des Arts[réf.nécessaire], façade: Allégorie, exposées au Salon de 1894.
Paris:
cimetière du Père-Lachaise:
8edivision: Germain Hervé, buste en marbre;
62edivision: Élisabeth Serieys, 1890, médaillon en bronze;
70edivision: Tombe de MmeMoris, 1877, groupe en bronze[10].
hôtel de ville: Sergent du parloir des bourgeois au XVIesiècle, commande de 1884.
place de la République: Monument à la République, 1883, groupe en marbre et bronze.
square Jacques-Antoine: Monument à Raspail, 1889, bronze. Inauguré dans le square Denfert-Rochereau, le monument est transféré à son emplacement actuel en 1893. La statue a été envoyée à la fonte sous le régime de Vichy[12].
Pompignan, place de la Mairie: Monument au colonel Bourras, 1892, bronze[13].
Valleraugue:
Monument au général Perrier, 1892, statue en bronze, envoyée à la fonte sous le régime de Vichy, remplacée par une copie en pierre[14];
Monument à Quatrefages de Bréau, 1894, buste et statue en bronze, envoyés à la fonte sous le régime de Vichy[15].
Vestric-et-Candiac: Monument à Montcalm, 1910, groupe en bronze. Le modèle est exposé au Salon de 1909. Une réplique est inaugurée l'année suivante à Québec.
Localisation inconnue:
Christ adoré par les Anges, médaille de seconde classe au Salon de 1875;
Rosa mystica, Salon de 1879;
La Rose de mai, Salon de 1886;
La Danseuse, Salon de 1886;
Les Joies du foyer, Salon de 1895;
Sainte Cécile, Salon de 1896;
Diane et Endymion, Salon de 1901;
Papillons, Salon de 1908;
Hylas, statue acquise par la Ville de Paris.
Récompenses et distinctions
Médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889.
Médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900.
Catalogues du Salon des artistes français de 1884 et 1885.
Georges Bellerive, Œuvre des deux monuments à Montcalm, à Vestric-Candiac, France, et à Québec, Canada, 1910-1911, Québec, Le Soleil, 1911, p.11 (en ligne sur archive.org).
Également sociétaire des artistes français, il expose un Monument à la gloire de Léon Gambetta au Salon de 1885.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии