Marcel-Pierre Ruty (1868-1937) est un artiste peintre, graveur, décorateur et illustrateur français, de style art nouveau.
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Marcel-Pierre Ruty est né Pierre Marcel Ruty à Paris (2e arrondissement) le [1]. Il entre à l'École des arts décoratifs de Paris[2],[3], puis obtient une bourse de voyage[2].
Il commence à publier des compositions illustrées en septembre 1887 dans la revue L'Art. Ensuite, en 1889, il exécute au moins trois couvertures pour la revue Le Moderniste illustré[4]. Il dessine accessoirement pour quelques maisons de couture, et est employé comme peintre-décorateur pour l'exposition universelle de 1889 (Paris)[2].
Durant les années 1890, il travaille comme illustrateur pour la Maison Quantin et les éditions Armand Colin, à la fois pour des ouvrages destinés à la jeunesse, des catalogues et des périodiques, comme Le Petit Français illustré[5]. Il est chargé de la décoration du palais français à l'exposition universelle de 1893 à Chicago, où il se rend[6].
En 1896, il collabore à la revue Le Livre des légendes dirigée par Jacques des Gachons[7]. En 1899, il exécute la couverture de la revue L'Estampe et l'Affiche[8].
Pour l'exposition universelle de 1900 à Paris, il est l'auteur des façades peintes du palais du Printemps et du palais de la Tapisserie et des Manufactures nationales aux Invalides[2].
De 1899 à 1917, il fait partie des artistes, avec Alfons Mucha, qui collaborant étroitement à la revue Le Mois littéraire et pittoresque, éditée par les éditions de la Bonne Presse (actuel Groupe Bayard), pour lequel il produit également des calendriers et des cartes postales à motifs religieux[9].
En 1902, 1907 et 1909, il expose des huiles sur toile au salon de la Société nationale des beaux-arts, respectivement Le Destin, Le Retour au champ et Le Port de Concarneau ; son adresse parisienne est mentionnée à cette époque au 70 de la rue Notre-Dame-des-Champs[10].
En 1906-1907, sous la direction de René Binet, il exécute les peintures de plafonds du magasin du Printemps, boulevard Haussmann (Paris)[6].
En 1918, il entreprend la rédaction d'un essai illustré à visées pédagogiques, sur la « nature de l'art »[11]. Sa trace semble se perdre après 1920.
Il signait ses dessins et gravures « P. Ruty ».
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